v Professionnalisation de l'enseignement
Professionnaliser l'enseignement, à plus de sa
tâche première de procurer une culture générale et
un développement équilibré, lui permettre d'assurer une
formation spécifique orientée vers une possibilité
d'emplois, de création d'emplois et d'initiative
professionnelle.Professionnaliser signifie préparer efficacement
à un emploie. A la fin de chaque cycle l'apprenant doit être
capable selon son niveau, de suivre la société dans le monde
d'emplois, s'y valoriser progressivement pour y obtenir un
épanouissement personnel conformément à sa nature et
à ses aptitudes.
v Le partenariat éducatif
C'est un régime par lequel l'Etat et ses
différents intervenant s'associent pour mettre en commun les ressources
intellectuelles, morales, matérielles et financières et partager
les responsabilités et les tâches pour la réalisation des
objectifs éducatifs commun selon un entendement librement
accepté de droit et devoir y afférent. Les partenaires
éducatifs sont : l'Etat, les parents, les établissements
d'enseignement public ou privés agréés, les confessions
religieuses reconnues, les communautés de base, les entités
décentralisées, les ONG, les organismes nationales et
internationales, les associations socioprofessionnelles, les
coopérations internationales.
Ces six orientations du système éducatif
définies lors des assises du 1992 de la CNS et lors des assises des
Etats généraux de 1996 se marient avec position de LS SENGHOR
quand il fit chef de l'Etat Sénégalais. Selon ce dernier nous
devons éviter l'école du sous-développement et opté
pour une école du développement. A côté de la
mission traditionnelle de production et transmission des connaissances,
l'école a une nouvelle mission : celle d'utilisation des
connaissances.
Les généraux de l'éducation et de la
formation tenue en 1981au Sénégal ont définies les axes
qui feraient de l'école un instrument de développement. Cette
volonté d'instrumentalisation de l'instruction scolaire induit une
révolution mentale qui oblige l'Etat à modifier les
schémas par lesquels il a toujours pensé. L'école est
à réhabiliter, la formation pratique dans le système
éducatif devra être visée. Cette option éducative
pose la question d'Africaniser le programme scolaire pour que les études
soient adaptées aux réalités d'Afrique et à la
nécessité du développement.
2.3.Limites de
l'éducation
Quand on parle des limites de l'éducation, la question
majeure est celle de savoir si l'éducation peut-elle avoir des effets
sur les individus ou non. Certains auteurs comme S. SCAILLET,cité par
Ibrah Kant, (2016), il affirment que pour tout homme il y a possibilité
de l'éducation, l'être est modifiable, éducable.
L'éducateur est-il capable de développer l'intelligence et la
mémoire limitée d'un enfant ?
Les auteurs en répondant à cette question se
répartissent dans deux groupes :
a. Les partisans de toute puissance de l'éducation.
Pour ceux-ci l'éducation est possible, elle agit sur l'être
humain.
Citons :
- Aristote (Grec) : défend l'idée de la
<<TABULARAZA>> selon laquelle l'enfant est un être à
façonner à son gré.
- Erasme ( Hollandais) : compare l'enfant à un
champ qui produira telle moisson selon la semence qu'on y aura jeter.
- COMMENIUS (Thèque) : reprend l'idée de la
cire molle qu'est le cerveau est où le monde entier s'imprimes, comme
une série des cachets.
- HERBART (Allemand) : à la naissance la
tête est vide : l'esprit et l'âme de l'enfant sont sans
contenu. Cette âme se constitue en contact avec le monde.
b. Les partisans de l'impuissances de l'éducation ou de
la non possibilité de l'éducation.
- GOETHE (Allemand) : << on ne peut tirer de
l'homme que ce qu'il porte en lui-même. >>
- FONTENELLE (Français) : << il n'y a pas
d'action éducative profonde. La nature est plus forte>> si la
nature de l'enfant ne permet pas d'éduquer, l'action éducative
n'aura aucun effet.
- J. ROSTAND (Français) : recourt aux arguments
scientifiques pour mettre fin à la discussion entre les partisans et les
non partisans : ces sont les hérédités et les milieux
qui déterminent la possibilité et la non possibilité d
l'éducation d'un enfant.
Les grands facteurs de l'éducation d'un enfant
sont :
- La personnalité d'un enfant (son
héritage) ;
- Le milieu physique, social, moral, intellectuel : si ce
milieu est pauvre, frustrant, oins stimulant, il contredit l'éducation.
Ce milieu comprend la personnalité de l'éducateur :
l'incompétence, le lacune scientifique, le manque de talent, la
légèreté dans la vie professionnelle contre care
l'éducation de l'enfant.
Dans des conditions normales l'apprenant réalise son
éducation, se considère comme un centre de création de
lui-même ; il réalise l'auto éducation. Chaque fois
qu'il y a besoin du concourt d'un quelqu'un pour accomplir sa tâche auto
éducation, il fait appel aux parents, aux aînés, aux
maîtres,...Il subit dans ce cas
l'hétéro-éducation.
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