WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Evaluation des entreprises et introduction en bourse

( Télécharger le fichier original )
par Islam et Raja MISSAOUI et ZAININE
Faculté des sciences économiques et de gestion du Nabeul -  Maitrise en finances 2009
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Conclusion :

Certes, l'introduction en bourse est un processus par lequel une entreprise familiale, souvent gérer par son propriétaire, est transformée en une entreprise dont le capital est ouvert aux particulier, c'est à dire faisant appel à l'épargne public, d'ou l'évaluation de l'entreprise est donc une étape importante qui consiste à calculer sa valeur financière en tenant compte des données comptables passées et du potentiel de développement de la société.

En effet, la valorisation se fait afin d'estimer le prix de l'entreprise dans les opérations d'achat ou de vente, valoriser l'action et justifier le prix offert au public, comparer des entreprises d'un même secteur...etc. l'évaluation des entreprises est aussi intéressante dans la mesure où elle permet de prendre des décisions stratégiques (maintenir une activité, abondant, etc.).

Chapitre 2: Les différentes méthodes d'évaluations des entreprises

Introduction :

L'évaluation des entreprises présente un grand intérêt pour l'activité économique et le fonctionnement du marché financier, de ce fait la valeur de l'entreprise peut être dégager selon différentes méthodes basées aussi bien sur le passé faisant essentiellement références aux donnée comptables ainsi que sur des approches axée sur le devenir de l'entreprise considérant que la valeur d'une action et avant tout liée a sa rentabilité futur, c'est-à-dire aux dividendes.

Chaque approche est plus ou moins utilisée par les professionnels et plus ou moins influente sur la valorisation finale en fonction du secteur et de la taille de la société. On distingue l'approche patrimoniale qui valorise la société à partir de sa capacité à générer à moyen terme des flux de revenus (cash-flows, dividendes,...). Il existe également l'approche comparative qui valorise une société à partir de données sur des sociétés présentant un profil comparable (opérations comparables, indices de référence, données financières des concurrents,....)

Afin de présenter les fondements théoriques de cette discipline, ce chapitre se propose d'analyser l'évaluation des entreprises à travers les approches suivantes:

Approche patrimoniale ;

Approche comparatif ;

Approche de flux financier.

Section 1: Les méthodes patrimoniales

L'approche patrimoniale regroupe l'ensemble des méthodes qui présentent un caractère historique et non prévisionnel.

Ces méthodes sont essentiellement basées sur le patrimoine de l'entreprise (c'est-à-dire le bilan et les comptes de résultat).

Selon ces méthodes, la valeur de l'entreprise est limitée à ce qu'elle possède c'est-à-dire sur le bien immobilier ou mobilier, tangible ou intangible, liquide ou non, diminuées de ses passifs ou dettes.

1-1) L'Actif net comptable

La valeur de l'entreprise (V) selon cette méthode est basée sur des valeurs tirée du bilan.

L'actif net comptable correspond à la différence entre les actifs réels (c'est-à-dire qui ont une valeur marchande) et les dettes réelles. Dans cette approche, les actifs et les dettes sont retenus pour leur valeur comptable.

On peut le calculé comme suit:

Soit par le haut de bilan :

V=capitaux propres - dividendes.

Soit par le bas de bilan:

V=Actif total-(passif exigible+dividendes).

1-2) L'actif net comptable corrigé(ANCC):

L'évaluation par le ANCC est menée a recherché la valeur réelle des actifs et des dettes, il s'agit de corriger une à une les valeurs comptables et de prendre en considération les différentes réévaluations et leur incidences sur les actifs net comptable.

Cette méthode consiste alors à inventorier l'ensemble des actifs et passifs de la société juger leur réalité et leur existence et évaluer en corrigeant leur valeur comptable en se basant sur leur valeur vénale, leur cout de remplacement, leur valeur d'usage ou sur tout autre indice édicté par l'expérience théorique et pratique.

Il convient donc de traiter les valeurs du bilan pour les rendre plus réalistes, d'où la notion d'actif net corrigé:

ANCC=actif corrigé - endettement corrigé

Avec:

Actif corrigé= actif comptable d'exploitation + plus-values éventuelles

Endettement corrigé = dettes à court, moyen et long terme.

Les limites:

Malgré que cette méthode est très utilisé et se caractérise par la simplicité elle présente plusieurs limites. L'ANCC n'entre pas en jeu, dans la détermination de la valeur de l'entreprise, la capacité bénéficière actuelle et futures en oubliant un grand article de l'élément incorporel.

De plus, tous les éléments non quantifiables comme le savoir faire, la performance des personnels, l'environnement social...ne sont pas pris en considération dans la valeur de l'entreprise.

D'autre part, l'ANCC ne prend pas en considérations le potentiel de croissance de société et donc de réaliser une valorisation réaliste.

1-3) La méthode de Good- Will

Cette méthode d'évaluation repose sur la méthode de l'actif net corrigé et tente d'apporter des réponses à ses principales défaillances (exclusion de rentabilité future, mauvaise valorisation des éléments incorporelle...).

Le Good Will est l'ensemble des éléments nécessairement incorporels non détachable de l'entité économique qui constitue l'entreprise et non évaluable isolément qui concourent à produire un bénéfice supérieur à la rémunération du capital investies.

Selon cette méthode la valeur de l'entreprise n'est pas reliée uniquement à ses moyens de production (son patrimoine) mais elle dépend essentiellement de l'aptitude du management à mettre en oeuvre les moyens matériels et humains pour générer de la rentabilité. De ce fait le Goodwill est une approche qui combine le patrimoine et la rentabilité.

La valeur de l'entreprise est égale donc au montant de l'actif net corrigé augmenté de la valeur du goodwill :

V= actif corrigé + Good will

Avec:

Ø GW=K*B-IA

Ø S =B-IA

Ø K: le coefficient multiplicateur ;

Ø B: résultat net prévisionnel récurrent ;

Ø I: taux de rendement des emprunts d'état (taux sans risque)

Ø S: surplus annuel ;

Ø A: actif net comptable corrigé hors actifs incorporels ;

1-3-1) la méthode directe dite des Anglo-Saxons (la rente abrégée) :

Le Goodwill est déterminé directement comme la valeur actualisée sur un horizon infini au taux k, d'un super profit calculé par rapport à la rémunération au taux i de la valeur substantielle brute (VSB) :

GW= (CB-iVSB) /k

CB : est la capacité bénéficiaire (définit comme le bénéfice net comptable corrigé des incidences des charges et produits exceptionnels et financiers).

CB- i VSB : est la rente de GOODWILL

Il faut signaler que la valeur calculé par la méthode directe est supérieur à celle de la méthode indirecte car la rente est capitalisée sur une période infinie.

1-3-2) la méthode de l'union des experts comptables:

Il s'agit de la même méthode que celle anglo-saxons mais en se basant sur la valeur substantielle nette et non l'actif net corrigé. D'où le résultat :  

GW=

Avec:

Ø valeur substantielle nette à la période" t"

Ø RNCt =résultat net courante à la période t

Ø I=taux sans risqué out aux de rémunération normale des actifs

Ø K= taux d'actualisation

La valeur de l'entreprise est égale alors :

VE= valeur patrimoniale + GW


Section 2 : Les méthodes comparatives :

Les méthodes comparatives ou de multiples sont des méthodes de valorisation des entreprises sur la base des critères proche ou même identique. Dans une démarche empirique, pour valoriser une entreprise on lui applique des règles, des critères et des ratios extraits de référence de valorisation d'entreprise comparable.

La méthode comparative nécessite l'existence d'un échantillon assez large des entreprises comparables coté en bourse.

2-1) la méthode de PER (Price Earning ratios):

La méthode du Price-Earning Ratio ou PER (ratio cours bénéfices) est probablement la plus connue. Selon cette méthode la bourse est prise comme référence, dans ce cas la valeur de l'entreprise est :

V= PER*Bénéfice

Avec :

Ø PER= Cours de l'action /bénéfice par action(BPA)

Le BPA est défini comme le bénéfice courant faisant abstraction de tout élément considéré comme exceptionnel ou de toute forme de profit étrangère à l'activité de l'entreprise.

Le PER constitue un outil d'évaluation très fréquemment utilisée dans la comparaison entre les entreprises au niveau d'un même secteur d'activité. Cependant, ce coefficient reste souvent controversé du fait qu'il ne saisit pas d'une façon dynamique le contexte économique et financier.

Le PER est la référence universelle de l'évaluation, on peut l'appliquer en n'importe quel marché financier.

Les limites:

Le principale limite de PER est qu'elle n'intègre pas en aucun moment le patrimoine de l'entreprise, ce qu'elle possède et surtout ce qu'elle susceptible de devenir,

De plus, le PER valorise mal les entreprises qui à un rendement d'exercice négatif ou nul.

Malgré cette limite, le PER reste un bon outil de valorisation d'entreprise.

2-2) les autres méthodes comparative :

Ces méthodes ont tenté de résoudre le problème à la valorisation de l'entreprise par la méthode de PER lorsque cette entreprise à un rendement négatif ou nul. En effet, il est évident que les entreprises dans une telle situation garderaient une certaine valeur.

Les évaluateurs introduit dans le modèle de PER une constante afin que la valeur de l'entreprise soit positive quelque soit le niveau de son rendement.

La valeur de l'entreprise sera donc:

V= a*x+b

Avec :

Ø a: PER supposé constant

Ø x : Résultat de l'exercice

Ø b : constante.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote