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La république démocratique du Congo et le défi planétaire du réchauffement climatique. Responsabilités et opportunités conventionnelles internationales.


par Matthieu MUKENGERE NTAKALALWA
Université de Kinshasa - Diplôme d’Etudes Supérieures en Relations Internationales 2018
  

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N. La Conférence de Cancún « COP16 » en 2010

La 16ème Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique (COP 16) s'est déroulée du 28 Novembre au 11 Décembre à Cancún (Mexique). Elle a réuni 193 pays placés sous l'égide de l'ONU. L'enjeu majeur de la conférence était de faire adopter par la convention-cadre des Nations unies l'Accord politique de Copenhague, et de décider de la suite à donner au Protocole de Kyoto dont la première période d'engagement s'achève fin 2012. Il s'agissait également de restaurer la confiance dans le multilatéralisme et de démontrer la capacité du système des Nations Unies à aboutir à des résultats concrets.

? Les mesures adoptées

? Le soutien des pays en voie de développement

Une des principales décisions est l'allocation d'un Fonds Vert de 100 milliards de dollars par an pour aider les pays en voie de développement à lutter contre les changements climatiques et la déforestation. Pour le moment, les précisions sur le financement de fonds n'ont pas été annoncées mais plusieurs pistes ont été évoquées. Ce fonds pourrait être financé par une taxe sur les transports internationaux ou une taxe sur les transactions financières. De nouvelles discussions à ce sujet devraient avoir lieu lors du prochain sommet du G20 présidé par la France. D'autres mesures pour les pays en voie de développement ont été prises, notamment l'incitation au partage des technologies en matière d'énergies renouvelables et l'institution d'un comité pour l'adaptation aux effets du changement climatique en vue de guider ces pays.

? Le maintien de l'objectif de limiter l'augmentation de la température à 2°C

L'Accord de Copenhague est désormais intégré à la Convention sur le climat, et plusieurs de ses recommandations pourront être mises en oeuvre. L'Accord de Cancún réaffirme ainsi l'objectif de limiter à 2°C l'augmentation de la température du globe à la fin du siècle. Le texte inclut la possibilité de renforcer l'objectif global à 1,5°C à la même échéance, suivant les rapports que

146 https://www.connaissancedesenergies.org/bilan-de-la-conference-de-cancun-sur-le-climat consulté samedi, le 17

Mars à 12h35'.

[141 ]

fournira le Groupe Intergouvernemental d'Experts de l'ONU sur l'Evolution du Climat « GIEC ». La première révision doit démarrer en 2013 et s'achever en 2015.

? Les résultats

L'Accord de Cancún a fait l'objet d'un consensus malgré la voix discordante de la Bolivie qui a refusé de cautionner toute augmentation de la température du globe même limitée. Il a été globalement bien accueilli par les Etats participants à la Conférence et également par les Associations influentes sur le thème du réchauffement climatique. Quelques Associations écologistes ont malgré tout estimé qu'il s'agissait d'un Accord « a minima ».

Cette Conférence a néanmoins révélé un point de désaccord important autour de la question de la prolongation du Protocole de Kyoto. En effet, le Japon, la Russie et le Canada notamment, menacent de ne pas le prolonger leur engagement qui prend fin officiellement en 2012. Ils réclament la signature des deux principaux pays consommateurs mondiaux, la Chine et les États-Unis146.

La COP16 et la CCNUCC affirment, par conséquent, que la mise en oeuvre des activités de REDD+ devraient inclure la promotion et le respect des droits des peuples autochtones et des membres des communautés locales ainsi que la participation pleine et effective des parties prenantes concernées, en particulier, celle des peuples autochtones et des communautés locales. La mise en oeuvre de la Déclaration des Nations Unies sur les Droits des Peuples Autochtones est essentielle pour fournir les bénéfices de REDD+ aux peuples autochtones. L'implication des parties prenantes au niveau local, en particulier les femmes, et le respect des droits et intérêts des communautés locales seront importants pour la durabilité, à long terme, des efforts entrepris. Il existe, au sein des Gouvernements et communautés autochtones et locales, un besoin de renforcement des capacités sur les problématiques et droits autochtones. Cela devrait comprendre l'éducation, la sensibilisation, le transfert des connaissances et le renforcement des compétences entre les communautés autochtones.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery