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Conséquences de la libéralisation financière sur la croissance économique en RDC.


par Nathan KAYOMBO KANGULUMA A MUREZ
Université de Lubumbashi - Licence en Sciences Economiques et de Gestion 2019
  

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4.3 IMPLICATION

En effet, tout naturellement, il est judicieux de rappeler que l'économie se nourrit de deux activités suprêmes (la production et la consommation). Concernant la libéralisation financière et surtout en évitant les effets pervers de la récession financière, nous pouvons nous impliquer en cherchant les mécanismes qui boosteraient l'économie pour donner un peu plus de circulation aux biens et aux services (Dixit l'éminent professeur KALABA BIN SANKWE).

Situons-nous dans l'optique d'une société de consommation non dualiste (économie monétarisée et non une économie traditionnelle) dans une société où il n'y a pas d'avantage sans contrepartie, où on ne peut pas consommer sans avoir produit. En misant sur le comportement des agents, cette situation va nous amener à prôner une variation positive de taux d'intérêt qui entraine une augmentation de l'épargne et l'investissement avec « KALABA B. 5 (2018-2019) ».

En outre, la monnaie peut influencer le niveau d'activité économique en modifiant la richesse des agents et par elle leurs consommations. Ces dernières sont notamment composées des patrimoines financier et immobilier. Lorsque l'offre de la monnaie augmente, les agents peuvent estimer disposer de trop des liquidités et souhaiter affecter le surplus en achetant des titres financiers, c'est à dire actions et obligations, ou immobiliers. Concernant plus spécifiquement les actions de changement dans la politique monétaire, celles-ci peuvent entrainer des profits ou pertes en capital « KALABA B. 5 (2018-2019) ».

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développement économique, mais aussi la matérialisation de la politique économique qui doit mettre fin à ce dualisme financier. Celui-ci est donc implicitement considéré comme la cause du sous-développement économique duquel de nombreux pays sont censés sortir une fois le dualisme financier disparu « DIAKA FAKO Grace (2011) ».

La stratégie de la libéralisation financière est un modèle important de réussite aux pays développés, elle est favorable par le fait qu'elle permet aux institutions libéralisées d'avoir l'autonomie de la prise de décision dans leurs transactions et surtout aux entreprises financières qui leur permettent de jouer avec le jeu de la conjoncture en fixant, tout comme en prenant des décisions librement dans l'amélioration de leur rentabilité. Le respect de cette stratégie est due suite à l'arbitrage de l'autorité étatique partant de sa supériorité dans le respect de risque de perte de lisibilité et transparence de niveau de la nature du capital privé et du capital public dans l'investissement économique du pays.

Par contre, les pays africains en majorité ont du mal à appliquer la théorie de la libéralisation financière partant d'un environnement incertain qui est expliqué par l'instabilité politique et économique qui les rendent dépendants, d'où le développement s'engage sur les réformes économiques touchant le système d'ouverture financière et de stabilité politique. La libéralisation financière génère les résultats positifs que l'on en attendait d'elle, le concept a progressivement évolué. Cette évolution s'est faite autour de deux pôles principaux : la prise en compte de l'état de l'économie et l'intégration des nouvelles théories apparues ces vingt dernières années. Les réussites de ces politiques ont été attribuées à la présence de conditions préalables nécessaires à leurs succès. Ces conditions préalables sont essentiellement au nombre de deux : un environnement relativement macro-économique stable et une surveillance adéquate du secteur bancaire « MBOMBO MBALA (2009) ».

Le système financier dans les années 2016 à 1019 relève une importance toute particulière dans les efforts du développement de la croissance, ainsi notre pays la RDC vit dans un système financier avec une abondance d'opportunités d'investissement ; ce système évolue dans un cadre où certaines politiques financières mises en place ne permettent pas aux agents qui sont en incapacité de financement de profiter les opportunités qu'offre notre pays.

Cette crise économique se manifeste par des baisses consécutives du PIB commercialisé aussi par un gonflement de la demande, un alourdissement du déficit des finances publiques et de la balance de paiement suivi d'une persistance des tensions inflationnistes.

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Cependant, le système de la libéralisation financière en RDC présente un impact relativement positif, beaucoup des choses restent à parfaire quand on analyse l'aspect de la libéralisation financière qui présente la relation entre préteur et emprunteur ne prouve pas toujours suffisamment le contrat gagnant-gagnant entre les deux parties, mais nous montre que l'emprunteur est toujours perdant pour le fait que les conditions, les procédures et le taux d'intérêt fixé sans aucune réglementation restent favorables au préteur pour le fait qu'il a déjà maitrisé sa gestion de son portefeuille à risque.

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand