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Etude de l’efficacité des biopesticides à  base de graine de neem et virus mavi npv sur les insectes ravageurs du niébé. Cas de maruca vitrata et clavigralla tomentosicollis à  la station de cerra/maradi.


par Souleymane LAMINOU ADAMOU
Université Dan Dicko Dankoulodo de Maradi-Niger - Licence en Agronomie Générale 2015
  

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1-1-2-4 Hydrographie et ressources en eau de la région de Maradi

La région de Maradi constitue un territoire qui renferme un réseau hydrographique important. La zone comprend trois (3) grands bassins hydrographiques : le Goulbi de Maradi ; le Goulbi N'Kaba ; la vallée de la Tarka.

Le réseau hydrographique est important mais n'est fonctionnel que dans la partie méridionale de la zone (Goulbi de Maradi et sud du Goulbi N'Kaba). Le reste du réseau est fossile (vallée de la Tarka et partie nord du Goulbi N'Kaba).

Une quarantaine de mares parsèment la région de Maradi, dont quatre seulement sont permanentes parmi lesquelles les plus importantes sont : "le lac de Madarounfa" dans le Sud-ouest de la région et la grande mare d'Akadaney à l'extrême Nord. La première est à vocation agricole, la seconde à vocation pastorale (SRAT, 2008).

La région de Maradi ne dispose que de très peu de cours d'eaux permanent, mais les ressources en eaux sont facilement accèssibles en particulier grâce aux trois grandes vallées longitudinales qui la traversent : le Goulbi Maradi, le Goulbi N'Kaba, et la vallée de la Tarka. Les lits de ces vallées sont parcourus par des cours d'eaux temporaires pendant la saison des pluies. A ces vallées s'ajoutent le "lac de Madarounfa" (le plan d'eaux le plus important de la région, 600 à 800 ha de superficie selon les saisons), la mare d'Akadaney et de nombreux coris (SRAT, 2008). En plus, le sous-sol de la région repose sur quelque quatre systèmes aquifères mais essentiellement sur la nappe du continental intercalaire Hamadien. A l'extrême sud, on trouve cependant la nappe discontinue sur socle. Ce qui confère à la région de Maradi une énorme potentialité en eaux souterraines même si leur accessibilité pose quelques problèmes dans les parties Sud (Socle) et Nord de la région (profondeur et gaz). Ce qui explique une certaine disparité dans la couverture des besoins en eau (SRAT, 2008).

1-1-2-5 Organisation socioculturelle

Historique : L'historique de l'installation des populations dans la région est lié à celui des Etats Haoussa ayant profondément marqué l'émergence des Etats dans le Soudan Central desquels les provinces du Katsina et du Gobir de Maradi tirent leurs origines. En effet, l'Etat

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de Katsina de Maradi est fondé en 1807 par les rois Haoussas expulsés de l'Etat de Katsina du Nigeria par le djihad des peuls. Mais ce sultanat ne représente pas la seule puissance de la région, il y a également le Gobir qui était situé entre le Niger et le Nigeria (SRAT, 2008). Organisation de la chefferie traditionnelle : Maradi est structurée autour de deux chefferies traditionnelles très puissantes : Katsina et Gobir. Les successeurs sont désignés parmi les membres de la dynastie royale et sont chargés de la sécurité des populations et de l'arbitrage des conflits. Ils servent d'intermédiaires entre les autorités modernes et les populations (SRAT, 2008).

De 1807 à nos jours 23 sultans de Katsina se sont succédé dont le premier fut Dan Kasawa Agouaragi et l'actuel est Maremawa Elh Ali Zaki au pouvoir depuis 2004.

Population : La population dela CUM est estimée en 2012 à 442 434 habitants dont 217 206 femmes et 225 228 hommes (RGP/H, 2012), avec un taux d'accroissement annuel moyen pour la région de 3,7% contre 3,9% au niveau national (RGP/H, 2012). La concentration humaine, est également l'une des plus élevée de la région avec 195 hts/km2.

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