Notre étude empirique est basée sur une recherche
quantitative, qui s'appuie sur l'utilisation d'un questionnaire comme mode de
collecte des données (voir annexe I).
En effet, l'objectif étant d'explorer la relation qui
peut exister entre l'environnement d'affaire en nouvelles technologies
d'information et de télécommunications et l'intention
entrepreneurial d'un ingénieur tunisien et de tester les
hypothèses avancées concernant cette relation et l'impact de cet
environnement sur l'intention d'entreprendre d'une autre part ; le choix du
questionnaire revient au fait qu'un tel outil permettrait d'interroger les
individus sur l'information voulue, qu'il permet par conséquent
d'obtenir une information précise et de la traiter statistiquement pour
l'interpréter par la suite. De telles caractéristiques font du
questionnaire un outil approprié à notre étude.
Notre questionnaire se compose de trois principales parties,
fondées sur les axes traités en théorie:
- La première partie vise à traiter la
sensibilité générale envers la création
d'entreprise. Celle-ci étant mesurée a partir d'échelles
de mesure des différents construits de notre modèle : variables
explicatifs et à expliquer, les items constitutifs des diverses
échelles, dont la mesure des possibilités des réponses
était désordonnés.
- La deuxième partie s'intéresse grâce
aux questions qui ont été soumises aux répondants des
caractéristiques personnelles de l'ingénieur tunisien. Elle est
composée de deux principaux thèmes : le profil du
répondant et le parcours professionnel. Elle devrait permettre de
connaître certaines caractéristiques des ingénieurs
interrogés telles que leur âge, leur expérience, leur
profil, leur parcours et carrière professionnelle, leur formation
académique, le profil entrepreneurial des parents ... et d'estimer leur
expérience et leurs connaissances et compétences. De telles
variables pourraient nous offrir un aperçu sur la catégorie
socioprofessionnelle des ingénieurs en nouvelles technologies en
Tunisie.
- La troisième partie s'intéresse à la
situation actuelle de l'ingénieur tunisien envers la création
d'une start-up en nouvelles technologies d'information et de
télécommunications.
Chaque partie comprenait un certain nombre de rubriques
composées de questions. Cette forme de questionnaire répondait
à la volonté de débuter par les questions d'ordre
général et de centrer progressivement l'interrogation sur des
questions plus précises, pour finir par des questions d'ordre personnel
.Les questions posées étaient de plusieurs types. En effet elles
sont en grande majorité fermées, afin d'obtenir l'information la
plus précise possible. La plupart d'entre elles proposent :
- Des choix multiples de réponse avec la
possibilité du répondant, dans certaines questions, de s'exprimer
avec l'intitulé «autre, merci de préciser »
- Des échelles d'opinion ont été
réservées à la mesure des variables entrantes dans notre
modèle Elles incitent l'ingénieur tunisien à exprimer son
degré d'approbation ou de désapprobation pour certaines
propositions. Nous avons opté pour des échelles de Likert
à 5 positions reflétant le niveau d'accord ou de désaccord
de l'ingénieur quant aux items proposés
Nous avons proposé une position moyenne dans les
modalités de réponses pour deux raisons. D'une part, les
échelles employées dans les études de l'intention
entrepreneuriale sont toutes des échelles de ce type (Emin,
2003)162. D'autres part dans certaines études, il est apparu
qu'il est de primordial de laisser le répondant de se positionner dans
une opinion intermédiaire pour avoir le maximum de nombre des
réponses (Emin, 2003)163.
Enfin, le questionnaire est accompagné d'une lettre
d'introduction dans laquelle nous nous présentons, nous expliquons
l'intérêt et l'objectif de la recherche, et nous nous engageons
à préserver la confidentialité des réponses.