f) Réalités socioculturelles du sport au
Bénin
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Présenté par : PETGA TCHAKOUNANG Judith
Linda
Effets du programme Shuttle Time sur la pratique du badminton
dans les collèges du Bénin
La pratique sportive est influencée au Bénin par
l'appartenance ethnique, les croyances religieuses et les pratiques corporelles
traditionnelles (Cornevin, 1981 ; Merle, 1972). Akpovo (2007) déclare
que : « le cadre juridique sur la base de laquelle fonctionne et
s'organise le sport béninois paraît relativement pauvre : une loi
et deux décrets au principal ». L'auteur indique que face
à une telle situation, ce cadre juridique devrait être enrichi de
plusieurs textes nationaux ou internationaux au fur et à mesure que
l'Etat béninois a pris conscience, soit à partir
d'impératifs nationaux, soit à partir d'engagement
internationaux, de la nécessité de s'insérer dans le
mouvement sportif international et de faire valoir, comme beaucoup d'autres
Etats, les ambitions à la mesure de son génie et de ses
potentialités. Gouda et Kpazaï (2012) ont tenté de montrer
aux pays africains en développement que le monde sportif a
évolué et qu'aujourd'hui il faut organiser le sport,
l'intégrer aux politiques de développement afin qu'il contribue
au développement économique, social et culturel des jeunes
nations. En outre, c'est dans la mesure où les missions assignées
aux jeunes états africains intègreront les valeurs morales,
sociales et culturelles des peuples africains, dans la mesure où les
choix sportifs tiendront compte des finalités du développement,
c'est-à-dire un mieux-être et un relèvement sensible du
niveau de vie des peuples africains, que par leurs apports spécifiques,
les sports contribueront à la promotion de l'homme africain et si l'on
préfère, au développement durable de l'Afrique tout
court.
Ils affirment que le transfert du modèle occidental
dans un pays d'Afrique noire comme le Bénin, fait qu'il est
appliqué hors de sa logique ; il est inadapté au contexte local
qui ne peut supporter la charge imposée pour le développement du
sport. De fait, ils déclarent que l'organisation et le fonctionnement
des différentes structures ainsi que les interrelations entre les
acteurs favorisent peu le développement du secteur des sports. Ce
secteur est très peu considéré et ne
bénéficie pas toujours des moyens nécessaires pour assurer
son développement et sa promotion. L'insuffisance d'équipement et
l'absence de ressources humaines compétentes limitent aujourd'hui les
activités des fédérations par rapport aux attentes des
jeunes. Malgré le caractère déséquilibré de
la répartition des infrastructures dont dispose le Bénin, le
constat est que la plupart de ces infrastructures sont mal
gérées, ce qui hypothèque l'organisation de
véritables championnats nationaux. Les espaces réservés
aux infrastructures sportives au cours des opérations de lotissement
sont parfois détournés. L'Etat béninois a investi assez
d'argent dans le sport mais cela n'a pas servi à la promotion du sport
à cause de l'absence de vision politique. Pourtant, le Bénin ne
manque pas vraiment de cadres sportifs capables de développer le
secteur. Pour conclure, les auteurs soulignent que le modèle
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Présenté par : PETGA TCHAKOUNANG Judith
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Effets du programme Shuttle Time sur la pratique du badminton
dans les collèges du Bénin
français ne saurait constituer la seule solution et
qu'il faudra trouver un modèle de développement sportif propre au
Bénin.
Les travaux de Dénadou (1997) indiquent que les
résultats obtenus par l'Algérie et le Bénin, aux
différentes compétitions africaines de handball se justifient par
des raisons d'ordre géographique et organisationnel. Il ressort de ces
travaux que le développement du sport dans un pays ou dans une commune
dépend essentiellement de la qualité et de la quantité des
infrastructures sportives présentes dans toutes les localités du
pays, son introduction dans le programme scolaire, des moyens pour créer
toutes les conditions utiles à la pratique sportive et aussi, de
l'organisation des actions des acteurs concernés. Dans le même
ordre d'idée, Baba-Moussa (2005) a ressortit que le sport au
Bénin souffre d'un manque d'identité. La volonté de ce
pays en voie de développement de s'affirmer sur le plan international le
pousse à tout prix à vouloir copier un modèle de
réussite sportive internationale.
Au niveau de la formation et de l'encadrement technique, le
Bénin dispose d'un important potentiel. Selon les statistiques de 2008
de l'Institut National de la Jeunesse, de l'Education Physique et du Sport
(INJEPS), le Bénin dispose d'un important potentiel de cadres de
l'éducation physique et sportive. Lesquels sont répartis de la
façon suivante : 369 professeurs certifiés et 287 professeurs
adjoints, soit un total de 656 cadres. A ceux-là s'ajoutent les cadres
fédéraux, entraîneurs et quelques personnes formées
à l'étranger. L'INJEPS, en son sein, compte 27 enseignants
chercheurs dont un Professeur Titulaire et cinq Maîtres de
conférences. De plus, l'INJEPS dispose de 18 entraîneurs de haut
niveau dont huit de niveau international (Gouda et Kpazaï, 2012).
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