B- Les dangers du
consumérisme
L'année 1960 est marquée par la crise de la
vache folle qui fait naître de nombreuses interrogations sur des
sujets comme l'alimentation, les qualités des produits. Une notion
voit le jour le consommateur citoyen ou consom'acteur avec pour principal
objectif comment consommer responsablement ?
Ce constat a d'ailleurs incité l'Organisation des Nations unies pour
l'agriculture et l'alimentation (FAO) à sonner l'alarme à
plusieurs reprises cette année, afin d'inciter l'industrie
agroalimentaire à revoir ses façons de faire en favorisant la
variété et le respect du patrimoine génétique
mondial pour assurer l'avenir de l'humanité et de ses enfants.
La
tâche vise à remettre en question l'approche utilitariste de
l'environnement qui guide actuellement les décisions des États,
des individus et des grandes entreprises.
Le problème, c'est que toute cette activité économique ne
tient pas compte des coûts à long terme liés à la
dégradation de la biodiversité. Ces coûts sont pourtant
là, mais on ne les comptabilise pas et, surtout, on ne les paie pas. Et
sans une politique active et restrictive qui va obliger à l'avenir
à cesser de faire des calculs à court terme, ce sont certainement
les générations futures qui vont en faire les frais.
De nos jours, on fait face à des situations
éminentes dont l'histoire n'est pas en mesure de donner l'explication.
Au tant bouches à nourrir les substances ne sont pas renouvelables et la
production devient bouclée.
Après les vaches surviennent les poulets et en ce
moment les porcs. Les écologistes se pointent le doigt visant les
utilisateurs d'OGM et des pesticides pour une production de masse sans en
rendre compte des externalités qui pourront en résulter.
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