Conclusion partielle
Nous sommes à la fin de ce premier chapitre qui traite
sur « Revue de la Littérature». Ce dernier
est divisé en trois grandes sections dont : l'analyse théorique,
les discussions de principaux résultats empiriques, et l'étude de
cas. La première section nous a permis de consulter une bonne partie de
littératures théorique en rapport avec le sujet,
particulièrement sur la Croissance économique et
développement.
La deuxième section nous a servi à ressortir une
quantité consistante de littératures permettant à mieux
comprendre le tenant de notre objet de recherche. Ces littératures ont
porté précisément sur le niveau de l'émergence en
Afrique. Cette section, nous a permis de faire un état des lieux de
processus d'émergence en Afrique. Au niveau de la troisième
section, nous avons relevé le stade du processus de l'émergence
de la RDC par rapport au contexte général de pays de l'Afrique au
sud du Sahara.
En outre le pays dispose d'un important réseau
hydrographique dont le fleuve Congo, long de 4.374 km et classé
2ème au monde quant à son débit. La RDC est le foyer
économique de grande
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Chapitre II. SITUATION DU PROCESSUS D'EMERGENCE DE LA
RDC
Au cours de ce chapitre, nous allons analyser les
différents facteurs qui freinent le processus d'émergence de la
RDC. Et pour y arriver, nous allons parler à la première section
d'une brève présentation de la RDC, la deuxième section va
porter sur la présentation de données empiriques et approches
méthodologiques et, nous allons atterrir sur une troisième
section qui analysera les données et les résultats
trouvés.
SECTION 1. Brève présentation de la
RDC
La RDC se situe en Afrique centrale à cheval sur
l'Equateur avec une superficie de 2 345 410 Km2. La RDC partage
9.165 kilomètres de frontière avec 9 pays limitrophes. Elle est
limitée au nord par la République Centrafricaine et le Soudan du
Sud, à l'Ouest par la République du Congo, l'Enclave angolaise de
KABINDA, à l'Est par l'Ouganda, le Burundi, le Rwanda et la Tanzanie, au
Sud par la Zambie et l'Angola. Après le récent éclatement
du soudan en deux, la RDC se présente désormais comme le
2ème le plus grand pays africain au point de vue de la superficie
territoriale, juste après
l'Algérie. (PNDS, 2018)
La population du pays est estimée, selon la Banque
Mondiale à environ 81, 34 Million habitant en 2017 avec un taux de
croissance démographique de 2,5 % l'an. La RDC comprend quatre
régions géographiques à savoir : une plaine
côtière à l'Ouest ; une cuvette centrale faite de plaines
et de plateaux étagés dont la végétation est
caractérisée par une forêt dense (forêt
équatoriale) ; des plateaux au Nord, au Nord-Est et au Sud, où la
végétation est constituée de savanes arborées,
entrecoupées de galeries forestières ; enfin, des massifs
montagneux à l'Est, au Sud-est et à l'Ouest. Le pays est
divisé à 26 provinces, et compte environ 450 ethnies. (PNDS,
2018)
Elle dispose d'une vaste étendue de sol arable
très fertile, qui recouvre une superficie de plus de 130 millions
d'hectares, et dont 3% seulement sont jusque-là exploités. Ses
conditions climatiques et géologiques favorisent une grande
diversité des cultures. La variété des climats
(équatorial, tropical humide, tropical à saison sèche
prolongée et littoral) fait profiter au pays des précipitations
en quantités suffisantes et d'un large ensoleillement. (PNDS, 2018)
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envergure, mais non exploitée. C'est l'un des rares
pays au monde à bénéficier d'une richesse
considérable et énorme laissant à dire à plus d'un
que ce pays est un véritable scandale géologique. La RDC
possède des atouts naturels et humains très considérables
: important potentiel des ressources naturelles et minérales (cuivre, du
coltant, de l'argent) avec une panoplie des ressources agricoles.
La RDC est le 1er pays d'Afrique du point de vue de
l'étendue de ses forêts et le plus important dans la
présentation de l'environnement mondial. Le pays dispose d'un potentiel
agricole remarquable grâce à la diversité climatique,
l'hydrographie, la position à cheval sur l'équateur avec
alternance des saisons et des terres abondantes. Bien que
considéré comme priorité des priorités,
malgré qu'elle offre de réelles potentialités,
l'agriculture n'occupe qu'une place très réduite dans
l'économie congolaise.
(PNDS, 2018)
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