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Effet du programme "shuttle time" sur la pratique du badminton dans les collèges du Bénin.


par Judith Linda PETGA TCHAKOUNANG
INJEPS Porto-Novo (UAC) - Master II Professionnel en Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives (STAPS) 2020
  

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f) Réalités socioculturelles du sport au Bénin

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Présenté par : PETGA TCHAKOUNANG Judith Linda

Effets du programme Shuttle Time sur la pratique du badminton dans les collèges du Bénin

La pratique sportive est influencée au Bénin par l'appartenance ethnique, les croyances religieuses et les pratiques corporelles traditionnelles (Cornevin, 1981 ; Merle, 1972). Akpovo (2007) déclare que : « le cadre juridique sur la base de laquelle fonctionne et s'organise le sport béninois paraît relativement pauvre : une loi et deux décrets au principal ». L'auteur indique que face à une telle situation, ce cadre juridique devrait être enrichi de plusieurs textes nationaux ou internationaux au fur et à mesure que l'Etat béninois a pris conscience, soit à partir d'impératifs nationaux, soit à partir d'engagement internationaux, de la nécessité de s'insérer dans le mouvement sportif international et de faire valoir, comme beaucoup d'autres Etats, les ambitions à la mesure de son génie et de ses potentialités. Gouda et Kpazaï (2012) ont tenté de montrer aux pays africains en développement que le monde sportif a évolué et qu'aujourd'hui il faut organiser le sport, l'intégrer aux politiques de développement afin qu'il contribue au développement économique, social et culturel des jeunes nations. En outre, c'est dans la mesure où les missions assignées aux jeunes états africains intègreront les valeurs morales, sociales et culturelles des peuples africains, dans la mesure où les choix sportifs tiendront compte des finalités du développement, c'est-à-dire un mieux-être et un relèvement sensible du niveau de vie des peuples africains, que par leurs apports spécifiques, les sports contribueront à la promotion de l'homme africain et si l'on préfère, au développement durable de l'Afrique tout court.

Ils affirment que le transfert du modèle occidental dans un pays d'Afrique noire comme le Bénin, fait qu'il est appliqué hors de sa logique ; il est inadapté au contexte local qui ne peut supporter la charge imposée pour le développement du sport. De fait, ils déclarent que l'organisation et le fonctionnement des différentes structures ainsi que les interrelations entre les acteurs favorisent peu le développement du secteur des sports. Ce secteur est très peu considéré et ne bénéficie pas toujours des moyens nécessaires pour assurer son développement et sa promotion. L'insuffisance d'équipement et l'absence de ressources humaines compétentes limitent aujourd'hui les activités des fédérations par rapport aux attentes des jeunes. Malgré le caractère déséquilibré de la répartition des infrastructures dont dispose le Bénin, le constat est que la plupart de ces infrastructures sont mal gérées, ce qui hypothèque l'organisation de véritables championnats nationaux. Les espaces réservés aux infrastructures sportives au cours des opérations de lotissement sont parfois détournés. L'Etat béninois a investi assez d'argent dans le sport mais cela n'a pas servi à la promotion du sport à cause de l'absence de vision politique. Pourtant, le Bénin ne manque pas vraiment de cadres sportifs capables de développer le secteur. Pour conclure, les auteurs soulignent que le modèle

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Présenté par : PETGA TCHAKOUNANG Judith Linda

Effets du programme Shuttle Time sur la pratique du badminton dans les collèges du Bénin

français ne saurait constituer la seule solution et qu'il faudra trouver un modèle de développement sportif propre au Bénin.

Les travaux de Dénadou (1997) indiquent que les résultats obtenus par l'Algérie et le Bénin, aux différentes compétitions africaines de handball se justifient par des raisons d'ordre géographique et organisationnel. Il ressort de ces travaux que le développement du sport dans un pays ou dans une commune dépend essentiellement de la qualité et de la quantité des infrastructures sportives présentes dans toutes les localités du pays, son introduction dans le programme scolaire, des moyens pour créer toutes les conditions utiles à la pratique sportive et aussi, de l'organisation des actions des acteurs concernés. Dans le même ordre d'idée, Baba-Moussa (2005) a ressortit que le sport au Bénin souffre d'un manque d'identité. La volonté de ce pays en voie de développement de s'affirmer sur le plan international le pousse à tout prix à vouloir copier un modèle de réussite sportive internationale.

Au niveau de la formation et de l'encadrement technique, le Bénin dispose d'un important potentiel. Selon les statistiques de 2008 de l'Institut National de la Jeunesse, de l'Education Physique et du Sport (INJEPS), le Bénin dispose d'un important potentiel de cadres de l'éducation physique et sportive. Lesquels sont répartis de la façon suivante : 369 professeurs certifiés et 287 professeurs adjoints, soit un total de 656 cadres. A ceux-là s'ajoutent les cadres fédéraux, entraîneurs et quelques personnes formées à l'étranger. L'INJEPS, en son sein, compte 27 enseignants chercheurs dont un Professeur Titulaire et cinq Maîtres de conférences. De plus, l'INJEPS dispose de 18 entraîneurs de haut niveau dont huit de niveau international (Gouda et Kpazaï, 2012).

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