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Conséquences de la libéralisation financière sur la croissance économique en RDC.


par Nathan KAYOMBO KANGULUMA A MUREZ
Université de Lubumbashi - Licence en Sciences Economiques et de Gestion 2019
  

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7) Intermédiation financière

L'intermédiation financière est une notion qui a été définie de différentes manières au cours du temps, mais l'idée générale reste la même. Cette idée voit l'intermédiation financière comme étant un ajustement des besoins et des capacités de financement se traduisant par l'intervention d'un tiers (Myftari, Entela, Rossi, Sergio, Prix des actifs et politique monétaire : enjeux et perspectives après la crise financière de 2007-2009).

BIALES (1999) définit les intermédiaires financiers comme « des institutions qui réalisent l'adéquation quantitative et qualitative entre l'épargne disponible des prêteurs et les besoins de financement des emprunteurs... en apportant une garantie qui repose sur leur notoriété, leur surface financière et la division des risques à laquelle ils procèdent »

L'intermédiation financière se définit également comme l'activité développée par les agents financiers qui s'interposent pour faciliter l'adéquation en quantité et en qualité de l'offre à la demande des capitaux. En effet, ces intermédiaires collectent leurs ressources auprès des ménages et des particuliers (épargne) et des entreprises (excédent de trésorerie) et transforment ces liquidités en court, moyen et longs termes consentis notamment aux entreprises qui ne peuvent accéder directement au marché financier. Les intermédiaires financiers les plus importants sont : les banques, les établissements du secteur bancaire à statut spécial, les établissements financiers et les compagnies d'assurances (Nelly A. NGONGO, intermédiation bancaire et croissance économique au Cameroun, 2007).

? Les caractéristiques

Parmi celles-ci, nous pouvons en citer trois ; tout d'abord le fait qu'elle se fonde sur des relations bilatérales : d'une part celle entre l'agent non financier ou l'emprunteur et l'intermédiaire financier et d'autre part entre cet intermédiaire et la source de financement utilisée ce qui la différencie du marché financier dans lequel comme nous l'avons expliquer les échanges de capitaux contre des titres sont directs entre demandeurs et offreurs de capitaux ; ensuite, le fait qu'elle suppose des échanges d'informations individualisées alors que sur le marché les informations sont collectives ; et enfin, le taux d'intermédiation qui mesure la part des financements apportés par les agents financiers dans le total des financements dont bénéficient les agents non financiers. De manière théorique on distingue deux taux d'intermédiation ; un au sens large et un autre au sens strict. Le premier résulte d'une approche

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dite de l'offre de financement parce qu'elle regroupe sous l'étiquette de financements intermédiés l'ensemble des concours accordés aux agents non financiers par toutes les institutions financières qu'il s'agisse des établissements de crédits, des entreprises d'assurances etc...; ce taux se calcul donc en rapportant l'ensemble des financements auxquels participent les différentes institutions sur le total des financement accordés aux agents non financier ; le second taux quant à lui résulte d'une approche dite de la demande de financement parce qu'elle privilégie le choix que le demandeur fait au profit du recours à l'intermédiaire financier ; il se calcul donc en rapportant le seul montant des crédits accordés par les seuls établissements de crédits aux agents non financiers sur le total des financements dont ceux-ci ont bénéficié ( Nelly A. NGONGO Idm).

? Les fonctions de l'intermédiation financière

L'intermédiation intervient comme un élément fondamental du processus de croissance économique et de développement. Parmi ces fonctions, nous pouvons citer : la fonction monétaire, en effet, ces intermédiaires particulièrement les banques exercent une fonction de création monétaire notamment lors de l'octroi des crédits aux agents en besoin de financement ou alors par le jeu des relations avec l'étranger ou de refinancement de la Banque Centrale. Cette fonction permet d'élargir l'espace des transactions entre agents économiques en même temps qu'elle rend possible la continuité dans le temps ainsi que l'interconnexion entre les économies. La fonction de transformation qui pose ici le problème de l'adéquation entre les ressources disponibles et l'allongement du détour de production, l'intermédiaire assure cette adéquation en transformant des ressources généralement courtes en financement long. En plus de ces fonctions de création monétaire et de transformation, d'autres fonctions se sont développées à savoir les fonctions de placement et de négociation (Nelly A. NGONGO Opcit).

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus