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Etude de l’efficacité des biopesticides à  base de graine de neem et virus mavi npv sur les insectes ravageurs du niébé. Cas de maruca vitrata et clavigralla tomentosicollis à  la station de cerra/maradi.


par Souleymane LAMINOU ADAMOU
Université Dan Dicko Dankoulodo de Maradi-Niger - Licence en Agronomie Générale 2015
  

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1-1-2-6- Composition ethnique et linguistique

Composition ethnique .
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Les katsinawa et les Gobirawa sont majoritaires dans la Région de Maradi. Parmi les katsinawa on dénombre plusieurs sous-groupes : des Barebari (Kambarin Barebari), les Zanfarawa, les Kabawa, les Tazarawa, et les Maradawa. Les Peulhs, les Adarawa originaires de la région de Tahoua et les Arawa venus de la région de Doutchi (SRAT, 2008). Composition linguistique :

Le Hausa demeure la langue la plus parlée dans la région. On estime à plus de 90% de la population qui parle ce dialecte. Les autres dialectes les plus courants sont le Zarma, le Fulfuldé, le Tamasheq et l'arabe. L'utilisation du Français comme langue officielle facilite l'intégration des minorités étrangères qui s'efforcent de maîtriser les dialectes les plus usuels (SRAT, 2008).

1-1-2-7 Activités économiques

Les principales activités économiques de la Région de Maradi reposent sur l'agriculture et l'élevage qui occupent plus de 80% de la population (SRAT, 2008). En plus de tout cela, il existe d'autres activités économiques non moins importantes : le commerce, l'artisanat,...

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1-1-2-7-1 Agriculture

Une des caractéristiques agricoles majeures de la région de Maradi est la quasi disparition de la jachère et les difficultés à trouver, ou à appliquer des alternatives aux différentes fonctions qu'elle jouait. On est ainsi passé d'un système de culture à jachère à un système de culture quasi - permanent à faible intrant.

En effet, les systèmes de production dans la région sont pour l'essentiel extensifs et fonction de l'environnement (climat, facteurs édaphiques, accroissement de la population) et de l'évolution des itinéraires techniques. Ainsi, au Nord (Dakoro, Mayahi), là où les conditions pour une bonne récolte semblent réunies, les superficies mises en culture peuvent être importantes selon les disponibilités en main d'oeuvre : 250 000 à 300 000 ha ; 100 000 à 200 000 ha et 20 000 à 25 000 ha respectivement pour le mil, le sorgho et le niébé (RGAC, 2007). A l'extrême sud, le caractère soudanien de la zone réduit la contrainte pluviométrique, mais l'agriculture reste fortement dépendante des possibilités d'apport en fumure organique et minérale des terres. Le niveau de technicité est relativement plus élevé du fait d'une présence marquée des projets de développement rural, mais l'équipement des paysans en matériel agricole progresse lentement. Les rendements de culture sont globalement faibles.

Les cultures de contre saison quant à elles sont très peu développées dans la région et sont pratiquées le long des vallées du Goulbi N'Maradi et Goulbi N'Kaba. Elles concernent surtout le tabac, la canne à sucre et les légumes.

1-1-2-7-2 Elevage

L'Elevage au Niger représente près de 13% du P11B national et près de 40% du P11B agricole. Au niveau national, le nombre de têtes de bétail s'élève à 31 millions, la Région de Maradi hébergeant près de 16% du cheptel national, estimé à environ 5 millions d'animaux (SRAT, 2008).

Le cheptel de Maradi est principalement constitué de bovin, d'ovin, de caprin, de camelin, d'asin, d'équin et de volaille. Son évolution a été influencée par les différentes périodes de sécheresses. La production vise plusieurs objectifs dont les plus importants sont: La production de viande, la production laitière, les cuirs et peaux, l'épargne, la fourniture d'énergies (les travaux agricoles, le transport) et enfin la production du fumier.

Les principales races élevées sont constituées de :

- Zébu Azawak, le zébu Sokoto et de la race Bororo chez les bovins, ils se rencontrent dans toute la région, même si la race Bororo est particulièrement recherchée par les peuls du même nom,

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- Mouton du Sahel plus spécifiquement les races Bali Bali et Oudah pour les ovins, - Pour les caprins c'est surtout la chèvre rousse dans la zone sud. Elle fait la renommée

de la région dont elle porte le nom. Elle est élevée par les sédentaires tandis que la

chèvre du Sahel est élevée par les nomades et les transhumants (SRAT, 2008).

- Le camelin le plus rencontré est le chameau de l'Azawak vivant, dans la vallée du même nom.

- Chez la volaille on rencontre la poule locale, la poule importée et leur métissage, la pintade locale, le canard, l'oie et le pigeon.

Il faut noter que la part de l'élevage dans l'économie familiale de la population de Maradi serait d'environ 15 % dans le budget du ménage (SRAT, 2008).

1-1-2-7-3 Pêche

Parmi les quarante-trois (43) mares que compte la région, seules la mare de Kourfin Koura, le lac de Madarounfa, la Retenue d'eau de Rafin Wada et la mare d'Akadaney sont permanentes et l'activité piscicole s'y pratique. A côté de ces mares, il existe aussi de nombreuses mares semi-permanentes où la pêche est aussi pratiquée. La pêche saisonnière se pratique aussi intensivement au niveau de certaines vallées des Goulbi N' Maradi et Goulbi N'Kaba (SRAT, 2008).

1-1-2-7-4 Artisanat

Maradi est l'une des régions où l'artisanat est le plus diversifié. Les filières qui font sa renommée artisanale sont : la boucherie, la maroquinerie, tannerie, poterie, etc.

En effet, de Nguiguimi à Niamey, c'est seulement dans la région de Maradi que l'on peut trouver les mortiers à sculptures. En plus certaines filières comme celle de la confection des mortiers sont pratiquées au détriment de la préservation de ressources forestières. La confection se faisait à base d'espèces en voie de disparition (Diospiros mespilifore et de Prosopis africana) pendant des longues années, mais aujourd'hui ces mortier se font à base de Piliostigma reticulatum (SRAT, 2008).

1-1-2-7-5 Commerce-Industrie

Le commerce constitue l'activité qui draine la majeure partie de la population de la CUM, c'est qui avait fait d'ailleurs de la ville, la capitale économique du Niger dans les années 1980.

Plus d'une vingtaine d'industrie agro-alimentaire, chimique, cuirs, métallique et matériaux de construction ont été créés malgré l'adoption de mesures et de réformes visant à l'amélioration

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des conditions de création, de réhabilitation et de développement des unités industrielles les résultats restent mitigés. Ces unités ont été créées par des promoteurs privés nigériens et étrangers. Il faut ajouter à ces unités, une vingtaine de boulangeries modernes et artisanales en activité dans la Région de Maradi (SRAT, 2008).

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