Chapitre1 : le contexte et la problématique du
contrôle de gestion
Section 1 : le contexte du contrôle de gestion
A l'origine, le contrôle de gestion s'est
développé au sein des entreprises pour répondre au besoin
des dirigeants de mieux maîtriser la gestion, compte tenu des contraintes
organisationnelles, et fin d'évaluer ses performances.
I- : l'entreprise
A. l'approche pragmatique
« L'entreprise est un groupe humain de
production, autonome, disposant d'une patrimoine, exerçant un effet
d'attraction sur son environnement et donc le devenir dépens de vente du
produit de son activité ».
Etant un groupe humain les problèmes de motivation de
communication, de contrôle son donc fondamentaux, et la
personnalité du ou des leaders joue un rôle essentiel dans les
choix des objectifs et dans le mode d'organisation du groupe.
La production du groupe est l'ensemble des services mis à
la disposition de l'utilisateur. Ces services peuvent être
antérieurs ou concomitants ou postérieurs à la vente.
L'entreprise est autonome, elle détermine elle-même
ses objectifs.
L'environnement lui fournit des modèles juridiques,
techniques, de relations sociales, parmi les quels elle choisit.
Son patrimoine est constitué d'élément
corporels et incorporels, des séances et des dettes. La plus part son
comptabilisés et apparaissent au bilan.
Mais certains éléments immatériels comme
l'image de marque, le savoir faire l'esprit d'équipe ne son pas
représentés au bilan en tant que tels.
L'entreprise exerce un effet d'attraction sur ses clients, ses
salaires, ses bailleurs de fond etc....cet effet, essentiel à se survie,
fait partie des éléments immatériels évoqué
ci-dessus.
Elle procède par échange et non par contraintes ou
don. Elle achète pour transformer et vendre, et ne peut survivre que si
ses recettes son supérieures à ses dépenses.
B. l'approche système
Faisant référence à la théorie
générale des systèmes, l'entreprise peut être
analysée comme un système des variables liées ayant une
finalité.
On peut distinguer quatre sortes des variables :
- les variables opérées
- les variables de régulation
- les buts
- l'environnement
Les variables opérées correspondants à la
mission de système. Elles comprennent les intrants, par exemple des
matières primaires, des programmes de production, des extrants par
exemple les produits l'appréciation des clients.
L'entreprise est considérée comme une boite noir
traversée par des flux : les intrants qui a y convertissent en extrants.
Ces dernières son qualité d'essentiel lorsqu'ils aux buts.
ABD DAYEM OULD SIDI MOHAMED
2
Contrôle de gestion cas de la SOCOGIM
Université de Nouakchott-Mauritanie
Les variables de régulation comprennent des variables
d'information des variables d'action et un comparateur. Les variables
d'information peuvent porter sur des extrants ou des intrants sur lesquels on
peut agir. Le comparateur compare l'information sur les variables essentiels
par apport aux buts et déclanche la mise en oeuvres des variables
d'action.
Les buts tendent a imposer une certaine finalité au
système, ils résultent soit dans système plus large (par
exemple le groupe pour une filiale ou la direction générale pour
une division). Soit du fonctionnement passé, ce dernier induisent des
comportements son laissées en dehors de l'analyse.
Appliquons le model explicative précédemment
d'écrit un système de climatisation.
· Les variables opérées sont :
- les extrants : la température effective de la
pièce,
- les intrants : la température externe, l'isolation de la
pièce, etc.
· Dans la boite noire la température
extérieure est convertie en température interne
· Les variables de régulation comprennent des
variables d'information : la mesure ou température de la pièce
(variable essentiel), un comparateur chargée de mesure l'écart
entre la température de la pièce et la température
désirée. Selon l'importance de l'écart de climatiseur
(variable d'action) se met ou non en marche.
· Le but est la température
désirée.
· L'environnement est constitué par la
température extérieure, les modifications de cette
température, l'ouverture des portes et fenêtres, etc.
La transposition du mode de fonctionnement du climatiseur
à l'entreprise exige de complexité. En effet, dans une entreprise
il faudra tenir compte de plusieurs « sous-système
opérés » chacun d'eux correspondant à un
découpage de l'organisation l'approvisionnement, la vente, la
logistique, la direction etc. chaque sous-système disposition, de son
propre régulation des relations doivent exister entre les
régulateurs, relation de coordination lorsqu'il s'agit de
régulateur de même niveau, relation de subordination entre niveaux
différents.
L'entreprise est donc un système complexe. C'est
également un système que nous avons qualifie d'adaptatif. En
effet, au cours du temps, des modifications interviendrons elles porteront sur
:
- les variables d'action qui seront remplacées ou
enrichies ;
- la structure, s'il se crée de nouveaux
régulateurs (adjonction d'un service par exemple) ; - les buts.
L'adaptation de ce système complexe aura toujours lieu
dans le cadre de boucles qui fiées de « feed-back ».
Action
Correction effets
Mesures des effets
Figure I. Boucle de feed-back
2009
La correspond se fait en tenant compte d'informations internes
et externes et sous la pression éventuelle d'impulsions de
l'environnement. C'est pourquoi le système est également
qualifié de système ouvert.
L'approche système devrait nous permettre de mieux
comprendre la fonction de régulation assignée au contrôle
de gestion et la nécessaire prise en compte de la structure
organisationnelle.
ABD DAYEM OULD SIDI MOHAMED
3
II- : la gestion de l'entreprise
Nous retiendrons une définition mettant en valeur les
éléments clés : gérer une entreprise c'est : -
fixer des objectifs ;
- mettre en oeuvre des moyens pour atteindre ces objectifs ;
- contrôler que les résultats obtenus sont bien
conformes aux objectifs poursuivis tout ceci à travers une structure
donnée de l'organisation.
Le contrôle fait donc partie intégrante du
processus de gestion. « la planification donne des indications sur les
objectifs poursuivis ainsi que sur la mise en oeuvre des stratégies qui
sont adopter par les atteindres. L'organisation peremet de fournir le support
structurelle nécessaire a la réalisation des objectifs. L' «
activation » fait vivre cette structure et anime les hommes. Le
contrôle, quant a lui, a pour vocation de vérifier tous les
efforts déployés concours à la réalisations de
l'objectif ».
La structure organisationnelle est le cadre dans lequel
s'exerce la gestion. Elle a une influence sur les différentes phases de
la gestion, comme l'indique la figure suivante inspirée de l'ouvrage de
Lauzel p . et Teller R. (voir bibliographie).
Organisation
Planification résultats
(Objectifs)
Activation
(mise en oeuvre des moyens)
Contrôle
Figure II. Processus de gestion
III- : l'organisation
L'organisation comportes deux aspects : d'une part la
spécialisation des organes, c'est-à-dire des entités aux
comprenant des hommes, des machines , des capitaux et d'autre part la
coordination ou régulation des organes entre eux et par rapport a
l'environnement.
Les deux aspects à savoir la structuration et la
régulation, son complémentaires. La division du travaille
nécessite des processus de régulation. Plus la
spécialisation des taches est grande plus la productivité est
importante mais plus les réaction des individus tende a être
différentes et plus les besoins de coordination est grand. La
spécialisation a généralement en effet négatif sur
la motivation et selon le système des régulation des individus
seront plus ou moins motivé dans leur travaille.
Dans les entreprises on trouve généralement un
système organisationnel combinant plusieurs types de régulateur.
Selon la taille, l'activité, la personnalité des dirigeants on
trouvera des systèmes base davantage sur une coordination par
hiérarchie, ou par les procédures ou par la participation et la
recherche de consensus, ou par la décentralisation.
L'organisation basée sur la décentralisation est
considérée comme la plus motivante ; c'est celle qui accorde les
plus d'autonomies aux individus. Parmi les déterminants du
système de ABD DAYEM OULD SIDI MOHAMED
4
Contrôle de gestion cas de la SOCOGIM
Université de Nouakchott-Mauritanie
régulation, il ne faut pas négliger la culture
propre à l'entreprise et la culture du pays. Selon les pays on trouvera
des organisations dominante et la hiérarchie (pays latins et pays
d'Afrique, par exemple), ou la recherche de consensus, ou les
procédures.
La décentralisation est le principe d'organisation
généralement affiché par des entreprises dans tous les
pays du monde, mais il s'agis d'une décentralisation souvent assez
limitée les dirigeants des entreprises d'une certaines tailles, par
obligation, délègue une partie de leur pouvoir mais souvent dans
des domaines bien balisée et contrôlée. La
décentralisation est très difficile a mettre en place car non
seulement elle se traduit par une perte de pouvoir mais elle entraîne en
mode de fonctionnement diffèrent. En effet, elle se traduit par l'effet
que les objectifs globaux de l'entreprise sont éclatés en sous
objectifs et que chaque délégataire de pouvoir à un suite
une certain autonomie dans la mesure pour réalise ces objectifs on luis
attribue les moyens de les atteindre, il dispose d'une autonomie source de
motivation. Le corollaire est le contrôle qui sera exercé sur les
degrés de validation des objectifs et sur les respects de limite des
moyens alloués. Le contrôle de l'efficacité et de
l'efficience ne se justifie donc pleinement que si dans l'entreprise il existe
un minimum de décentralisation.
La structure organisationnelle à une incidence importante
sur le système de contrôle.
|