50
CHAPITRE 2. LES GÉNÉRATEURS DE
SCÉNARIOS ÉCONOMIQUES
Dividendes des actions
Le logarithme des dividendes suit un processus
d'Ornstein-Uhlenbeck de retour à la moyenne,soit :
dln(St) = ics(ts - ln(St))dt
+ usdBs,t (2.4.13)
56. L'immobilier, chômage
Indexé sur les données du marché qui sont
modélisées par un processus d'Ornstein-Uhlenbeck de retour
à la moyenne.
Le schéma suivant met en relief le fonctionnement du
modèle :
![](Application-des-generateurs-de-scenarios-economiques-en-alm-pour-les-compagnies-dassurance18.png)
FIGURE 2.4 - Structure du modéle de Ahlgrim-Al
[1]
En conclusion : Dans le cadre de ce
mémoire nous adopterons deux modèles de base pour les
Générateurs de scénarios économiques : le
modèle de Brennan and Xia et le modèle d'Ahlgrim.
2.4.4 Avantages et limites des modèles de
références
Nous proposons pour cette partie le tableau suivant qui
résume les 3 modèles cités ci-dessus :
CHAPITRE 2. LES GÉNÉRATEURS DE
SCÉNARIOS ÉCONOMIQUES
51
Modèle
Wilkie
|
Brennan Xia
|
Ahlgrim
|
Avantages
|
Ouvert à être varié. Dépend
d'une seule variable. Modèle de références.
|
Déduire un IPC stochastique et
un facteur d'actualisation
réelle.
|
Une vision plus claire partant de l'inflation. Prise en compte
d'une structure de corrélation.
|
Modèle Inflation - Taux d'interet
|
AR(1)
-
Déduit de l'inflation
|
Processus de retour à
la moyenne - Orstein-Uhlenberck
|
Orstein-Uhlenberck
-
Hull and White
|
Modèle action
|
Déduit de l'inflation
|
Orstein-Uhlenberck.
|
Déduite du taux d'intérêt à
court terme.
|
Limites
|
Modèle d'inflation est mal adapté
aux données. Modèle purement théorique.
|
Absence de l'actif immobilier. Modèle
compliqué pour la mise en place Il tient
compte beaucoup de paramètres.
|
Modèle très long à
l'exécution et pose souvent un
problème de paramétrisation.
|
|
TABLE 2.3 - Avantages et limites des modèles de
référence
52
Chapitre 3
La gestion actif passif dans le cadre de
l'assurance
La Gestion Actif-Passif (GAP) ou Asset-Liability Management
(ALM) en anglais englobe l'ensemble des techniques visant d'analyser, mesurer
et gérer les différents risques encourus dans les entreprises
d'assurances et sert également à faire de l'optimisation au cours
du temps à travers des calculs actuariels dans un cadre respectant les
normes réglementaires (la norme prudentielle Solvabilités 2
à titre d'exemple) et comptables (IFRS2 par exemple) afin de
modéliser un scénario économique adéquat pour
l'assureur à un niveau de risque défini.
Un modèle ALM permet de donner une vision prospective
de l'actif et du passif en prenant en compte les interactions Actif/Passif. Il
fait partie des outils mis à disposition de la gestion Actif-Passif
contribuant à la maîtrise des risques financiers.
En assurance-vie, le modèle de
gestion actif-passif constitue un pilier dans l'activité il permet de
[16] :
· Identifier et évaluer les risques ALM
présents ou prévisibles au binal compte tenu des
hypothèses prospectives financières, techniques et commerciales
en date d'évaluation.
· Identifier et mettre en oeuvre les actions de
remédiation envisageables pour faire face à ces risques ALM,
lorqu'ils vont au-delà de l'appétit au risque de l'assureur.
· Projeter les différents flux d'une compagnie
d'assurance. En assurance non-vie, le modèle de gestion
actif-passif consiste à
· Procurer de l'information sur l'interaction des
décisions opérationnelles.
· Fournir un outil d'aide à la décision pour
la mise en place d'une stratégie prospective.
· Garder un suivi simultané quantitative sur
l'évolution du couple rendement, risque inhérent.
De ce fait, l'ALM s'engage à répondre aux
questions relatives au pilotage de l'activité des compagnies par
une stratégie commerciale permettant le bon
déroulement du portefeuille des contrats d'assurance sous des
contraintes prédéfinies, soit par une allocation optimale
d'actif qui limite les risques financiers liés aux conditions
du marché pour que l'assureur soit prêt pour faire face aux
engagements futurs envers ses assurés.
Dans cette partie, nous présentons le cadre
général du présent travail. Pour ce faire, nous
2. International financial reporting standards
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