CONCLUSION
Nous voici arrivé au terme de notre réflexion
qui s'est inscrite dans la dynamique de la compréhension autour des
traités portant délimitation des frontières en
droit international.
Notre étude, dont le thème a porté «
sur des traités portant délimitation des frontières au
niveau régional. L'intangibilité des frontières africaines
et les moyens mis à la disposition des Etats en cas de menaces
étrangères ou internes sur leurs frontières » le
non-respect des traités portant délimitation des
frontières africaines, les conflits entre Etats africains sur la
question frontalière et les sécessions ; ont fait qu'un certain
nombre des questions ait été soulevé par nous :
? « Cinquante ans, quel bilan peut-on faire de
l'intangibilité des frontières africaines ? ».
? « Quelle va être la réaction d'un Etat
face à une menace étrangère d'un Etat frontalier sur la
question frontalière ? ».
? « Comment pourrait-il réagir si cette menace est
interne (sécession) ? ».
Ces questions se sont inscrites comme problématique de
notre étude, dans cette même logique en vue de répondre
provisoirement aux questions posées, les hypothèses
anticipées qui peuvent être soit, infirmées ou soit,
affirmées après observation et analyse du traité de Berlin
de 1885 portant sur le partage de l'Afrique et la délimitation des
frontières des pays africains ainsi que d'autres sources du droit
beaucoup plus récentes fournissent les réponses à quoi la
recherche n'a pas encore aboutit.
Alors anticiper d'abord les réponses puis les
contredire en suite serait mettre en brèche ses propres
pensées.
Par cet état de la littérature, nous faisons
recours à la méthode exégétique ou juridique en
sens que cette méthode nous permet d'avoir une compréhension des
textes et aussi la recherche de l'intention de législateur.
Mis à l'écart l'introduction
générale et la conclusion générale, notre
étude est subdivisée en deux chapitres : le premier a
brossé de façon détaillée les mots clés du
travail, qui est intitulé «généralités sur les
frontières et les traités portant délimitation des
frontières étatiques en droit international ». Dans le
deuxième chapitre il a été question de
«l'intangibilité des frontières africaines et les moyens mis
à la disposition des Etats en cas de menaces étrangères ou
internes sur leurs frontières ».
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Le droit tel qu'il s'appréhende et tel qu'il
s'étudie n'est pas à la portée de toutes les couches
sociales, d'où sa difficulté d'être connue par tout le
monde telle enseigne que les parties au contrat qui sont les nations africaines
par le biais de leurs dirigeants n'ont pas les mêmes niveaux ni moins les
mêmes capacités intellectuelles face à la connaissance des
droits et obligations découlant du principe de l'intangibilité
des frontières.
De ce fait, nous demandons à l'Union Africaine de
veiller à la mise en application stricte du principe de
l'intangibilité des frontières étatiques.
Dans le même ordre d'idées, nous suggérons
de même que l'Union Africaine et la Cour Internationale veillent au
respect des mesures prises dans leurs ordonnances et jugements.
Que l'Union Africaine veille à bien étudier tous
les paramètres afin d'éviter des conflits post-sécession
avant d'organiser un referendum d'autodétermination, mais aussi de bien
faire comprendre à toutes les couches sociales en montant des programmes
des cours accélérés sur le referendum
d'autodétermination dans les langues comprises par les populations, mais
aussi de sanctionner sévèrement un Etat qui rependra le sang de
ses compatriotes parce que ces derniers ont nourri des ambitions
sécessionnistes.
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