I.5) Analyse sommaire des principales composantes de la
balance des paiements
Selon les informations tirées du Microsoft Encarta
2006, il est courant de distinguer trois composantes à la balance des
paiements. Tout d'abord la balance des transactions courantes, qui
recense le solde de toutes les opérations liées directement ou
indirectement aux échanges internationaux de biens et services. À
ce solde s'ajoute celui de la balance des mouvements de capitaux non
monétaires, qui comprend l'ensemble des placements financiers
à long terme, ainsi que les investissements directs à
l'étranger. La somme de ces deux balances donne la balance des
paiements globale. Si cette dernière est excédentaire, cela
signifie que le résultat des échanges, qu'ils portent sur des
biens, des services ou des capitaux, se traduit par une entrée nette de
devises, que l'on retrouve dans les variations des réserves de
change détenues par les banques et la banque centrale.
Un État doit équilibrer ses recettes et ses
dépenses sur le long terme de façon à stabiliser
l'économie. Comme tout agent, un pays ne peut rester
éternellement en déficit et doit s'efforcer d'équilibrer
ses échanges avec le reste du monde. Un déséquilibre de la
balance des paiements, que ce soit un excédent ou un déficit,
peut engendrer deux types d'effets économiques.
Tout d'abord un effet revenu ; dans l'exemple
cité plus avant, l'excédent de la balance des paiements provoque
un afflux de devises qui vient augmenter le revenu national de la nation
susceptible d'être dépensé. Un déséquilibre
engendre également un effet prix ; l'excédent de
devises provoque un accroissement de la masse monétaire qui agit sur le
niveau des prix de façon proportionnelle (théorie quantitative de
la monnaie).
Dans l'hypothèse inverse, un pays en déficit
peut choisir de dévaluer sa monnaie pour rendre les exportations plus
compétitives. C'est le mécanisme de la dévaluation.
Celle-ci peut toutefois engendrer des conséquences négatives si
la hausse des exportations ne s'accompagne pas d'une réduction
proportionnelle des importations, qui, elles, deviennent plus chères.
Dans ce cas, le niveau de celles-ci a un effet inflationniste sur le niveau
général des prix.
I.6) Typologie de revenus : Enoncé et
Analyse
I.6.1) Revenu personnel
Dans une comptabilité nationale, agrégat
mesurant les revenus perçus par les ménages pendant un an, avant
paiement des impôts à charge des personnes physiques.
I.6.2) Revenu personnel disponible
Dans le compte de la nation, montant global du revenu que les
ménages peuvent dépenser, après déduction des
impôts frappant les personnes physiques.
I.6.3) Revenu National (RN)
Montant global des revenus versés aux facteurs de
production, en règlement de leurs services. Il mesure le coût,
pour l'économie nationale, de la production des biens et services finals
pendant une année.
I.6.4) Revenu National Brut (RNB)
Le Revenu National Brut (RNB) est le nouveau
terme désignant le Produit National Brut (PNB). Le
RNB est égal au PIB plus le revenu net
provenant des placements à l'étranger (moins les paiements
équivalents versés à des non-résidents qui
contribuent à l'économie intérieure).
RNB= PIB + Solde Extérieur
Les revenus nets sont formés des rendements faits sur
les investissements à l'étranger moins les rendements fait par
l'étranger sur notre territoire.
Il correspond à la somme des Produits Intérieurs
Bruts (PIB) aux prix du marché augmenté des
revenus primaires nets versés par le reste du monde. Le
RNB a largement remplacé le PNB en tant
qu'indicateur de richesse.
Le Revenu National Brut en parité de pouvoir
d'achat (PPA) est le RNB converti
à un taux de change qui permet de niveler les différents types de
prix entre pays. Un dollar exprimé en PPA a le
même pouvoir d'achat dans un pays donné qu'un dollar
américain aux Etats-Unis.
I.6.5) Revenu National Net
(RNN)
Egal au (RNB) diminue de la consommation de
capital fixe. Agrégat de revenu plus fidèle que celui-ci, car la
consommation de capital fixe n'est pas un revenu.
I.6.6) Revenu d'équilibre
(Ye)
Niveau du revenu qui, une fois atteint, tend à se
maintenir parce que l'offre globale est égale à la demande
globale envisagée, ou, selon une approche équivalente, parce que
l'épargne est égale à l'investissement privé.
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