2.3. ORGANISATION DE SOINS A L'HOPITAL
2.3.1 Organisation Administrative de l'Hôpital
L'organisation administrative de l'hôpital doit,
avant tout, viser le bien être du malade, les horaires doivent être
aménagés en tenant compte des conditions de vie courante, heure
de travail, se coucher etc., et non seule, est en fonction de l'horaire du
personnel infirmier.
Un bouleversement des horaires donne aux malades l'impression
d'être dans un monde étrange, ils ne s'adaptent plus, une rupture
dans les horaires est souvent l'objet des réactions de malades car,
comme dit plus haut, le malade perd la notion de temps.
Le personnel du service de réception doit éviter
dans son contact avec le malade, les attitudes décourageantes, des
gestes et des paroles qui peuvent être mal interprétés par
ceux-ci et des questions embarrassantes qui peuvent les démoraliser.
Comme l'on sait, beaucoup de maladies sert non seulement une
réaction à des différences survenues dans le milieu
extérieur, mais aussi à des allergies vis-à-vis de
certaines de ces différences, il y a interaction entre des
phénomène d'adaptation de ces éléments d'ordre
émotionnel. L'exemple d'un rythme qui tend être dû à
des microbes ; au froid ou tout simplement à l'approche d'un
événement comme mariage, collation de grade académique
etc.
L'hôpital doit donc, pour être en soit un
élément thérapeutique, éviter et guérir
aussi bien les phénomènes d'infection et d'allergie que ceux de
l'émotion, les rapports entre l'anxiété et les infections
sont aussi clairement démontrés. Pour cela, il faut combattre les
attentes, l'incertitude, étrangeté du milieu par de bons horaires
bonne organisation et diverses distractions.
Actuellement la maladie n'est plus seulement une atteinte
physique ou physiologique, n'est plus biologique, mais l'ensemble des
souffrances morales, physiques et sociales, présentes et dans l'avenir
pour le malade, la famille et la société. Vue sous cet aspect, la
maladie revêt donc plusieurs dimensions : dimension corporelle,
dimension morale et sociale, dimension psychologique et dimension spirituelle,
d'où les soins doivent concernés toutes les dimensions.
Ainsi donc tous les hôpitaux, dans le cadre de
l'humanisation de soins, toute organisation administrative, doit éviter
tout ce qui peut dépersonnaliser le malade, mais doit plutôt
créer une atmosphère favorable à l'organisation de soins
et à la création détente psychique, voici à titre
illustratif ce qu'un prêtre a écrit : « Il m'arrivera,
il y a plusieurs années, d'avoir été frappé d'une
attaque d'urémie dans une grande ville étrangère où
j'étais de passage. Je fus amené sans connaissance dans une
clinique universitaire. Lorsque je revins à moi, je m'aperçu que
la diaconesse avait à mon chevet une fleur, en plus, elle qui
était protestante, ayant appris d'après ma carte
d'identité que j'étais prêtre catholique vint me demander,
vint me demander si je désirais la visite d'une aumônerie
catholique, qu'elle s'offrit d'aller me chercher spécialement. Dois je
dire combien tout ceci, loin de chez moi, dans un pays étranger, m'a
ému, et combien cela a même influencé favorablement sur ma
santé ? » Fin de citation. Combien de fois nous pouvons
avoir des réactions pareilles de la part de nos malades si pas
plutôt des déceptions ?
Du point de vue organisation administrative dans un
hôpital, il faut d'abord considérer l'état maladif du
patient, le passage du patient de guichet en guichet est peu favorable à
l'humanisation des soins.
De longues attentes doivent être évitées,
les horaires superposés sont mauvais. Une minute d'attente à une
influence majeur sur les soins à dispenser aux malades, les distractions
pour les malades, la lutte contre l'ennuie sont des éléments
important à prévoir dans l'organisation administrative dans les
hôpitaux pour arriver à une détente psychique des
malades.
L'Ergothérapie comme on le suit est le meilleur moyen
de développer le système neveu d'un malade
régressé, l'on sait aussi que pour ne pas veiller vite, il faut
maintenir le cerveau en activité, d'où faire travailler les
malades qui les peuvent ne pas mauvais, mais au contraire peut constituer un
traitement psychologique important.
2.4. UTILISATION DE L'HOPITAL
Historiquement, en fonction des données disponibles les
meures d'utilisation de la performance des établissements hospitaliers
étaient généralement basé sur des grands
indicateurs globaux tels que : la durée de séjour (BMS), le
taux de roulement ou taux d'occupation des lits qui, bien qu'utile pour juger
un réseau dans son ensemble, s'avèrent trop imprécis pour
évaluer efficacement chaque établissement pris
individuellement.
Organisant différents soins tant en ambulatoire qu'en
hospitalisation, l'hôpital est utilisé de manière
élargie et différents éléments existent pour
évaluer cette utilisation de l'hôpital ou se rendre compte de
cette utilisation tels :
Ø Le d'admission par aire géographique ou
coefficient de fréquentation hospitalière qui égal au
nombre d'admis provenant d'une aire géographique donnée
rapporté au nombre d'habitants de cette aire géographique
donnée ;
Ø L'efficience de l'hospitalisation ;
Ø L'évaluation de la qualité de soins
à l'hôpital ;
Ø Les méthodes pour augmenter
l'efficacité et l'efficience à l'hôpital.
Selon plusieurs palmarès d'hôpitaux qui
été publiés en France en ce qui concerne l'utilisation de
l'hôpital, en particulier dans la science et l'avenir, et à
l'initiative de l'agence nationale de l'éducation des soins, les
critères sont les suivants :
1. Activité : nombre d'actes par
an selon la spécialité, un volume seuil est retenu comme
critère des qualités.
2. Notoriété : pourcentage
des malades hospitalisés, domiciliés dans un autre
département que celui de l'institution.
3. Chirurgie ambulatoire :
fréquence relative de la chirurgie des jours par rapport aux
hospitalisations classique pour certaines interventions (cataracte,
arthroscopie du genou, etc.)
4. Technicité : fréquence
d'actes techniques complexe par rapport à des actes techniques plus
simples (par exemples intervention chirurgicale sous coelioscopie, en
comparaison avec la chirurgie plastique.
5. Degré d'hospitalisation :
treize spécialistes ont été retenus parmi
lesquelles : Gynécologie, chirurgie, pédiatrie, chirurgie de
la main, ophtalmologie, ORL, le traumatisme de genou, hernie discale, chirurgie
de la prostate, chirurgie digestive, chirurgie musculaire.
Plusieurs critères sont sélectionnés pour
valider les données, par exemples le pourcentage d'enfants de moins de
15 ans en chirurgie pédiatrique.
6. Durée de séjour
moyenne : la durée de séjour la plus basse est
considérée comme un critère de qualité, en raison
entre autre, de la réduction du risque d'infection hospitalière,
du reflet de l'organisation de la clinique, ainsi que de la présence
d'un personnel suffisant.
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