4.3 IMPLICATION
En effet, tout naturellement, il est judicieux de rappeler que
l'économie se nourrit de deux activités suprêmes (la
production et la consommation). Concernant la libéralisation
financière et surtout en évitant les effets pervers de la
récession financière, nous pouvons nous impliquer en cherchant
les mécanismes qui boosteraient l'économie pour donner un peu
plus de circulation aux biens et aux services (Dixit
l'éminent professeur KALABA BIN SANKWE).
Situons-nous dans l'optique d'une société de
consommation non dualiste (économie monétarisée et non une
économie traditionnelle) dans une société où il n'y
a pas d'avantage sans contrepartie, où on ne peut pas consommer sans
avoir produit. En misant sur le comportement des agents, cette situation va
nous amener à prôner une variation positive de taux
d'intérêt qui entraine une augmentation de l'épargne et
l'investissement avec « KALABA B. 5 (2018-2019)
».
En outre, la monnaie peut influencer le niveau
d'activité économique en modifiant la richesse des agents et par
elle leurs consommations. Ces dernières sont notamment composées
des patrimoines financier et immobilier. Lorsque l'offre de la monnaie
augmente, les agents peuvent estimer disposer de trop des liquidités et
souhaiter affecter le surplus en achetant des titres financiers, c'est à
dire actions et obligations, ou immobiliers. Concernant plus
spécifiquement les actions de changement dans la politique
monétaire, celles-ci peuvent entrainer des profits ou pertes en capital
« KALABA B. 5 (2018-2019) ».
57
développement économique, mais aussi la
matérialisation de la politique économique qui doit mettre fin
à ce dualisme financier. Celui-ci est donc implicitement
considéré comme la cause du sous-développement
économique duquel de nombreux pays sont censés sortir une fois le
dualisme financier disparu « DIAKA FAKO Grace (2011)
».
La stratégie de la libéralisation
financière est un modèle important de réussite aux pays
développés, elle est favorable par le fait qu'elle permet aux
institutions libéralisées d'avoir l'autonomie de la prise de
décision dans leurs transactions et surtout aux entreprises
financières qui leur permettent de jouer avec le jeu de la conjoncture
en fixant, tout comme en prenant des décisions librement dans
l'amélioration de leur rentabilité. Le respect de cette
stratégie est due suite à l'arbitrage de l'autorité
étatique partant de sa supériorité dans le respect de
risque de perte de lisibilité et transparence de niveau de la nature du
capital privé et du capital public dans l'investissement
économique du pays.
Par contre, les pays africains en majorité ont du mal
à appliquer la théorie de la libéralisation
financière partant d'un environnement incertain qui est expliqué
par l'instabilité politique et économique qui les rendent
dépendants, d'où le développement s'engage sur les
réformes économiques touchant le système d'ouverture
financière et de stabilité politique. La libéralisation
financière génère les résultats positifs que l'on
en attendait d'elle, le concept a progressivement évolué. Cette
évolution s'est faite autour de deux pôles principaux : la prise
en compte de l'état de l'économie et l'intégration des
nouvelles théories apparues ces vingt dernières années.
Les réussites de ces politiques ont été attribuées
à la présence de conditions préalables nécessaires
à leurs succès. Ces conditions préalables sont
essentiellement au nombre de deux : un environnement relativement
macro-économique stable et une surveillance adéquate du secteur
bancaire « MBOMBO MBALA (2009) ».
Le système financier dans les années 2016
à 1019 relève une importance toute particulière dans les
efforts du développement de la croissance, ainsi notre pays la RDC vit
dans un système financier avec une abondance d'opportunités
d'investissement ; ce système évolue dans un cadre où
certaines politiques financières mises en place ne permettent pas aux
agents qui sont en incapacité de financement de profiter les
opportunités qu'offre notre pays.
Cette crise économique se manifeste par des baisses
consécutives du PIB commercialisé aussi par un gonflement de la
demande, un alourdissement du déficit des finances publiques et de la
balance de paiement suivi d'une persistance des tensions inflationnistes.
58
Cependant, le système de la libéralisation
financière en RDC présente un impact relativement positif,
beaucoup des choses restent à parfaire quand on analyse l'aspect de la
libéralisation financière qui présente la relation entre
préteur et emprunteur ne prouve pas toujours suffisamment le contrat
gagnant-gagnant entre les deux parties, mais nous montre que l'emprunteur est
toujours perdant pour le fait que les conditions, les procédures et le
taux d'intérêt fixé sans aucune réglementation
restent favorables au préteur pour le fait qu'il a déjà
maitrisé sa gestion de son portefeuille à risque.
|