SECTION 2 : CADRE THEORIQUE SUR LES CHOIX DU MODE DE
FINANCEMENT
a- Les choix du financement à long terme
(financement stable)
· L'autofinancement : permet de financer des
investissements risqués, de maintenir l'indépendance
financière, et de conserver intact la possibilité d'emprunt
externe. L'analyse de l'effet de levier financier peut cependant justifier du
recours à l'endettement bancaire.
· L'apport en capital : garantit l'autonomie
financière de la firme mais entraîne une dilution du pouvoir et un
partage du résultat entre des mains plus nombreuses.
· L'endettement bancaire : dont le choix d'endettement
dépend de la prise en compte de trois contraintes : le prix de
l'autonomie financière; le coût de l'emprunt; le degré de
risque du projet. Ce choix dépend souvent de l'analyse de l'effet de
levier1, c'est-à-dire du mécanisme quiconsiste, pour
l'entreprise, à accroître la rentabilité de ses capitaux
propres en recourant partiellement à l'emprunt pour financer ses
investissements. La firme bénéficie d'un effet de levier positif
si le coût de l'emprunt (taux d'intérêt et coûts
annexes) est inférieur à la rentabilité des capitaux, et
d'un effet de levier négatif dans le cas inverse.
· Le crédit bail : est un mode de financement
rapide et souple qui n'entraîne pas d'immobilisation de fond, avantageux
dans le cas des technologies à renouvellement rapide (informatique).
Cependant son coût est généralement élevé
(sauf possibilité de déduction fiscale partielle).
b- Les choix du financement à court
terme
· Le crédit interentreprises : dont l'importance
varie avec la taille et le secteur d'activité de l'entreprise (important
dans le cas de la grande distribution) n'induit pas de charges fixes,
échappe au système bancaire, mais peut poser des problèmes
de trésorerie (aux PME et TPE notamment).
· Les crédits de trésorerie : comme les
autorisations de découverts bancaires sont souples et rapides mais leurs
coûts sont généralement élevés.
· L'affacturage : reporte pour l'entreprise le risque
d'insolvabilité du client sur le factor, mais le coût de cette
technique est relativement élevé.
· L'escompte et le CMCC : sont répandus car moins
risqués pour la banque (qui se retourne vers l'entreprise en cas de
défaillance du débiteur) mais le volume escomptable est
limité par un plafond.
SECTION 3 : CADRE THEORIQUE SUR LA TRESORERIE DE
L'ENTREPRISE
La trésorerie d'une entreprise, est la somme de tous les
avoirs et dettes à court terme. La trésorerie permet de :
· contrôler les entrées et sorties de fonds
;
· optimiser la gestion de trésorerie, dans un sens
de sécurité et de rentabilité ;
· s'assurer de la bonne application des conditions
bancaires : jours de valeur, frais appliqués sur flux de
trésorerie.
La gestion de trésorerie consiste à veiller,
à maintenir une liquidité suffisante pour faire face aux
échéances, tout en optimisant la rentabilité des fonds.
Le cadre théorique évoquée dans ce chapitre
permet de le comparer avec la pratique exercée à l'OCI.
CHAPITRE II : LA GESTION DE TRESORERIE DE L'OCI
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