1 - H1 : L'image perçue du service de réclamation
influence la relation avec l'entreprise
1.1 - TRIS A PLAT
Commentaire : L'entreprise EDF est celle qui a
été le plus souvent citée dans les réponses et
représente plus de 60% des effectifs. Suivi de Engie et des autres
(composée de fournisseur n'ayant été cité que
très peu de fois tels que Total, Cdiscount Energie ou encore Eni)
Commentaire : Nous pouvons clairement voir de
manière globale les répondants ont une bonne image de leur
fournisseur d'électricité.
Commentaire .
· l'analyse descriptive de la
variable d'échelle ci-dessus nous montre que les répondants
jugent leur relation moyenne vis-à-vis de leur fournisseur
d'électricité avec un valeur de réponse moyenne à
6.75/10.
Commentaire .
· Nous pouvons voir ici que
les adjectifs utilisés par les répondants lorsqu'ils
évoquent le service de réclamation de leur fournisseur
d'électricité sont positifs. Parmi une liste d'adjectifs
prédéfini dans le questionnaire, nous constatons la
prédominance des traits de personnalité positifs.
43
Commentaire .
· Au vue du trop grand nombre
de adjectifs différents dans les réponses de cette variable il a
été préférable de les regrouper en termes d'image.
L'analyse de fréquences nous permet donc de constater qu'il y'a plus de
réponse reflétant une bonne image du fournisseur
d'électricité que d'adjectifs reflétant une image
négative.
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Commentaire : Nous voyons clairement que suite
à leur réclamation les clients avaient vu leur image de
l'entreprise s'améliorer ou est rester inchangé. Nous constatons
également que deux répondants non pas donné de
réponse cependant un dysfonctionnement informatique nous empêche
de les recoder.
1.2 - TESTS STATISTIQUES
o H1.A : Lorsque la relation avec l'entreprise est bonne, les
adjectifs utilisés pour définir le service de réclamation
sont positif.
Le test choisi est le tet T pour échantillon
indépendant. Ce test a pour but d'estimer si deux moyennes
populationnelles sont égales en nous basant sur le résultat de la
comparaison entre ces deux échantillons. Il aura pour but de valider ou
invalider l'hypothèse nulle (H0) qui correspond à l'absence de
différence entre les moyennes des deux groupes.
Le premier tableau nous permet de constater directement qu'en
moyenne les répondants donnant des adjectifs positifs estiment avoir une
meilleure relation avec l'entreprise que ceux
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qui donnent des adjectifs négatifs. Maintenant il convient
de regarder est si la différence entre les moyennes des deux groupes est
assez importante pour ne pas être due au hasard.
D'après le test de Levene, la significativité est
inférieure à 0.05, ce qui signifie que nous rejetons H0
(égalité des variances) et que nous acceptons H1.
Les variances sont donc inégales ce qui signifie qu'un
groupe a une variabilité plus forte que l'autre. On s'aperçoit
ensuite que la significativité est inférieure à 0.05 pour
les hypothèses de variances inégales ce qui nous permet de
confirmer qu'il y a une différence entre les moyennes.
Nous pouvons alors valider notre hypothèse H1.A.
o H1.B : Quand les adjectifs utilisés pour le service
de réclamation sont positifs, ceux utilisés pour l'entreprise le
sont aussi.
Nous avons ensuite croisé cette nouvelle variable avec
la variable sur les adjectifs liés au service de réclamation du
fournisseur d'électricité.
Nous constatons d'emblée que la significativité
du Khi2 dans le deuxième tableau est supérieur
à 5%. Cela signifie que l'on accepte l'hypothèse nulle (H0) nous
signifiant l'absence de lien entre ces deux variables.
Nous pouvons donc, selon ce test, dire qu'il n'existe pas de
lien direct entre l'image que l'on a de l'entreprise et les adjectifs
donnés au service de réclamation. Nous rejetons donc notre
hypothèse H1.B.
o H1.C : Il existe un lien entre les adjectifs
attribués au service de réclamation et l'évolution de
l'image suite à la réclamation
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L'analyse des effectifs théoriques nous montre
instantanément l'existence d'un lien entre la nature des adjectifs qui
sont attribués au service de réclamation et l'amélioration
ou non de l'image de l'entreprise. En effet, les effectifs réels
représentent plus du double des effectifs théoriques pour les
répondants estimant que leur relation s'est dégradée et
ayant donné des adjectifs négatifs à leur
réclamation. Il en va de même pour les personnes donnant des
adjectifs positifs au service de réclamation, nous constatons bien un
sous-effectif réel par rapport aux attendus en ce qui concerne la
dégradation de leur relation. Tous ces éléments sont bien
confirmés par le Khi2 qui a une significativité
inférieure à 5% et nous permet donc de rejeter l'hypothèse
nulle correspondant à l'absence de lien entre les variables. De plus le
V de Cramer nous met en évidence une relation très forte entre
les variables au vu de son résultat (0.737).
Nous validons donc notre hypothèse H1.C.
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1.3 - Analyse des entretiens
Lors des entretiens effectués auprès des
clients EDF, trois questions leur ont été posées sur leur
perception de l'entreprise et de son service de réclamation. Leurs
réponses nous mettent sur la piste de l'existence d'un lien entre ces
deux éléments.
Nous pouvons voir suite à l'analyse de 3
différentes questions des entretiens directifs que de manière
générale il existe un lien dans les réponses entre l'image
que les clients ont de l'entreprise et celle qu'ils ont du service de
réclamation. On peut également voir que c'est lors du passage par
le service de réclamation que la perception de l'entreprise
évolue. En effet, certains répondants se disent
déçus de l'image que leur a renvoyé le service de
réclamation et de ce fait, ont une image dégradée de
l'entreprise.
Lors des entretiens on comprend clairement la
déception exprimée par les clients qui avaient l`entreprise en
haute estime et qui, suite à leur réclamation font part de leur
insatisfaction grandissante à la fois envers le service de
réclamation mais également l'entreprise car ils se sentent «
trahis » par une institution envers laquelle ils plaçaient de
fortes attentes. (« Au départ une bonne image [...] mais quand il y
a un problème et que ça vient d'eux ils deviennent vite irritants
et hautains ... »).
Les réponses recueillies lors des entretiens nous
mettent également sur la piste de l'existence d'un lien entre l'image du
service de réclamation et la relation avec l'entreprise. De ce fait,
nous pouvons donc confirmer notre hypothèse 1 car les entretiens nous
ont permis de conforter les résultats trouvés grâce
à nos sous-hypothèses.