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Problématique de l'émergence socioéconomique de la RDC.


par Grace NGWALA
Université protestante au Congo - Licence 2019
  

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2.1.4 Système de Santé

Le système de santé congolais est marqué par un problème d'allocation des ressources

financières. Non seulement le niveau des dépenses totales de santé est limité, mais il y a une faible allocation des ressources publiques au secteur de la santé. Les dépenses totales de santé (DTS) par habitant ont augmenté de 15 dollars en 2008 à 23 dollars en 2016 (28) en valeur réelle, mais restent bien en dessous du cout du paquet de services essentiels établis à 86$ (29). Par ailleurs, les dépenses de santé publiques n'étaient que de 3.2 dollars en 2016 ; si le budget de la santé s'est cependant accru de 3 à 7% du budget global entre 2008 et 2016. (PNDS, 2018)

Ce faible accroissement de la dépense publique de santé pourrait s'expliquer par une exécution budgétaire assez volatile. En 2016, la hausse de l'exécution budgétaire (de 59 à 96%) est due aux dépassements de crédits notamment, celle des dépenses liées au fonctionnement du ministère de la santé publique (123%), aux interventions économiques et sociale (236%), à la rémunération (104%)

ainsi qu'à la diminution de la part du budget alloué aux autres administrations.

41

Graphique n°3 : Structure de financement de la santé en RDC 2011-2016 en %

Les procédures de gestion financière et de passation des marchés telles qu'édictées ne sont pas strictement respectées dans le secteur. Il y a aussi une faiblesse observée dans la régulation et contrôle du financement et la gestion des ressources ; les documents et les pièces comptables ne sont pas bien tenus ; l'inexistence des normes d'utilisation des recettes générées au niveau des structures sanitaires ; les informations financières de quelques appuis des partenaires sont difficilement communiquées et leur gestion peu transparente. (PNDS, 2018)

Tableau n° 12 : Information sur la dépense publique de sante et son exécution, 2008-2016

 

2008

2011

2012

2013

2014

2015

2016

Dépenses publiques de santé en % des dépenses publiques totale

5

3

4

6

5

6

6

Dépenses publiques de sante per personne

2.2$

1.5$

2.5$

3.6$

3.1$

4.3$

3.2$

Budget de la santé, % budget total

3

4

8

5

7

4

7

Exécution du Budget Santé

100

59

27

69

32

59

96

Source : PNDS, 2019-2022

Selon l'état des lieux de 2009, 79% d'AS disposent d'un CS qui offre un PMA, parmi lesquels 15% sont construits en matériaux durables. Durant la période de mise en oeuvre du PNDS 2011-2015, quelques CS ont été construits par le Gouvernement et ses partenaires (divers projets), améliorant un peu la couverture sanitaire. Cependant, 124 sur 516 ZS soit 24% ne disposent pas d'HGR. Les données issues de l'analyse du processus de planification 2013 montrent que seuls 6% de CS offrent un PMA complet répondant aux normes et 10% des HGR offrent un PCA complet. (PNDS, 2018)

42

Le secteur de la santé connait un déficit d'infrastructures et d'équipements répondant aux normes nationales de construction. Sur les 8.504 AS planifiées en RDC, 238 ne disposent pas d'un CS. Il est à

noter cependant que malgré les 8.266 CS existants seuls 1006 sont construits en matériaux durables, ce qui représente 12%. Certains d'entre eux sont dans un état de délabrement avancé, ce qui nécessite la réhabilitation de 671 CS. Le reste des Centres de Santé (7.120) sont soit en semi durable ou en pisé. Sur les 516 ZS du pays, 393 ZS ont un HGR. Parmi ces HGR, 152 ont été réhabilités et 60 construits. La capacité de maintenance au niveau du Ministère de la Santé reste encore faible. (PNDS, 2018)

L'effectif total du personnel de santé répertorié en 2017 est de 161.966 dont 96.196 soit 59.39% sont professionnels de santé et 65.770 soit 40.61% du personnel administratif et de soutien. Sur le plan

des professions les infirmiers représentent l'effectif le plus important, 73.046 soit 45.1%, les médecins représentent l'effectif de 9.537 soit 5.9%. La ville-Province de Kinshasa regorge l'effectif le plus important avec 15.541 agents, suivie du Kwilu avec 13.851 agents. La province du Bas-Uélé a l'effectif le moins élevé, soit 2.117 agents.

Dans la gestion des ressources humaines, il l existe des disparités importantes dans la répartition géographique. On observe une concentration des personnels de santé dans les grandes villes particulièrement à Kinshasa et dans les centres urbains des provinces. S'agissant du ratio infirmier pour 5000 habitants, il y a lieu au regard des informations ci-dessus d'affirmer une pléthore du personnel infirmier dans toutes les provinces. (PNDS, 2018)

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