Section 3. Etude de cas
Le Continent africain prend de plus en plus conscience de sa
situation de pauvreté grandissante malgré son potentiel
avéré. Il est aujourd'hui un fait indéniable que chaque
jour qui passe, le regard sur l'Afrique et tous les pays qui le composent,
change. Hier, jugé continent de tous les maux, aujourd'hui,
il a une stabilité forte, avec de taux de croissance des
PIB non seulement positifs mais en croissance
d'année en année, il devient de plus en plus
fréquentable et demain, il sera le continent de tous les enjeux, celui
sur lequel repose l'espoir de l'humanité toute entière. (Kibala
J.C., 2013)
En effet, l'Afrique continue de faire face à des
nombreux défis pour atteindre un niveau et un rythme de croissance
acceptable pour booster son développement et réduire durablement
la pauvreté qui la caractérise. C'est pourquoi, elle multiplie
davantage d'initiatives pour apporter un changement profond en engageant une
série des reformes tant sur les plans structurel que sectoriel en vue
d'inverser la tendance à partir d'une transformation
adéquate par rapport à l'ampleur de sa situation
particulière en perspective de son émergence tant
voulue et souhaitée par tous.
Depuis, tous les discours politiques, les projets et
programmes publics se fondent sur une vision de transformation avec comme
finalité l'émergence de pays par une croissance plus inclusive et
le développement du pays et partant de l'ensemble du Continent.
La RDC n'est pas resté en marge et en tant que pays de
l'Afrique centrale dotée d'un potentiel riche et diversifié en
termes de ressources tant humaines que naturelles, elle fait encore face
à des nombreux défis comme la plus part d'autres pays et qui
justifient leur classement au bas niveau de l'échelle en ce qui concerne
certains indicateurs clés comme l'IDH, Indice de gouvernance mo Ibrahim,
etc. Ce malgré des nombreux efforts qui ont permis d'inverser certaines
tendances en matière de la croissance économique. (Kibala J.C.,
2013)
La croissance observée en RDC est conjoncturelle,
fragile, superficielle et instable. Il ne peut être
autrement dans la mesure où l'économie congolaise
est une économie de rente et de consommation.
Sa croissance tire sa source dans la production de
matières premières, qui génèrent plus de 70% de
ses recettes d'exportation. Les prix de ces produits sont
fixés sur le marché international et sont
26
instable. Par ailleurs, l'économie congolaise importe
annuellement l'essentiel de ce qu'elle consomme avec environ 1,5 Milliard de
dollar pour les denrées alimentaires. Ce dont la population congolaise a
besoin, c'est une économie qui produit, qui avance et gagne des points
dans le classement mondial des nations en termes de niveau de revenu et de
qualité de vie.
|