CDJP/Uvira
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La CDJP/Uvira a eu les mérites d'aider la population
d'Uvira à réaliser certaines actions à savoir :
ü Exécution du projet de rétablissement de
la paix par le rapprochement et la participation citoyenne en territoire
d'Uvira en 2006-2007 ;
ü Plaidoyer contre les violences sur toutes leurs formes
en 2003 ; il s'agit d'un nombre de plus ou moins 150 filles et femmes
à travers le territoire ;
ü Sensibilisation des communautés locales au
respect de droit de l'enfant et à la prévention aux violences
faites à la femme de 2004-2005. Il s'agissait ici de diffuser les
communiqués à travers les Eglises afin de les inciter à
cette sensibilisation ;
ü Monitoring sur la réinsertion des
rapatriés dans les zones de retour en 2006 au sein de la population
d'accueil ;
ü Sensibilisation des rapatriés et des
communautés d'accueil sur la réintégration sociale, les
droits et devoirs des rapatriés en 2006 ;
ü Assistance psychosociale, juridique et médicale
des femmes et filles victimes qui sont assistées ;
ü La CDJP assiste les victimes par des conseils tout en
les montrant qu'elles sont aussi des filles et des femmes comme les
autres ;
ü Elle assure la prise en charge des femmes et enfants
issus de violences sexuelles pendant deux ans ;
ü Elle prend en charge les soins médicaux des
enfants et leurs mamans.
ü Elle accompagne les victimes afin de punir les
coupables ;
ü Organisation de la population pour la gouvernance
participative depuis 2007, ici la CDJP montre le bien-fondé de
l'État tout en démontrant les rôles de citoyen dans la
bonne gouvernance et cela à travers la sensibilisation ;
ü Dans le cadre des conflits intra ou intercommunautaire,
la CDJP a résolu le conflit entre Bashi et les pygmées à
Kamanyola en 2007. Un conflit lié à la discrimination. Jusqu'ici
ce conflit n'est plus signalé ;
ü À Luvungi, le conflit lié aux parcelles
entre la communauté Fuliru a été résolu en 2006;
ü A Bwegera où le conflit de pouvoir opposé
le notable et Mr Byamungu qui conduisait un groupe des habitants à
contester le pouvoir de notable et d'amener les habitants à la
révolte dans le groupement de Kakamba en 2006;
ü Résolution d'un conflit intra personnel à
Luvungi entre les frères catholiques de la paroisse sainte famille et le
Dr Mulimbalimba, médecin à l'hôpital général
de référence d'Uvira qui ne voulait pas que le tuyau de la
canalisation d'eau puisse traverser dans sa concession à Luvungi en
2008;
ü À Uvira centre, la CDJP a résolu le
conflit qui opposait les ex-combattants aux autres communautés se
trouvant à Kala et à Rutemba vers l'an 2009.
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La CDJP/Uvira présente plusieurs limites dans
l'exécution de ses tâches :
ü D'abord cette structure ne couvre pas l'étendue
du territoire d'Uvira alors qu'elle a la mission de couvrir le
territoire ;
ü L'appartenance à une confession religieuse est
au départ une faiblesse, car cette attitude l`empêche de
matérialiser ses objectifs ;
ü Le niveau d'étude très bas des membres de
CLM, qui ne s'appuient qu'à la petite formation
irrégulière ;
ü La négligence de recherche action participative
pendant le processus de transformation des conflits ;
ü Intervention dans plusieurs domaines, celle-ci
l'amène à oublier d'autres secteur ;
ü Absence de collaboration entre les agents de la
CDJP ;
ü La mésentente caractérisent le personnel
de l'organisation ;
ü Difficulté de gestion des fonds octroyés
par les bailleurs de fonds ;
ü La négligence de relation entre les
communautés locales et les groupes armés actifs dans la
région ;
ü Plus grand nombre des fidèles catholiques dans
les sous structures de la CDJP (CPJP, CLGP, CLM, PIP etc.) ;
ü Les conditions de travail sont difficiles ;
ü L'existence des groupes informels dans
l'organisation ;
ü Incapable d'engager des discussions ouvertes avec les
communautés après une série de troubles observés
dans la région suite aux cas de pillage ou des massacres signalés
dans telle communautés ;
ü Incapacité de dégager une justice
distributive lorsque son Eglise est partie prenante au conflit.
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RIO
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Le RIO a exécuté plusieurs actions dans le
territoire d'Uvira, mais beaucoup sont bien plus dans les grands-lacs. Sa
vision est de faire des grands-lacs une région stable, paisible et
juste. Elle se fixe pour mission de devenir un centre de
référence pour la promotion de la paix qui accompagne les
communautés locales.
Pour le cas d'Uvira, voici quelques actions :
ü Organisation de symposium international pour la paix
réunissant les acteurs de la société civile du Rwanda, du
Burundi et de la RDC ;
ü Séminaire/atelier sur les outils
d'éducation à la paix ;
ü Faire exposition et formation sur les outils
d'éducation à la paix ;
ü Reconstruction de la cohésion sociale, programme
de renforcement des compétences et des stratégies d'actions des
artisans de paix dans les pays des grands lacs africains ;
ü Programme de renforcement des compétences en
éducation à la paix ;
ü La promotion des services de l'Eglise du christ au
Congo au développement et à la culture de la paix ;
ü Programme de réhabilitation d'un réseau
scolaire.
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Le RIO affiche des faiblesses suivantes dans
l'exécution de ses tâches :
ü Appartenance aux Eglises protestantes ;
ü Le fait d'aborder un champ trop vaste, amène
cette organisation à ne pas atteindre ses objectifs. Ils se basent sur
des formations des activistes de paix sans tenir compte de leur appartenance
tribale ;
ü Insuffisance des résultats. Des chercheurs
engagés pour la sortie de crise sont incapable de traduire les ouvrages
dans les langues locales afin de permettre l'accessibilité à tous
les membres de la communauté ;
ü Les interventions de RIO se limitent dans le milieu
à forte densité démographique ;
ü Incapacité d'engager des discussions ouvertes
avec les communautés après une série de troubles
observés dans la région suite aux cas de pillage ou des massacres
signalés dans telle ou telle communauté ;
ü Incapacité de dégager une justice
distributive lorsque son Eglise est partie prenante au conflit.
ü La majorité des activistes de paix sont des
jeunes alors que ceux-ci sont marginalisés dans nos
sociétés. Les coutumes les traitent des
inexpérimentés dans les problèmes sociaux.
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ADEPAE
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Cette organisation travaille avec l'appui de Life Pease
&Institute. En ce qui concerne les réalisations, l'ADEPAE a mis en
place les cadres de concertation intercommunautaire (CCI). Ces CCI sont au
nombre de 4. Ils sont installés à Bukavu, chef lieu de la
Province, à Baraka et en Minembwe en territoire de Fizi et à
Uvira ;
ADEPAE organise des réunions de CCI, ces derniers
deviennent des cadres viables de référence des communautés
pour la gestion des conflits locaux, dotés des compétences
techniques de négociation et ou médiation. C'est ce cadre de
concertation que l'ADEPAE dote le statut de résoudre le problème
lié au conflit.
Formation des milliers des femmes sur la gestion des conflits
dans le milieu ;
De 2010-2016 : elle a organisé 102 rencontres de
médiation et négociation réunissant au total 264
participants dont 108 femmes. Ils ont identifié 555 conflits dont 286
résolus.
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Ses faiblesses sont :
ü La présence massive de deux communautés
dans l'organisation (babembe et banyamulenge) ;
ü La grande partie des réalisations est
orientée dans le territoire de Fizi;
ü L'insuffisance des résultats dans le compte de
la transformation de conflit dans le territoire ;
ü L'incapacité de gérer les conflits dans
son rayon d'action ;
ü La persistance des conflits dans son rayon
d'action .
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