WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Pratiques de la gestion de trésorerie par les PME au Maroc.


par SaàƒÂ¯d EL MOUSSAFIR
Faculté des Sciences de Gestion ISIAM Universiapolis Agadir - Master finance contrôle de gestion 2020
  

précédent sommaire suivant

Extinction Rebellion

2. Théorie du financement hiérarchique :

Selon cette théorie, une entreprise souhaitant faire des investissements devra d'abord recourir au financement interne (autofinancement), à l'emprunt (financement par dettes) puis à l'émission d'action (si possible). Ce financement hiérarchique de pratique empirique est typiquement lié à la Pecking Order Theory, qui est devenue un modèle largement utilisé dans l'analyse et l'explication du comportement financier des entreprises. Elle remet en question l'existence d'un ratio optimal d'endettement et encadre les décisions de financement des entreprises, qui vont privilégier l'autofinancement (fonds propres). Et si cette méthode ne suffit pas, elles auront recours au financement externe : endettement puis émission d'actions.

36

Toutefois, les entreprises devront considérer les divers coûts relatifs à ces opérations (l'émission d'action étant la plus onéreuse des trois), en examinant les points forts et faibles des diverses modalités de financement envisageables. Prenons l'endettement à titre d'exemple, il n'est pas illimité et engendre des coûts considérables. Les charges fixes sont plus élevées (et le risque aussi). Par contre, nous pouvons citer la déductibilité des charges d'intérêts de l'impôt sur le bénéfice en tant qu'avantage non négligeable. En d'autres termes, suivant le modèle hiérarchique de financement, une entité financera ses investissements avec ses fonds internes, puis l'endettement et enfin les actions émises. Cette démarche lui permettra de conserver une certaine flexibilité financière, en introduisant une vision plus dynamique de sa structure de financement, contrairement à la vision statique relative à l'arbitrage.

La POT a été proposée par S.C. Myers et N. Majluf (1984), et vise à justifier la détention de trésorerie par les entreprises en se basant sur l'hypothèse de l'existence d'asymétries informationnelles. En effet, les actions ne sont pas estimées à leur juste valeur sur les marchés financiers, ce qui augmente le coût du financement externe qui peut être évité si les entreprises disposent de réserves de liquidités. Ainsi, elles détiendraient de la trésorerie sous motif de précaution (T.T. Opler et al, 1999 ; A. Dittmar et al, 2003 ; M.A. Ferreira et A. Vilela, 2004) et si leurs investissements s'avèrent rentables en générant des flux de trésorerie importants, ces entreprises pourraient rembourser les dettes qu'elles ont contractées, distribuer des dividendes aux actionnaires, accumuler de la trésorerie et même réinvestir du cash dans de nouveaux projets.

précédent sommaire suivant






Extinction Rebellion





Changeons ce systeme injuste, Soyez votre propre syndic





"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway