III.2.2. INTERPRETATION
Après observation et analyse des résultats
obtenus suite à notre investigation. Il a été
constaté que les bénéficiaires des prestations des
services du centre CPISB sont issus pour la majorité d'une famille de
commerçant soit un taux de 44% et le reste est réparti entre le
secteur de l'artisanat avec un taux de 24% et les autres secteurs
d'activités occupent 26%.
Pour la deuxième question, 80% ont connaissance du
centre par le biais d'un intermédiaire (un autre parent, ami...), 12%
ont connu le centre grâce aux ONG et les 8% restant ont connus le centre
grâce aux médias et internet. Bon nombre d'entre eux n'ont pas
connaissance d'un autre centre qui fournit les mêmes prestations que le
centre de notre étude soit un taux de 62,5%, plus de la moitié
des parents.
Pour la motivation de leur choix porté sur ce centre 21
parents ont fait recours à ce centre pour le bien-être de leur
progéniture. Soit un taux considérable de 88%. Sur la
préoccupation liée au payement des droits d'écolage des
enfants, 16 parents sur 25 soit un taux de 33% n'arrive à rien payer
pour raison la pauvreté et le panier de la ménagère qui
est de plus en plus maigre. Le même résultat s'est observé
sur 100% ; 67% des parents arrivent à communiquer avec leur enfant en
faisant usage des signes et gestes mimiques peu maîtrisé par
eux.
Il est à noter également que, depuis les enfants
fréquentent ce centre, 83% des parents ont vu le niveau de connaissance
de leur enfant explosé de façon extraordinaire et ceci prouver
par leur taux de réussite de 100% enregistré au CEP chaque
année scolaire. Donc 83% des parents sont satisfait des formations
données dans le centre CPISB et 17% ne sont pas satisfait pour des
raisons liées à l'administration du centre, à la
restauration, au suivi, et manque de partenaire.
Nous avons remarqué que la plupart des
interviewés aimerait que le centre essaie de ramener la formation
à 0F CFA comme cela était à la base. Ou penser
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à une méthode de paiement anticipé/rapide
ce qui nécessite plus de partenaire pour la subvention des frais
d'écolage afin de les soulager. Enfin 79% ont attribué des notes
au centre ; note qui varie de 5 à 9 sur 10. Les 21% soit 5 parents
questionnés sont abstenus de s'y prêter au jeu.
- Résultat du questionnaire adressé
aux enseignants / animateurs / encadreurs des enfants
bénéficiaires des prestations du CPISB
Sur 10 questionnaires élaborés, 6 ont
été adressés aux acteurs du centre, mais 4 nous aient
parvenus avec un taux de réponse de 80%. Ces encadreurs /enseignants ont
reçu la formation de base pouvant leur permettre de satisfaire les
enfants, mais aucun d'eux n'est issu d'une école de formateur en
éducation spécialisée. Deux des enseignants ont le niveau
BEPC plus formation de base et un des enseignants a le niveau BAC. Le
quatrième garde la classe de CI mais ne détient pas un
diplôme de collège, étant aussi un malentendant et
reçu la formation pour la maîtrise du langage des signes. Le temps
passé dans le centre est ? 10ans.
Pour la question de connaissance d'existence d'un autre centre
similaire 50% des enseignants ont répondu Non et les 50% ont
répondu Oui. Ils gardent quatre catégories d'enfants à
savoir :
- les sourds-muets (enfants qui sont privés de la parole
et de l'audition);
- les sourds (des enfants qui sont affligés de
surdité, qui n'entendent pas);
- les malentendants (se dit des enfants qui perçoivent mal
les sons);
- les entendants (se dit des enfants qui n'ont aucune
surdité et qui
perçoivent bien les sons et doté de la parole ou
non).
Dans la quête d'argent, de connaissances et
d'expériences, ces encadreurs ont opté pour ce métier
d'enseignants spécialisés par passion pour les uns et par
obligation pour d'autres. 80% des animateurs ont acquis des expériences
dans le domaine de l'enseignant spécialisé dans d'autres centres
similaires avant d'être
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dans le centre CPISB. Leur travail n'est pas sans
difficulté sous diverse forme à savoir :
? sur le plan didactique (manque de matériels
didactiques/pédagogiques) ; ? sur le plan financier (faible
rémunération) ;
? sur le plan d'assurance (inexistence d'un régime
d'assurance) ;
? sur le plan communicationnel (difficulté
d'échange avec certains apprenants, manque de stratégies de
communication pour faire valoir le centre).
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