2) La croissance économique
Selon le Professeur Emile Mota (2019-2020), la croissance
économique désigne la variation positive de la production des
biens et des services dans une économie sur une période
donnée, longue, largement de l'année. C'est-à-dire la
croissance économique désigne la variation positive de la
production de biens et de services dans une économie sur une
période donnée, généralement une période
longue. En pratique, l'indicateur le plus utilisé pour la mesurer est le
Produit Intérieur Brut (PIB). Il est mesuré « en volume
» ou « à prix constants » pour corriger les effets de
l'inflation. Le taux de croissance, lui, est le taux de variation du PIB. On
utilise souvent la croissance du PIB par habitant comme indication de
l'amélioration de la richesse individuelle, assimilée au niveau
de vie (Emile MOTA, Notes de cours de Fluctuations et croissances
économiques de L1 Economie, 2019-2020, p.3).
En économie, la croissance désigne
l'évolution annuelle, exprimée en pourcentage, du P.I.B. (Produit
intérieur brut) ou du P.N.B. (Produit national brut). Pour éviter
le problème dû à l'augmentation des prix, la croissance est
calculée en "monnaie constante" (hors inflation), le P.I.B. étant
corrigé de l'augmentation de l'indice des prix. Ceci permet de calculer
une croissance en volume (Marie Charrel, L'Age d'or de la
croissance est derrière nous, 2018).
La croissance économique peut être encore
définie comme étant 'idéologie de la croissance par
opposition de la philosophie de décroissance (Emile MOTA
Idem, P3).
Deux types de croissance sont distingués par les
économistes. La croissance extensive désigne l'augmentation des
quantités de facteurs de production. Cette croissance permet la
création de nouveaux emplois. La croissance intensive correspond
à l'augmentation
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de la production par l'intermédiaire des gains de
productivité (Richard (A), Croissance triomphante : une
perspective sur le 19eme siècle, Nouveaux horizons, Paris, 1996. p.
48).
La définition de la croissance et sa mesure sont des
concepts très récents, qui peuvent être datés du
début de l'industrialisation à la période allant de 1760
à 1840.
3) L'épargne
L'épargne correspond à la part du revenu
disponible des ménages non utilisés en dépenses de
consommation finale. L'épargne des ménages est la principale
source intérieure de financement des dépenses en capital, le
pilier de la croissance économique à long terme. L'épargne
des ménages est exprimée en pourcentage de leur revenu disponible
(ensemble des revenus nets d'impôts) « Modeste MUTOMBO
K. (2018-2019 »).
L'épargne des ménages est le premier gisement
intérieur de financement des dépenses en capital. C'est donc le
moteur essentiel de la croissance économique à long terme
(Michel Boutillier, Epargne « dossier thématique
», 2002 P354).
L'épargne a deux volets : un volet « réel
» et un volet financier. La partie réelle correspond à la
constitution d'un patrimoine immobilier. La composante financière est
l'ensemble des actifs financiers (bourse, assurance vie, etc.) détenus
par les ménages, une fois déduits les crédits en cours
(Christine LAGOUTTE, Epargne « étude et conjoncture
», 1955 P135).
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