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IV. Bâle 3
Suite à la crise de financière de 2008 les
conséquences deviennent de plus en plus lourdes et avec les
insuffisances cumulés de la Bâle 2 qui a
généré une incapacité suite à des risques
inadaptés avec les fonds propres constatés.
Le 16 décembre 2010, l'introduction de l'accord de
Bâle 3 par le comité ayant de nouvelles méthodes
d'évaluation et du contrôle bancaire pour avoir une
réglementation solide et efficace.
Les objectifs de Bâle 3 sont :
· Avoir un secteur bancaire capable à absorber les
risques potentiels financier
· La bonne gestion des risques
· Améliorer la transparence et assurer une
communication interbancaire
Les nouvelles mesures de cette approche voulaient combler
l'insuffisance précédente, la première est une
amélioration au niveau de la gestion de la liquidité
puisqu'après la crise les banques subissent un assèchement de
liquidité et la seconde c'est la mise en oeuvre d'un ratio nommé
« effet de levier ».
1. La gestion de la liquidité
La nouvelle réforme de Bâle 3 insiste sur
l'édition d'un ratio de liquidité qui sera répartis entre
le court terme et le long terme :
1.1 Ratio de liquidité à court terme
L'introduction de ce ratio de court terme nous mène
vers une politique de trésorerie immédiate avec une exigence
minimale de 100% pour faire face à une crise éventuelle ou une
demande aiguë pendant un mois.
La formule du ratio est la suivante :
Actif liquide
Ratio de liquidité à court terme = >
100%
Total décaissement durant 30 jours
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1.2 Ratio de liquidité à long terme
Ce ratio joue le rôle de complémentarité
du ratio à court terme puisqu'il assure une continuité pour les
banques d'accéder à un financement stable qui leur permet
d'exercer son activité durant un an afin de résister devant une
crise ou des situations critiques : l'exigence de ce dernier c'est que les
besoins en ressources stables doivent être inférieur au ressources
stables.
Le ratio s'écrit comme suit :
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Ratio de liquidité de long terme =
Ressource stable à un an
>_ 100% Besoin de financement à un an
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2. Le Ratio de levier
Suite à la crise de 2008 les actifs bancaire ne cesse de
diminuer ce qui engendre un affaiblissement de leurs prix et par
conséquent une chute de rentabilité ce qui oblige les banques de
les céder.
Le comité de Bâle vient de prendre une
décision d'introduire l'effet de levier afin de mettre des limites pour
les erreurs commis en mesurant les risques ainsi qu'elle vise l'augmentation
des fonds propres en fonction du risque.
En effet le ratio de levier a une seul fonction principale qui
s'articule sur la définition des fonds propres nécessaires
à l'absorption des pertes avec plafond minimale de 3%.
Le ratio de levier est présenté ci-dessous :
Fonds propres
Ratio de levier = >_ 3%
Total des actifs
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L'introduction du Bâle 3 qui comportait des
recommandations réglementaires afin de stabilisé le secteur
bancaire mondiale mais ce dernier n'a pas été à la hauteur
au niveau du champ d'application des règlementations.
En 2017, le comité a décidé
d'éditer une modification en rajoutant de nouvelles recommandations
à l'accord de Bâle 3, ses nouvelles mesures visent la
révision de la couverture des risques encourus et la redéfinition
des fonds propres.
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