4) L'investissement
En économie, un investissement est une dépense
destinée à augmenter la richesse de celui qui l'engage. Il est
une dépense immédiate dont l'objectif est d'obtenir un effet
positif quantifiable à long terme. Il peut aussi être
nécessaire pour maintenir un chiffre d'affaires (renouvellement des
équipements obsolètes) ou pour moderniser des équipements
: plus récents et plus efficaces ou plus écologiques
(Avinash DIXIT et Robert Pindyck, Investistissement under
uncertainty, 1994)
D'un point de vue comptable, l'investissement
représente l'acquisition ou la création d'un bien durable
destiné à rester au moins un an sous la même forme.
L'investissement est l'action d'investir, c'est-à-dire
d'acquérir de nouveaux moyens de production, d'améliorer leur
rendement ou de placer des capitaux dans une activité économique,
dans une entreprise, etc. (Joël DESSAINT, Economie et
prévision, 1991).
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Bref, investir consiste à engager une importante
dépense aujourd'hui afin d'obtenir un bénéfice dans le
futur. La décision relative à un investissement est prise en
comparant les profits espérés avec le taux d'intérêt
d'un placement financier.
5) Répression financière
Le terme a été inventé en 1973 par Edward
S. Shaw et Ronald McKinnon, mais cette pratique étatique remonte
à l'époque du ministre de l'économie des Nazis, Schacht,
et au New Deal américain de Roosevelt (Edward SHAW et Ronald
McKinnon, 1978).
La répression financière implique habituellement
de conserver les taux d'intérêt en-deçà des niveaux
normaux du marché, au profit des emprunteurs et aux frais des
épargnants. Les emprunteurs sont le plus souvent les gouvernements
eux-mêmes et dans de nombreux cas, l'État finance ses
déficits budgétaires avec l'argent emprunté aux banques.
Celles-ci paient leurs déposants ou épargnants à des taux
d'intérêt dérisoires, aidées par la
réglementation étatique qui empêche ces mêmes
déposants ou épargnants à aller vers des liquidités
ou des placements plus rémunérateurs (Carmen Reinhart
and Belen Sbrancia, The liquidation of government debt, 2011).
La répression financière désigne un
interventionnisme étatique dans le système
financier.
6) Produit intérieur brut
Le P11B (produit intérieur brut) est un indicateur
économique qui permet de mesurer la production économique
intérieure réalisée par un pays. Le P11B a pour objet de
quantifier la production de richesse réalisée par un pays sur une
période donnée, généralement un an ou un trimestre,
grâce aux agents économiques résidant dans le pays
concerné. Il s'agit donc d'un indicateur qui reflète
l'activité économique interne d'un pays. La variation du PIB
d'une année sur l'autre permet de mesurer le taux de croissance
économique d'un pays (Modeste KYAMAKOSA et Joseph MUYEMBE,
cours de Macroéconomie, UNILU, 20182019).
Le P11B mesure la valeur de tous les biens et services
produits dans un pays sur une année. Il s'agit de la valeur des biens et
services produits par des agents économiques résidant dans un
pays, calculé selon le prix du marché. Il convient d'ajouter la
valeur ajoutée récupérée par l'Etat
(Dennis KESSLER, étude de la conjoncture économique,
19960).
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Une augmentation du P113 signifie qu'un pays connaît une
croissance économique. A l'inverse, une diminution du P113 est une
décroissance.
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