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Conséquences de la libéralisation financière sur la croissance économique en RDC.


par Nathan KAYOMBO KANGULUMA A MUREZ
Université de Lubumbashi - Licence en Sciences Economiques et de Gestion 2019
  

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4.2 DISCUTIONS DES RESULTATS

L'optimalisation des variables qui découle de nos auteurs se démontre par : la croissance de la production exprimée par le Produit Intérieur Brut qui dépend de l'accumulation du capital ou la formation Brute du capital qui dépend à son tour de l'épargne laquelle va disponibiliser les ressources nécessaires à l'investissement fonction du rendement du capital et du taux d'intérêt réel préteur des banques ainsi une augmentation de 1'inflation anticipée entraine une augmentation de l'investissement en réduisant le taux d'intérêt réel sur les prêts et renchérissement du coût réel du crédit décourage l'investissement.

Tableau N° 4 : Evolution des variables dans le temps

ANNEES

PIB Réel

INFLATION

COMMAGE

Ti
Réel

Tx Déb
Réel

Tx Créd
Réel

2016

3,22859727

23.6

5.83

2.5

-6.8

-22.5

2017

3,32859727

54.7

5.74

-34.7

-33.2

-50.6

2018

3,52025566

7.2

4.19

6.8

19.5

-2.0

2019

3,13380761

4.2

5.84

7.7

20.3

1.7

Source : Rapport Annuel de la BCC 2019

Il ressort dans notre étude que l'évolution du taux de croissance du PIB réel c'est-à-dire au Prix courant était de 31338076170 (le creux) et de 35202556672 (le pic) respectivement pour l'année 2019 et 2018 avec une moyenne de 33028144585,5 pour une tranche de 4 ans. Comparativement aux études menées par ISMAIL Ahmat Ali en 2016 au Tchad et Oualid LAJILI en 2015 en Tunisie et en Egypte, où le taux de croissance du PIB était respectivement de 42% (le creux) avec une moyenne de -4,37% et de 5% en 2007 puis a connu une baisse à environ 2% en 2009 en fin Mamane Boukari en Afrique Subsaharienne en 2014, le creux est de -1,76% et le PIC trop important à 62%.

Comme constat, de même que nous, cette évolution anormale du taux de croissance du PIB réel pourrait être expliqué par le fait que, suite aux bouleversements politiques et économiques qui ont sans doute entravé les processus d'ouverture financière, économique et politique dans ce pays, de nombreuses entreprises industrielles et commerciales ont dû cesser leurs activités, privant ainsi l'État de recettes fiscales dans la période après 2015.

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comparaison à ISMAIL Ahmat Ali au Tchad et Oualid LAJILI, le taux d'inflation était respectivement de 4% (le creux) avec une moyenne de 7% et de 4% en 2007 puis a connu une baisse à environ 1,8% en 2009 puis en fin Mamane Boukari en Afrique Subsaharienne en 2014, le creux est de -1,76% et le PIC trop important à 26%.

L'évolution du taux de chômage était de 4.19% (le creux) et de 5.84% (le pic) respectivement pour l'année 2018 et 2019 avec une moyenne de 5.4%. De même que nous, Oualid LAJILI en 2015 en Egypte et en Tunisie et Mamane Boukari en 2014 dans les pays d'Afrique du Nord et d'Afrique subsaharienne (Guinée-Bissau, Sao-Tomé et Principe, Somali et Soudan du Sud), ont trouvé des résultats proches des nôtres, respectivement 1% et 4.69% en moyenne, Boukari avec 2% et 7,26%.

Cette situation s'expliquerait par le fait que la politique de répression serait la cause de la montée du chômage dans les pays en développement dans la mesure ou de faibles taux d'intérêt réels encouragent la substitution du capital et ce d'après les travaux affirmés par Shaw (1973). En sus, l'instabilité politique agirait négativement et de manière significative sur le développement financier et social de ces pays.

Il ressort dans notre étude que, l'évolution du taux de l'inflation était de 0.74% (la dépression) et de 23773.13% (la tension) respectivement pour l'année 2015 et 1994 avec une moyenne de 1285.31% pour une tranche de 27 ans. Comparativement à nous, l'étude de Mr. ISMAIL Ahmat Ali en 2016 au Tchad avait fait ressortir une moyenne de 318,2% de taux d'inflation et Oualid LAJILI en 2015 dans les pays en voie de développement, il était de 547% en moyenne.

Cette évolution anormale du taux de croissance d'inflation pourrait être expliqué en particulier par la faiblesse de la capacité d'absorption de l'économie, de celle de l'offre nationale, de l'instabilité et des dettes extérieures.

A ce qui concerne l'évolution des taux d'intérêt, seul BOUKARI a fait une étude similaire quand à ce et présente une moyenne des taux directeur réels des Banques Centrales d'Afrique subsaharienne en 2003 avoisinant à 3,87%. L'évolution du taux d'intérêt réel en RDC est en moyenne négatif en 4 ans (2016-2019) au taux de -4,43%, 7,7% le pic en 2019 et le creux en 2017 au taux de -34,7%. La tendance reste similaire du Taux débiteur Réel et du Taux Créditeur réel pour les 4 années, le creux est respectivement de -33,2% et -50,6% en 2017 et le PIC 20,3% et 1,7% en 2018. La moyenne du Taux débiteur réel est de -0,05% et -18,35% du taux créditeur Réel.

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En effet, le taux d'accès aux services financiers est encore le plus faible en RDC. Les banques peinent à retrouver la confiance des consommateurs à cause d'insolvabilité et de manque de transparence, notamment sur la tarification des produits.

Le moins que l'on puisse dire est que les réformes économiques du gouvernement en vue de rétablir les équilibres fondamentaux du cadre macroéconomique ont permis d'assainir le secteur financier. A ce jour, l'architecture financière de la RDC a connu d'importants aménagements. C'est ainsi, par exemple, que le nombre de banques commerciales a sensiblement augmenté, plusieurs autres types d'institutions financières (institutions de microfinance, coopératives d'épargne et crédit, messageries financières...) se sont développés et le taux de bancarisation s'est accru. Par contre le taux d'inflation demeure toujours élevé, l'épargne ne suit pas car la détention de la monnaie locale ne présente pas une forme de sécurité maximale.

Nous pouvons de ce fait, observer le volume de la contribution des différents secteurs à la croissance du produit intérieur Brut en faisant abstraction de leurs composantes en guise d'appuyer notre contribution.

Tableau N° 5 : Contribution des différents secteurs à la croissance du produit intérieur brut

ANNEES

 

BRANCHES

D'ACTIVITES

 
 
 

Secteur Primaire

Secteur Secondaire

Secteur Tertiaire

PIB au Cout des facteurs

PIB au Prix constants

2016

14232480,4

8188339,2

123995975

34820417,4

37517392,4

2017

21071943,5

13388447,9

18328996,3

52789387,8

55676093,1

2018

29744921,7

18822655,8

24332550,3

72900127,7

76689272

2019

13493929,4

6952900,9

10296062,1

30742890,4

33223988,5

Source : BCC, d'après les résultats des travaux de la commission des études statistiques et les CN.

Le secteur primaire a enregistré la valeur de 13493929,40 contre une valeur de 29744921,70 ; 21071943,50 et 14232480.40 respectivement en 2018, 2017 et 2016, par contre le secteur secondaire est en baisse 6952900,90 en 2019 contre 8188339,20 en 2016 ainsi le secteur Tertiaire avec un apport plus élevé que le secteur secondaire, moins que le secteur primaire a réalisé une valeur en moyenne entre 2016 à 2019 de 44238395,93. Le PIB au cout des facteurs est intéressant en 2018 avec le pic d'une valeur de 72900127,7 et le creux en 2019 avec la valeur de 30742890,40 avec une moyenne de l'échantillon à la valeur de 47813205,8.

La théorie de la libéralisation financière est non seulement le parachèvement analytique des avis négatifs du paradigme dominant sur l'impact du dualisme financier sur le

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En fin le P11B au Prix constants est évalué avec une moyenne de 50776686,5 dont le pic est enregistré en 2017 avec 55676093,10 contre un creux en 2018 à la valeur de 76689272 en millier de CDF.

Ceci s'explique par le fait que le secteur primaire concentré par les activités liées à l'exploitation directe de la terre, contribue avec un pourcentage considérable car ce secteur regorge à son sein entre autre le secteur minier qui a un grand apport dans le P11B plus que par exemple le secteur tertiaire (basé sur les services), la plupart de ses services n'est pas dans la culture du grand public entre autres le secteur banquier, tourisme, etc.

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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle