Contrôle visuel régulier.
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Réception du riz
paddy : contrôle de la qualité
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Décharger les sacs sur des bâches et les ranger par
lot de producteur.
Contrôler l'identification des sacs (nom du producteur,
poids village, etc.) Contrôler la propreté du paddy : ouvrir 2
à 3 sacs par producteur et renverser le contenu dans une bassine ou sur
une bâche propre pour évaluer la qualité du riz paddy :
-Absence d'impuretés (corps
étrangers)
-Absence de balles vides
-Bonne couleur du paddy (couleur paille)
Contrôler le taux d'humidité (entre 12 et 14 %) avec
l'humidimètre :
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Risque d'achat de riz paddy sale, trop humide (moisissures et
perte de parfum) ou trop sec (taux de brisures élevé), non
parfumé (hors types).
Impossibilité d'identifier les fournisseurs en cas de
problème de qualité.
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Contrôle visuel par le chargé à la
transformation de l'ESOP.
Mesure du taux l'humidité (humidimètre) par le
chargé à la transformation de l'ESOP.
Rapprochement du volume et du poids (si poids faible / volume,
indication de la présence de beaucoup de balles vides).
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Mettre 1 ou 2 poignées de paddy dans l'eau et voir s'il
y a des surnageants.
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si taux d'humidité > 14 %, sécher le riz paddy
;
si taux d'humidité < 10 %, isoler les sacs et
décortiquer pendant la saison
humide.
Contrôler la pureté variétale : comparer les
contenus des 2 à 3 sacs avec un standard de IR-841 (taille, couleur,
etc.). Décortiquer quelques grains à la main et déguster
pour s'assurer de la
présence du parfum
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Risque d'achat de mélange de paddy de plusieurs
variétés (perte de parfum et altération du goût).
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Stockage
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Stocker sur des palettes et par tontine. Disposer les sacs en
quinconce.
Eviter tout contact des sacs avec les murs.
Créer des allées pour faciliter la
circulation de l'air et des personnes.
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Développement des moisissures
Reprise d'humidité et chocs thermiques. Difficulté
de contrôle et de traitement.
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Contrôle régulier du stock (au moins 2 fois par
mois).
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Déstockage
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Relever le taux d'humidité :
Si TH>14% passer au séchage
Si TH compris entre 12% et 14 % passer au vannage
épierrage (si nécessaire)
Si TH<10%, attendre reprise d'humidité avant le
décorticage
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Si TH>14%, difficulté au décorticage (faible
taux d'usinage, présence de paddy dans le riz blanc, etc.).
Si TH<10%, taux de brisures élevé.
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Mesure du taux l'humidité
(humidimètre) par le chargé à la
transformation de l'ESOP.
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Séchage
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Nettoyer les bâches
Etaler le paddy en fine couche sur les bâches.
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Risque de contamination (grains de sable).
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Contrôle visuel.
Mesure du taux l'humidité
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Remuer le riz paddy toutes les 30 minutes.
Reprendre le taux d'humidité (arrêter
l'opération quand TH est autour de 12%).
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Difficulté de faire séchage homogène du
paddy.
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(humidimètre) par le chargé à la
transformation de l'ESOP.
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Vannage - Epierrage
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Si le vannage - épierrage est nécessaire et si
vanneuse - épierreuse non disponible :
Former les femmes sur les techniques de
vannage-épierrage.
Les informer sur l'incidence de la
qualité du paddy sur le riz blanc.
Définir les normes du paddy propre attendu et les payer
en fonction de la qualité du travail.
NB : Les femmes ne doivent pas avoir leurs enfants sur les
lieux de travail. Elles doivent aussi mettre des cache- nez.
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Paddy avec des impuretés (sable, pierre, objets
métalliques, etc.)
Matériel de transformation endommagé. La
qualité du riz est compromise.
Baisse du rendement d'usinage
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Contrôle visuel : s'assurer que le paddy vanné et
trié est propre
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Décorticage
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Au démarrage du décorticage,
Vérifier les réglages au niveau de
la décortiqueuse (tamis, ventilateurs,
tambours, roulements, courroies, boulons).
Pour chaque lot à décortiquer, faire des tests
pour s'assurer du bon fonctionnement de la machine.
Disposer des sacs et des cuvettes
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Baisse du taux d'usinage.
Baisse de la qualité du riz blanc et taux de brisures
élevé.
Perte élevée.
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Assurer une maintenance
régulière des équipements de
transformation.
Contrôle visuel : surveiller le riz blanc
décortiqué, le son et les balles vides.
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propres pour recueillir le riz blanc mélangé.
Contrôler au fur et à mesure la qualité du
riz blanc et du son.
Arrêter l'opération quand la qualité du
riz blanc n'est plus assurée (riz dans le son ou paddy dans le riz
blanc).
Evacuer au fur et à mesure le son et les balles vides de
l'atelier.
Après chaque opération de décorticage,
nettoyer chaque partie de la machine pour enlever les résidus (nids
à charançons) et balayer l'atelier.
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Contamination.
Présence permanente de charançons dans
l'entreprise.
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S'assurer de l'évacuation régulière du son
et des balles vides.
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Fumigation du riz blanc mélangé (en cas de stockage
prolongé)
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Disposer les lots de riz blanc mélangé sur des
palettes.
Bâcher hermétiquement tout le stock à
fumiger.
Mettre au moins 3 comprimés de fumigant par m3
(par exemple "Celphos" ou "Dadyonum") dans des plats plastiques
déposés sous les palettes.
Laisser le produit agir pendant 72 h et aéré
l'enceinte après.
NB : Il est souhaité de fumiger en fin de semaine
(vendredi soir par exemple).
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Persistance des charançons ou autres insectes
contaminants.
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Contrôle visuel.
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Calibrage
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Tous les jours, nettoyer la trémie, les tamis et la caisse
de réception.
Vérifier la disposition recommandée
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Contamination
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Contrôle visuel.
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des tamis avant toute opération de calibrage.
Disposer des sacs propres pour
recueillir le riz calibré.
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Mélange de longs grains et de brisures.
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Tri
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Enlever les impuretés (sable, corps
étrangers, etc.) dans le riz calibré (longs grains
et couscous).
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Qualité du riz blanc est compromise.
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Contrôle visuel.
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Conditionnement
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S'assurer que la quantité du riz dans les emballages
correspond au poids indiqué sur les sacs.
Bien disposer les étiquettes dans les emballages.
Bien fermer les sacs (couture bien
droite) et couper les bouts de ficelle.
NB : Ne pas hésiter à reprendre le
conditionnement chaque fois qu'il est mal fait.
Les opérateurs doivent porter des
bouses et mettre des cache-nez pour garantir la qualité
l'hygiénique au produit.
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Crise de confiance du client. Produit non attirant sur le
marché.
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Contre pesée. Contrôle visuel.
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Fumigation
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Disposer les lots de riz blanc sur des palettes.
Bâcher hermétiquement tout le stock à
fumiger
Mettre au moins 3 comprimés de fumigant par
m3 (par exemple "Celphos"
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Persistance des charançons ou autres insectes
contaminants.
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Contrôle visuel.
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ou "Dadyonum") dans des plats
plastiques déposés sous les palettes. Laisser le
produit agir pendant 72 h et aéré l'enceinte après
NB : Il est souhaité de fumiger en fin de semaine
(vendredi soir par exemple).
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Entreposage
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Stocker le produit conditionné à l'écart des
produits bruts et semi-finis.
Disposer les sacs en quinconce sur des palettes dans une enceinte
bien aérée Maintenir le magasin toujours propre. Laisser des
allées pour circuler. Contrôler régulièrement le
stock.. Fumiger le riz conditionné après trois mois de
stockage.
Déstocker suivant le principe peps
(premier entrée, premier sortie).
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Contamination.
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Visiter régulièrement le lieu d'entreposage.
Contrôle visuel : ouvrir quelques sacs chaque mois.
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Convoyage
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Bâcher entièrement le produit au cours du
transport.
Eviter le contact avec d'autres produits au cours du transport
(huile, animaux, charbon, etc.).
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Contamination et emballage salis.
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Suivre le chargement depuis le départ jusqu'à
l'arrivée.
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