CHAPITRE 1. CONTEXTE ET CADRE RÉGLEMENTAIRE
actifs supposés les plus
rémunérateurs/risqués (tel que l'immobilier,...) la
liquidité des actifs était parfois insuffisante pour faire face
à la baisse de la collecte et à l'augmentation du taux de rachat
anticipé obligeant les assureurs à céder les actifs
dépréciés.
Pour ces raisons les autorités de contrôle des
sociétés d'assurance ont intégré progressivement
des outils de gestion actif-passif dans les éléments de
reporting.
Les difficultés financières à partir de
2000 dues au terrorisme, les guerres successives,... ont mis en évidence
la faible résistance de certaines réglementations en cas de
baisse de la bourse : les règles comptables et prudentielles de
l'assurance-vie et des fonds de pension ont des êtres revus.
Evolution de l'ALM : de la banque vers
l'assurance
La gestion actif-passif1 est apparue dans les
banques pour une prise de conscience plus poussée des risques
financiers.
Pour les compagnies d'assurances le besoin de l'ALM est dans
le cadre de satisfaire leurs engagements envers les assurés (les rentes,
prestations, capitales,...), ceci est dû à :
· L'explosion des totaux de bilan grâce au fort
développement de l'assurance-vie, qui est passée de la
prévoyance a l'épargne.
· L'emergence de la banque assurance (assurance
emprunteur).
· Contexte porteur d'une baisse des taux continue depuis
15ans.
1.3.2 Evolution des outils de la gestion actif-passif à
travers les générations
1. Les outils de la 1ére
génération : une approche statique
Ces outils se basent sur une projection statique des flux
financiers générés par l'actif et le passif, ils sont
généralement utilisés pour mesurer l'adéquation
entre ces derniers, en effet :
· La projection des flux de l'actif basé sur un
scénario économique moyennant un scénario pour la
structure par terme de taux, un scénario du marché des actions et
un scénario de l'immobilier.
· La projection des flux du passif se fait d'une
manière indépendante de l'actif, en effet elle dépend des
caractéristiques des contrats d'assurance telles que TMG2,
montant investit, durée du contrat et rachat, décès...
Le recours à ces outils permettent d'avoir une vision
des trésoreries et mesurer les enjeux de l'adéquation
actif-passif, leurs durations, sensibilité et convexités ainsi
utilisation pour la gestion des risques de taux valable pour des
déplacements parallèles de courbe des taux.
Les limites de la première
génération
1. Asset Liability Management en Anglais
2. Taux Minimum Garanti
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