Section 3 : Les méthodes des
flux financier :
3-1) L'actualisation des cash-flows :
Cette méthode appelée aussi "discounte
cash-flows", elle est construite de la même manière que la
méthode de l'actualisation des dividendes ou des
bénéfices.
Le cash flow actualisé correspond à
l'excédent de trésorerie d'exploitant, soit le cash flow.
La valeur de l'entreprise est donc égale à la
somme des flux libres de trésoreries actualisés au taux qui
permet de rémunérer l'ensemble des ressources, le cout moyen
pondéré du capital.
VE=
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Avec :
Ø VE= valeur de l'entreprise ;
Ø r= taux d'actualisation;
Ø FCFt= = free cash flow
Or:
Ø free cash flow = +Résultat d'exploitation
- IS
+ Amortissements et provision
- Variation du BFR
-Investissement en immobilisations
3-2) Méthode de Gorden et Shapiro :
C'est le premier modèle qui permet de
déterminer la valeur de rendement d'une entreprise sur la base de ses
dividendes futurs.
Ils sont basés sur les deux hypothèses
suivantes :
La
croissance de dividende à l'infini est constantes avec un taux
« g » ;
La
valeur final d'entreprise est valoriser par une reproduction à l'infinie
de model de Fisher « V= »
La formule proposée par Gordon et Shapiro est la
suivante :
Avec :
Ø P0 = valeur théorique de
l'action ;
Ø D = dividende anticipé de la
première période ;
Ø K = Taux de rendement attendu pour
l'actionnaire ;
Ø g = Taux de croissance des dividendes.
Les
limites:
Ce model d'évaluation par les dividendes
présente également la faiblesse d'être extrêmement
sensibles aux changements que les entreprises peuvent apporter à leur
politique de distribution des dividendes, et que ses hypothèses repose
sur une version d'économie en croissance constant qui s'adapte mal au
économie cyclique .
La Méthode de Gorden et Shapiro est très
utilisée par les analystes boursier.
3-3) Le modèle de Bates
Le modèle de Bates est également une approche
actuarielle de valorisation de sociétés. Il prolonge dans un
sens, le modèle Gordon-Shapiro, mais présente un aspect plus
réaliste dans la mesure où il annihile certaines
hypothèses réductrices de ce modèle.
Le modèle de Bates
permet de valoriser une société en tenant compte des
bénéfices futurs et du pay-out ratio et pas simplement du
dividende comme dans le modèle de Gordon-Shapiro. Il permet par ailleurs
de diviser la période totale d'observation en sous-périodes ce
qui annihile ainsi le problème de constance des données
inhérent au modèle de Gordon-Shapiro. La méthode de Bates
bénéficie ainsi d'un aspect plus réaliste puisqu'il est
possible -conformément à la réalité du
marché - de modifier les paramètres de la formule.
L'originalité et la réalité de la
formule de Bates résident dans la logique comparative du modèle.
La relation est la suivante : la société appartient à un
secteur ou un échantillon de référence dont les
données (Price Earning Ratio, Pay-out, taux de croissance des
bénéfices sur n années et la rentabilité
exigée par les actionnaires) sont connues. Elles permettent de
définir le Price Earning ratio du secteur à l'année n. Au
delà de l'année n, l'horizon est trop lointain et Bates affirme
que le PER du secteur se confond alors avec le PER de la société
(PERn secteur = PERn société). Dès lors, à partir
des prévisions effectuées par les analystes sur le secteur pour
les périodes 1 à n, il est possible de déterminer la
valorisation actuelle de la société.
La formule simplifiée est la suivante :
Avec : A et B sont des paramètres de calcul:
ü A=
ü B=0, 1 x x
Ø T= taux d'actualisation
Ø N=nombre d'année
Ø G=taux de croissance des dividendes
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