L'influence des médias sur le comportement des jeunes kinois. Cas de la télévision Congo Education Broadcasting System (CEBS).par Caleb OVUNGU Université de Kinshasa - Graduat en Sciences de l’Information et de la Communication. 2018 |
2. Classification des médiasOn classifie selon leurs familles et selon leur statut 2.1. Selon des familles Nous distinguons familles des médias : les médias autonomes les médias de communication et medias télédiffusion. ? Les médias autonomes : sont des supports médiatiques qui n'ont pas besoin d'aucun câble de raccordement à un réseau quelconque leur diffusion de la volonté du récepteur de les procurer c'est les cas du livres du journal du disque du logiciel ; ? Les médias de communication : sont ceux qui utilisent les moyens de communication à distance et à double sens à travers lesquels nait une 35 https://Fr.wikipedia.org/media.net consulté le 15/05/2019 36 Idem 17 relation entre individu entre deux groupes sociaux ou entre personne et un groupe ; ? Les médias en diffusion : mes médias portent de la TS et de marconi en1896 en passant par la radio la télévision jusqu'à la presse électronique ils fonctionnent à des émetteurs d'autres relais qui font rayonner des ondes hertziennes prétende des messages à sens unique. Considérés du point de vue social, les médias deviennent donc des «sources d'information» dans la mesure où ils contiennent l'information et sont disposés à la faire jaillir pour un usage ultérieur, dans la mesure où ils constituent une banque des données faite d'une multitude d'informations37. a. Médias autonomes La valeur de l'information est tributaire de la source qui la draine et de sa conservation. C'est vrai, comme nous l'avons affirmé ci haut, que la langue reste cette mémoire vive, ce trésor sans pareil qui enregistre toute l'information (anodine ou fondamentale) nécessaire à la survie et au développement de la société. Faudrait-il, pour la dénicher, faire usage de méthodes appropriées d'accès à l'information38 ? Bien qu'étant cette banque des données tant applaudie par HERDER, WUMBOLT, QUANT, etc. et dans la même lignée : SAPIR, WORF, OSGOOD, etc., la langue, J'expression par excellence de la culture d'un peuple, a besoin d'un support se situant dans le paralangage pour stocker l'information, sa mémoire vive ayant une capacité limitée de stockage. L'homme, pour son renouvellement spirituel (intellectuel) de chaque jour et dans le souci d'assurer, de sécuriser sa survie culturelle au fondement de l'organisation sociale, a inventé et créé des politiques de stockage et de conservation de l'information par le 37 Etienne TSHIMANGA, Op.cit., p.25 38 Idem 18 truchement des maisons spécialisées en stockage auxquelles les consommateurs recourent pour s'abreuver, s'informer et informer39. En dehors des Etablissements classiques d'enseignement et de recherche, les gouvernements des pays qui accordent de l'importance au stockage de l'information, ont créé les Archives nationales, les Bibliothèques nationales, les Musées nationaux, etc. pour l'épanouissement de la mémoire collective40. L'oeil rétrospectif jeté sur la situation y relative qui prévaut au Congo Démocratique laisse à désirer : on dirait sans ambages que la République Démocratique du Congo souffre de façon notoire de manque de culture de conservation d'archives, par là de manque de sources d'informations41. II suffit de sillonner les marchés ou de contacter les vendeurs à la sauvette pour se rendre compte de la catastrophe qui guette la source d'informations dans ce pays : les papiers qui servent d'emballage de la marchandise achetée par le client, sont des documents d'archives pillés par ceux-là même qui sont sensés les sécuriser. Dans des entreprises et Etablissements d'enseignement, les agents, pour raison de nuire et de survie, volent des dossiers complets de service. Ainsi participent-ils activement à la destruction, au pillage de sources d'informations nécessaires au développement de toute société42. Dans le pays où l'archivage est un souci permanent, le gouvernement prend soins, dans sa politique de sécuriser les sources d'informations, de constituer des « bibliographies», comme le dit MALCHES L.N., dans son « Manuel de bibliographie », qui vont aider au signalement, à la description et 39 Etienne TSHIMANGA, Op.cit., p.25. 40 Idem 41 Ibidem 42 Ibid 19 au classement des textes comprimés ou multigraphiés dans le but de constituer des répertoires des, livres destinés à faciliter la recherche de l'information43. b. Medias de diffusion La radio est le médium de diffusion par excellence, qui a pratiquement révolutionné la communication dans le sens qu'elle a réduit les distances et qu'elle atteint à la fois divers publics éparpillés sur des espaces éloignés44. La radio au Congo-Kinshasa a pour missions fondamentales de former, d'informer, d'éduquer et de divertir la population. Poursuivant pratiquement les mêmes objectifs que ceux des professionnels de la parole des sociétés anciennes dites « a tradition orale» et jouissant de la crédibilité populaire conférée à ces derniers, il était tout à fait sensé, normal, logique et normatif que la radio s'inscrive dans la lignée des rapporteurs crédibles, des diseurs de la vérité et d'organe de presse impartial dans la confection et livraison de l'information. Ce qui, malheureusement et là-dessus tous les hommes de presse et chercheurs en information et communication sont unanimes, n'est pas le cas pour la radio congolaise45. Depuis l'indépendance à l'instauration de la transition démocratique, seule la radio publique avait le monopole de l'information : seule, elle donnait les actualités et remplissait convenablement son rôle d'information et de communication. L'installation de la dictature, issue du poutch militaire de 1965, va s'aliéner jet museler ce média. Il sera contraint de se détourner de sa mission originelle pour devenir de ce fait une caisse de résonance du pouvoir politique. Et ce, à juste titre que (à l'époque) le ministère de l'information et presse prendra la nouvelle appellation de Département d'orientation nationale : il aura pour 43 Etienne TSHIMANGA, Op.cit., p.25-26 44 Idem, p.34. 45 Ibidem 20 tâche de donner l'information de la tête (gouvernement), modelée selon ses aspirations et assurant sa survie politique, à la base46. Quand la source d'informations investie du pouvoir: d'informer occulte, retient l'information, elle se décrédibilise et devient ipso facto l'objet de préjugés, de jugement négatif et de rejet. Le besoin de savoir, de connaître n'étant pas satisfait, l'auditeur est dans le droit de se créer un média qui lui donne satisfaction. C'est ainsi qu'on a vu surgir au Congo une source d'information parallèle, fonctionnant dans l'informel ayant l'ambition de palier les insuffisances de la radio publique : la radiotrottoir47. c. Médias de communication Ces derniers temps, on assiste à la fusion progressive de données initialement séparées du téléphone, de la télévision et de l'informatique. Ceci est dû à la collaboration sans faille et journalière existant entre les aspects fondamentaux et appliqués des études en : physique et chimie des composants, électronique, optique, informatique et traitement du signal, et la mise en place de l'infrastructure des télécommunications c'est-à-dire les différentes transmissions de l'information (grâce aux télécommunications) sur des distances dépassant la capacité de perception de la vue et de l'ouïe entre deux protagonistes de la communication, entre deux points. Cette collaboration a rendu possible l'apparition des multimédias c'est-à-dire l'intégration des données de toutes natures : sons, textes, images fixes du animées, par des moyens électroniques sur un même support qu'est l'ordinateur. Et grâce à l'interactivité l'utilisateur choisit l'information qu'il souhaite. On parle de là révolution télématique, une révolution née de la fusion des technologies des télécommunications, de l'audiovisuel et de l'informatique48. 46 Etienne TSHIMANGA, Op.cit., p.34. 47 Idem 48 Ibidem, p.35. 21 La télématique est une source faite d'un réseau mondial d'information composé de multiples réseaux d'ordinateurs interconnectés. Il est comme une toile d'araignée ouverte dans laquelle viennent s'agglutiner diverses informations49. La télématique est plus connue sous l'appellation : INTERNET ou NET. Son avènement est très récent. Il est né du défit que les USA devaient relever face aux succès scientifico-militaires remportés par l'URSS qui venait de lancer le 04 octobre1957 le premier satellite dans l'espace, à savoir : le SPOUTNICK 1. Mais c'est surtout de la peur de voir son système de communication dérangé par le sabotage des liaisons reliant les ordinateurs entre eux par cette puissance qui, désormais, maîtrisait l'espace et les liaisons par satellite, qu'est né l'INTERNET. Pour prévenir ce danger, les chercheurs du PENTAGONE eurent l'idée de créer un système de communication décentralisé à structure maillée, ayant un caractère d'un réseau routier c'est-à-dire quand une route est coupée, on emprunte une déviation et on contourne ainsi l'obstacle. On parle donc des autoroutes de l'information : grâce à elles, un consommateur peut à partir d'un écran terminal, étudié, dialoguer avec d'autres personnes sans quitter son domicile50. 2.2. Selon des statuts Selon le statut des médias nous distinguons : - Les médias publics : sont incréés par le pouvoir public et financée par le trésor public cas de la RTNC - Les médias privés : sont ceux appartenant à des particuliers et c'est le cas de CEBES 49 Etienne TSHIMANGA, Op.cit., p.35. 50 Idem 22 |
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