Points critiques
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Ce qu'il faut faire
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Sinon, il y aura...
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Action de contrôle
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Le choix de la variété
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Choisir une variété qui permet
d'obtenir du riz blanc qui correspond à la demande des
consommateurs ciblés.
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Difficultés de valoriser le riz sur le
marché.
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Test de dégustation.
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La production de
semences
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Etablir des contrats tripartites entre des producteurs
semenciers, la structure de certification et le RESOP.
S'assurer que les producteurs
semenciers utilisent des semences de bases de bonne
qualité fournies par l'organisme certificateurs.
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Semences de mauvaise qualité (absence de pureté
variétale, faible pouvoir germinatif,
dégénérescence de la variété et notamment
diminution du parfum, etc.) Insuffisance de la quantité de semences
mises en place, ce qui peut entraîner la reconduction de semences par les
producteurs.
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Certificat de l'organisme
certificateur.
Test de germination par l'ESOP Tests visuels par l'ESOP :
- vérification de la propreté de la semence
livrée ;
- vérification de l'homogénéité de la
semence livrée.
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Conservation et
stockage des semences
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Si la durée de stockage est supérieure à
2 mois, il faut conditionner les semences dans des sacs en toile de jute et
stockage dans un magasin bien aéré.
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Moisissures des grains et altération du goût.
Baisse du pouvoir germinatif des grains
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Tests visuels
Test de germination
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Le choix du sol
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Choisir des sols à forte capacité de
rétention en eau pour couvrir les besoins du riz pendant son cycle de
développement : sols riches en matières organiques, pas trop
sableux ni trop argileux.
Choisir des sols qui peuvent être
asséchés au moment de la récolte.
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Risque d'insuffisance d'eau au cours du cycle qui va
entraîner : grains de riz farineux, non matures.
Grains de riz fragiles et risque élevé de brisures
au décorticage.
Moisissures des grains et altération du goût.
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Visite par l'ESOP des bas-fonds choisis pour vérifier
leur potentiel rizicultivable.
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La préparation du sol
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Privilégier les labours à plats (si le
contexte s'y prête).
Réaliser des labours relativement
profonds et une bonne mise en boue.
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Risque de manque d'eau.
Développement précoce de mauvaises herbes dont
les fleurs vont se retrouver dans le riz.
Retard de croissance au niveau des plants (les plants vont
fournir plus d'effort pour puiser les éléments nutritifs du
sol).
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Visites des champs par l'ESOP.
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Le semis
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Bien choisir la période de semis.
Mettre les semences à disposition des producteurs
quinze jours avant la période de semis.
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Risque d'insuffisance d'eau pour le
développement des plants.
Risque que la récolte coïncide avec la période
de pluies.
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Vérifier que les travaux de
préparation du sol ont commencé avant la mise en
place des semences.
Identifier les producteurs qui ont semé en retard afin
de contrôler leur riz paddy de façon spécifique au moment
de l'achat.
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Les entretiens
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Réaliser au moins deux sarclages aux dates
recommandées et enlever les plants hors types.
Réaliser le démariage au cours du premier sarclage
(si semis direct).
Apporter des engrais si les sols sont pauvres.
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Développement des mauvaises herbes dont les fleurs et
les graines vont souiller le paddy.
Mélange de variété et diminution du
parfum.
Concurrence entre les plants et fragilité des grains
(risque élevé de brisures).
Paddy incomplètement rempli à cause
du déficit en éléments nutritifs des sols
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Visites des champs par l'ESOP.
Identifier les producteurs qui
n'ont pas bien réalisé les entretiens afin de
contrôler leur riz paddy de façon spécifique au moment de
l'achat.
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Chasser les oiseaux.
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(Fragilité des grains avec risque élevé de
brisures au décorticage).
Attaque des grains et développement de moisissures.
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La décision de
récolter
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Observer la maturité complète des
panicules (récolter au bon moment).
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Risque de fermentation qui va affecter la qualité
organoleptique du riz (altération du goût et perte du parfum).
Risque d'avoir des grains farineux. Risque de moisissures au
stockage. Risque de brisures au moment du battage.
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Contrôle visuel :
Les 2/3 de la panicule présentent une couleur de paille
(jaune doré).
L'axe de la panicule se courbe pour prendre une position
verticale.
Le paddy décortiqué manuellement présente un
aspect
vitreux, translucide et une
certaine fermeté. Dans ces
conditions, le taux d'humidité est compris entre 20 et
25 % et il est prêt pour la récolte.
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La récolte
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Commencer par récolter les plants hors types qui restent
dans le champ.
Couper la tige entre 10 et 15 cm du sol avec une faucille ou
un couteau tranchant (ne pas arracher).
Disposer les gerbes en tas.
Dans les bas-fonds non asséchés, disposer
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Mélange de variété et diminution du
parfum.
Présence de motte de terre et de sable dans le paddy.
Moisissures du paddy.
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Contrôle visuel :
propreté du paddy (absence
d'impureté et de corps étrangers) Absence de riz
moisi.
Mesure du taux d'humidité.
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les gerbes sur des bois afin qu'elles ne soient pas en contact
avec l'eau ou avec la boue.
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Le séchage au
champ
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Laisser les gerbes au soleil en tas pendant 9 à 10
heures ou à l'ombre pendant deux jours : taux d'humidité obtenu
compris entre 15 et 18 %.
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Si durée inférieure à deux jours,
séchage insuffisant et battage difficile avec risque de moisissures.
Si durée supérieure à deux jours, riz
paddy trop sec pour le battage et risque de brisures.
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Visite des poches de production par le chargé de suivi
des
producteurs de l'ESOP pour
s'assurer de la mise en application des
recommandations.
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Le battage
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Préparer une aire de battage sur un
endroit surélevé, décaper la surface et
damer (3 ou 4 jours avant le battage).
Faire un trou au milieu de l'aire de battage.
Battre quand le taux d'humidité est
compris entre 15 et 18 %.
Etaler une bâche sur l'aire de battage et recouvrir le
trou.
Battre légèrement les gerbes contre un tronc
d'arbre, un tonneau vide, un pneu ou une caisse.
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Présence de cailloux, de sable. Brisures du riz.
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Le séchage après
battage
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Sécher à l'ombre sur une bâche pendant
2 à 3 jours ( temps suffisant pour obtenir un taux
d'humidité compris entre 12 et 14 %).
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Si séchage incomplet, risque de
moisissures.
Si séchage en plein soleil et si séchage trop long,
risque élevé de brisures.
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Le vannage
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Vanner sur bâche et quand il y a du vent en absence de
vanneuse.
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Présence de cailloux et d'impuretés.
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Le conditionnement
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Conditionner le riz paddy dans les sacs de l'ESOP.
Respecter le poids pouvant être contenu
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Contamination du riz et apport de corps étrangers si
conditionnement dans des sacs déjà utilisés.
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Contrôle visuel des sacs.
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par le sac.
Inscrire sur chaque sac le nom du producteur.
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Perte de riz paddy à récupérer : apport de
corps étrangers.
Impossibilité de retrouver le fournisseur de riz
paddy de mauvaise qualité.
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Disposer les sacs sur des bois secs dans des chambres à
l'abri de la pluie.
Eviter le contact des sacs avec les murs.
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Contrôler l'identification des sacs (nom du producteur,
poids village, etc.) Contrôler la propreté du paddy :
-Absence d'impuretés (corps étrangers) -Absence de
balles vides
-Bonne couleur du paddy (couleur paille)
Contrôler le taux d'humidité (entre 12 et 14 %) avec
l'humidimètre.
Contrôler la pureté variétale
(comparaison avec un échantillon standard).
Décortiquer quelques grains à la main et
déguster pour s'assurer de la présence du parfum.
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Vérifier la propreté du véhicule.
Charger délicatement les sacs pour éviter les
déchirures et la chute des sacs en cours de route.
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Reprise d'humidité et risque de moisissures.
Risque d'attaque des termites.
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Impossibilité d'identifier les producteurs
défaillants.
Risque d'avoir un riz paddy de mauvaise qualité qui
donnera un mauvais taux d'usinage et un riz blanc de mauvaise
qualité.
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Risque de souillure.
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