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Conséquences de la libéralisation financière sur la croissance économique en RDC.


par Nathan KAYOMBO KANGULUMA A MUREZ
Université de Lubumbashi - Licence en Sciences Economiques et de Gestion 2019
  

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CHAPITRE TROISIEME : CONCEPT OPERATOIRE

Il sied, de rappeler que nous avons comme champ d'investigation le secteur financier de la RDC, nous nous limiterons à décortiquer de la période allant de l'année 2016 à l'année 2019, soit 4 ans.

3.1 RESUME DE L'ECONOMIE CONGOLAISE

Le rapport de suivi de la situation économique et financière 2016, 4ème édition de la Banque Mondiale, nous présente les informations sur l'évolution de l'économie congolaise de la manière suivante : Les données des dix premiers mois de 2016 montrent une baisse des recettes domestiques et un ralentissement des dépenses, mais avec des dynamiques asymétriques suivant les composantes. Les chiffres préliminaires pour les dix premiers mois de 2016 montrent une baisse des recettes domestiques totales de 5,9 % par rapport à la même période de 2015 alors que les dépenses n'ont diminué que de 0,02 %. Par conséquent, le déficit cumulé du budget est passé de 136 millions de dollars US en octobre 2015, à 250 millions en octobre 2016. Une tendance inquiétante en 2016, est la forte baisse des dépenses d'investissement qui en octobre 2016 représentaient, en cumulés, seulement une fraction (5,1 %) de leur montant en 2015. Par contraste, les dépenses primaires courantes cumulées ont augmenté légèrement de 0,08 % sur la même période. Le creusement du déficit de la RDC risque de compromettre les efforts de consolidation budgétaire menés par le gouvernement depuis 2011 jusqu'aujourd'hui. D'autre part, l'effondrement des dépenses en capital risque de compromettre les perspectives de croissance à long terme du pays (Banque Mondiale, Choc Exogène, Stabilité Macroéconomique et Développement : Options de Politique Economique).

A court et moyen terme, les tensions politiques prolongées et les perspectives économiques mondiales moroses freineraient la croissance en RDC : Les projections prévoyaient une croissance économique de 5 % en moyenne en 2017-2018 qui ne s'est pas toujours réalisée ; mais elle a été observée au-dessus du niveau le plus bas observé en 2016, mais nettement en dessous de la moyenne observée entre 2010-2015. La croissance en 20172018 bénéficierait d'une reprise progressive des industries extractives répondant à une lente reprise de la demande mondiale, ainsi que de l'expansion de l'agriculture et des services. La lente reprise de la mobilisation des recettes domestiques permettrait de rétablir une certaine marge de manoeuvre budgétaire et une reprise des dépenses publiques (Banque Mondiale Idem).

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CROISSANCE DU PIB réel en % CROISSANCE POTENTIELLE DU PIB Réel en (%)

ECART DE PRODUCTION (% du PIB Potentiel)

Source : Estimations de la Banque Mondiale

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A plus long terme, le déverrouillage du potentiel de croissance de la RDC nécessite des investissements importants dans les infrastructures et le capital humain en raison de ses ressources naturelles abondantes et d'une main d'oeuvre nombreuse et sous-employée, la RDC dispose d'un potentiel de croissance important, cependant, mobiliser ce potentiel exige la suppression des goulots d'étranglement dans l'infrastructure et le capital humain. Cela reste difficile à obtenir sans une mobilisation des recettes domestiques et externes qui permettrait au gouvernement d'augmenter à la fois les dépenses publiques et de renforcer les institutions censées exécuter cette dépense et la suivre. Pour mobiliser plus de ressources, le pays a besoin d'adopter et d'appliquer des cadres juridiques, administratifs et institutionnels crédibles, y compris l'adoption des amendements au code minier. Au-delà des investissements publics et en capital humain, cette plus grande disponibilité des ressources est indispensable pour réduire les vulnérabilités macroéconomiques et contribuer au succès de la décentralisation et de la diversification (Banque Mondiale, Choc Exogène, Stabilité Macroéconomique et Développement : Options de Politique Economique).

Le résumé de tout ceci est donné par le graphique N°3 qui suit se rapportant au a la figure de croissance potentielle et écart de production en RDC :

Graphique N° 3 : Croissance potentielle et écart de production en RDC

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