b) L'impact prévisible vu de
l'intérieur :
A la fin du second semestre 2006, l'Algérie n'est pas
encore Membre à part entière depuis la reprise des
négociations en 2001.
L'Algérie, qui bénéficie autant du
soutien des USA que de l'UE dans son processus d'adhésion, est ainsi
invitée à faire des concessions tarifaires bien avant son
admission. D'autres concessions au plan socio-économique sont à
faire. Les efforts consentis n'ont pas été suffisants
malgré les programmes de modernisation des administrations notamment
douanière et des installations portuaires, l'entrée en vigueur du
nouveau code maritime et l'adoption d'un certain nombre de lois visant la
protection de l'environnement et la propriété intellectuelle.
L'Algérie sera maintenue, sous forme d'un marché
émergent et client potentiel, pendant toute une période de
quelques mois d'application des accords bilatéraux en guise
d'observation des comportements. En effet, les pays membres influents de l'OMC
exigeront toujours davantage de concessions de la part de l'Algérie
à un moment où la croissance mondiale est suspendue à la
reprise économique pour améliorer le sort des programmes de lutte
contre la pauvreté, les maladies et autres fléaux à
travers le monde.
Cependant, la promotion des exportations hors - hydrocarbures,
reste l'une des priorités du pays. C'est au centre de cette
problématique que se situe l'effort de mise à niveau en
Algérie. Au-delà des avantages comparatifs sur les coûts
de revient et le bas prix de la main-d'oeuvre, les produits nationaux butent
sur les barrières des normes auxquelles très peu
répondent.
L'impact prévisible d'intégration est fortement
lié à la promotion de la qualité des produits, la
maîtrise du savoir faire et l'accès aux nouvelles technologies en
vue d'une insertion dans le commerce mondial. Ainsi l'impact perceptible vu de
l'intérieur, est l'amélioration de la qualité des
produits, leur disponibilité, l'accès aux technologies de
production et de service en mesure de faciliter la maîtrise des
paramètres commerciaux
.
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