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La place de l'enfant en droit français

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par Karinne OEHMICHEN
Université de Nîmes - Master 1 Droit privé 2007
  

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Extinction Rebellion

§ 5 - La séparation des frères et soeurs

Une loi récente prévoit que « l'enfant ne doit pas être séparé de ses frères et soeurs sauf si cela n'est pas possible ou si son intérêt commande une autre solution ».

Les séparations de fratrie étaient organisées très rarement tant cette séparation est mal supportée par les enfants.

Cependant, en contraignant les juges à faire évoluer sur ce point particulier, cette loi les obligera à motiver minutieusement leur décision en cas de séparation des enfants permettant ainsi à ces derniers de mieux comprendre, donc de mieux accepter une décision qui va presque toujours contre leur avis.

§ 6 - L'opinion de l'enfant dans les conflits familiaux

L'article 388-1 du code civil prévoit que « le Juge aux Affaires Familiales doit tenir compte de l'avis de l'enfant en cas de séparation des parents ».

Cela signifie que tout enfant, à condition qu'il soit capable de discernement, peut demander à être entendu par le juge qui n'a pas le droit de refuser de l'auditionner sauf par une décision dûment motivée.

En l'état actuel des choses, l'enfant ne peut pas participer pleinement au divorce de ses parents, ce qui a pour conséquence qu'il ne peut pas aller contre une décision qui lui déplaît, par exemple s'il préférerait habiter chez l'autre parent que celui qui a été désigné.

La loi prévoit également que ce que dira l'enfant ne pourra être utilisé dans le débat opposant les deux parents, ceci pour éviter que l'enfant soit utilisé dans les conflits ou que son avis soit soumis aux pressions parentales et/ou familiales.

Cependant, si la loi a prévu l'audition des enfants dans les cas de divorce, c'est seulement pour qu'ils puissent proposer leur description de leur environnement et donner leur avis sur leur présent et leur avenir, le juge n'a pas l'obligation de suivre l'avis de l'enfant et peut même prendre une décision qui va à l'opposé de ce que souhaite l'enfant.

De même, l'enfant doit savoir qu'il ne peut y avoir de confidences vers le juge puisque ce dernier a l'obligation de rédiger un rapport dans lequel il mentionne que ce sont les souhaits du mineur. En effet, l'enfant pourrait souhaiter dire des choses qu'il ne voudrait pas voir répéter à ses parents.

SECTION 2 - LE CONFLIT ENTRE PARENTS ET ENFANT

La notion du conflit entre des parents et leur enfant mineur renvoie à beaucoup de questions.

En effet, l'autorité parentale confère aux parents un ensemble de droits et de devoirs qui ont des conséquences diverses sur le conflit entre parents et enfant.

Lorsque les parents n'ont plus de pouvoir sur leur enfant, l'Etat prend le relais pour protéger l'enfant.

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