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De la diversité culturelle, linguistique et migratoire à  l’établissement du locuteur en langue franà§aise. Cas d’adultes migrants à  Bruxelles.


par Stéphanie NASS
Université de Bourgogne - Master 2 Recherche didactique du franà§ais  2014
  

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REMERCIEMENTS

Si ce travail est la moisson de rencontres et partages semés, alors je ne vois pas d'autre façon, pour exprimer ma gratitude, que de laisser parler la « mémoire de coeur ».

Je tiens à remercier Monsieur Samir Bajriæ pour avoir été un directeur réfléchi et sécurisant sur mon parcours vers la recherche initiale. Je remercie également Monsieur Luca Nobile pour ses précieux conseils d'ordre méthodologique. Je remercie Madame Goï pour me soutenir de manière continue depuis le Master 1.

Je remercie chaleureusement la directrice de notre terrain d'enquête, Madame D. ainsi que son assistante de direction Madame M. pour leur présence, leur générosité ainsi que pour cette transmission altruiste qui les caractérise tant. Je remercie aussi les formatrices de l'association et particulièrement, tous les apprenants pour leur philosophie humaniste de la vie en toute circonstance. Que cet humble écrit vous rende hommage.

Bien entendu, je ne pourrais terminer cet exposé de reconnaissance sans mentionner les Êtres qui composent ma « mémoire affective ». Je remercie ma famille ainsi que tous mes amis de France et d'ailleurs. Michelle, Marie, Flo, Alain, Marielle et Martine, ce vadémécum est le nôtre, telle une pierre blanche témoin de nos amitiés. Merci.

Enfin, je remercie Mattias: por ti, ese camino se volvió en una superación de mi misma.

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Bagnols-sur-Cèze, France, août 2014

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INTRODUCTION

Dans une ville flamande de Belgique, une universitaire française entreprend un module débutant de néerlandais 1 . La distance phonologique entre la langue française et celle à comprendre la décourage tout à fait. La locutrice n'y reconnait aucune sonorité familière. Néanmoins, à la fin du niveau 1.2 2, pour des raisons professionnelles et personnelles, l'universitaire projette de s'installer durablement dans le pays. Pour ce faire, elle juge indispensable de s'établir également dans cet idiome original. Studieuse et motivée, son parcours d'accès à l'idiome germanique s'accomplit dans le temps. Un temps, un peu trop infini à son goût. Les actes locutoires en néerlandais lui semblent difficiles à gérer, notamment au travers de la construction phrastique. La nouvelle reconfiguration des mots au sein de l'énoncé exigée par la langue germanique, lui pose problème. La professeure évoque alors sa situation avec un de ses collègues néerlandophones :

- Hoe gaat het met het Nederlands?

- Pffffff....Pour l'écrire ça va. Mais l'oral... Quand je veux faire une phrase, il faut que je réfléchisse dix minutes. Et puis, j'ai des difficultés pour comprendre. J'écoute le début de la phrase et quand on arrive au verbe, j'ai oublié le début...

- (Rires). C'est normal. Alors avec ton copain, vous parlez flamand et ça va t'aider.

- Ah non, on ne parle pas flamand entre nous. On s'est rencontrés en Espagne, donc on parle en espagnol.

1 Le néerlandais est une langue germanique qui est la langue officielle des Pays-Bas et l'une des trois langues parlées en Belgique. En Flandre, on y parle aussi le flamand ou le Vlaams qui sont des dialectes. Sources

électroniques : Page officielle du « Trésor de la Langue Française » :
http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/tlfiv5/advanced.exe?8;s=3693290205, page officielle de « l'Ethnologue » : http://www.ethnologue.com/country/BE/languages

2 Niveau de langue pour un locuteur non confirmé établi par le Cadre Européen Commun de Référence (CECR). L'outil réalisé par le Conseil de l'Europe en 2001, définit les compétences à atteindre dans l'apprentissage d'une langue étrangère. On dénombre six niveaux de compétences allant de A1 à . La durée moyenne d'un module varie entre 8 et 12 semaines.

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- Vraiment ! Quelle histoire ! Mais c'est vraiment dommage... Tu as la chance d'être dans un environnement flamand et...

- Oui je sais mais quand il me dit des mots... des mots...bon ben en flamand, c'est bizarre. Je sais pas. Et puis, je ne veux pas perdre l'espagnol3.

Cet échange, en État fédéral belge, entre deux adultes aux répertoires langagiers variés, révèle certains aspects linguistiques intéressants. Tout d'abord, il pointe le concept large et complexe de langue. Les idiomes employés par l'énonciateur néerlandais surprennent par leurs idiotismes, mettant en exergue les valeurs qu'ils véhiculent. En tant que locuteur confirmé de français, l'étudiante a-t-elle identifié la portée symbolique du français en Belgique4 ? Et comme énonciateur non confirmée de néerlandais, prend-elle conscience de la diversité linguistique et culturelle environnante ? Connaît-elle le lien antagoniste entre langue et politique dans ce Royaume (Soutet, 2011:19) ? Les commentaires prononcés par l'universitaire au regard du néerlandais expriment quelques représentations personnelles sur la langue de Flandre. Tout comme, sans nul doute, sa vision cognitive, voire psychique des situations dans cet idiome. En réalité, les remarques de chacun des énonceurs5 nous amènent à une réflexion sur la manière d'être dans une nouvelle langue (Bajriæ, 2013: 44).

Dans le cadre du Master 2 Recherche Didactique du Français, nous avons choisi de nous impliquer dans un travail universitaire à l'intérieur de la filière Français Langue Étrangère (FLE). Comme le note Dabène, les méthodologies d'enseignement des langues demeurent de plus en plus directives (Dabène, 1994 : 87). Ces difficultés s'expliquent dans un premier temps, par les nombreuses structures langagières et culturelles que l'on retrouve dans le contexte de la classe de langue. Les profils de locuteurs se diversifiant, l'encadrement

3 Ce dialogue est extrait du journal de bord de chercheure débutante que nous avons tenu entre le 29.10.13 et le 20.06.14. Il s'agit d'une véritable conversation avec un confrère flamand (langue in esse : néerlandais ; langues in fieri : français et anglais). L'échange, qui n'est pas cité dans sa totalité, s'est déroulé le 23.04.14, dans les locaux d'une école de langues pour adultes d'Anvers (Région flamande).

4 État multiculturel depuis 1830, la Belgique est le fruit de l'assemblage de deux communautés catholiques, les Wallons francophones et les Flamands néerlandophones, contre la suprématie hollandaise protestante (Delacroix, Bertaux, 2012 : 87).

5 Par l'emploi de cette expression, nous rejoignons la thèse d'Hagège pour qui le locuteur est un « énonceur psychosocial ». C'est-à-dire, qu'il est capable de communiquer.

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didactique reste malaisé à établir. Et face à l'hétérogénéité des publics, l'enseignant demeure peu préparé à ces nouvelles situations pédagogiques. Deuxièmement, les récentes réflexions en didactique ont démontré, notamment au travers du référentiel européen des langues (le CECR), que l'appropriation des langues distingue deux compétences originales. L'une praxéologique, qui regroupe des compétences générales non inhérentes à la langue, soit des habiletés d'ordre socio-culturel. Le locuteur devient un acteur capable de questionnement, voire d'émettre des solutions adéquates aux problèmes sociaux rencontrés. L'autre, à caractère linguistique, qui se réfère à une compétence de communication langagière. Cette dernière renvoie à des capacités de type sociolinguistiques et pragmatiques certes, mais aussi à une dextérité d'ordre linguistique. Tel le concept de genre de discours qui inscrit dans la langue certaines formes stabilisées d'action sociale.

De fait, lors de la rédaction du rapport de stage correspondant au Master 1 Didactique des Langues, spécialité FLE (DiL-FLE), nous nous sommes passionnément référée 6 à la sociolinguistique7. Compte tenu de son approche microlinguistique, cette science humaine m'a paru la plus adéquate pour comprendre mes situations de classe. En conséquence, nous avons établi le diagnostic des structures sociales réelles au sein de notre groupe de locuteurs non confirmés, étudié les facteurs socio-historiques de leur immigration et réalisé un type de planification linguistique. Évidemment, une telle démarche m'a permis de mesurer l'évolution des répertoires langagiers des énonciateurs et parallèlement, a contribué à démontrer l'influence des représentations sociales sur la compréhension d'une langue. En somme, les apports de la sociolinguistique favorisent la prise de recul non seulement vis-à-vis de sa propre méthodologie, mais également, vis-à-vis de la progression des étudiants. Néanmoins, l'analyse conversationnelle, qui en est la méthode d'investigation phare, s'avère multiple et unique à la fois. Cela signifiant qu'elle reflète une situation de classe particulière, prise sur le moment. En cela, elle représente donc une interaction figée et exemplaire. Rapidement, les actions psychologiques mises en jeu dans le « parler une langue» (Tesnière, 1982 : 19)8 sont

6 Le participe passé prend la marque du féminin singulier attendu que le « nous » se réfère à l'auteure dudit mémoire.

7 Sur cette question, on lira avec profit les ouvrages fondateurs de Vendryes (1923) et de Frei (1929).

8 Source électronique : Bajriæ S., 2005, « Questions d'intuition », Persée revues scientifiques, http://persee.fr/web/revues/home/prescript/article/lfr_0023-8368_2005_num_147_1_6860, visité le 23. 08. 2014.

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apparues nécessaires. Me menant de manière intéressée, vers l'étude comportementale9, grâce à la sensibilité en matière d'alternance linguistique. « Les situations n'ont pas le monopole du sens. Ce qui fait également sens, c'est la construction progressive de la personne en tant qu'être complexe» (Roegiers, 2010: 286).

C'est pourquoi, notre questionnement initial est assurément associé à l'évolution des courants et des idées en didactique des langues, avec comme valeur ajoutée, l'ensemble des questions relatives au locuteur pleinement réalisé linguistiquement. Les problématiques mouvantes et variées du domaine cité marquent les perspectives sociales et humaines en devenir. Pour Meillet, « [...] on ne peut rien comprendre aux faits de langue sans faire référence au social et donc sans faire référence à la diachronie, à l'histoire » (Calvet, 2006: 7). On s'aperçoit donc qu'avec les colonisations, les langues apparaissent tel un moyen favorisant l'acculturation, allant jusqu'à marginaliser la civilisation des locuteurs indigènes. Avec les régimes autoritaires (tels que l'Allemagne, la Russie) ou à forte tradition centralisatrice (la France, la Belgique Flamande), les langues ont unifié de manière politique les nations grâce à leur caractère officiel. Aujourd'hui, les idiomes servent l'intégration active et sociale des individus. Ainsi, la mobilité géographique implique une réelle compétence d'adaptation au travers de la maîtrise de la langue du pays d'accueil. La restructuration incessante des frontières ainsi que la crise financière actuelle génèrent des profils de locuteurs inédits. Ces derniers pour être reconnus en tant que citoyens doivent répondre de compétences langagières avérées, autant dans le domaine public que privé puisque les mariages mixtes n'ont de cesse de se multiplier. Indubitablement, l'appropriation des langues participe à une nouvelle extension, voire un réaménagement, des relations humaines. C'est pourquoi, les concepts de diversité culturelle et comportementale d'une part, et de locuteur en français d'autre part, ont constitué l'exorde de mes réflexions. Les prospections réalisées autour de la « panoplie personnelle de programmes mentaux » (Hofstede, 1994: 20) dont dispose tout énonciateur, ajoutées aux lectures en linguistique-didactique, m'ont permis de délimiter davantage notre champ d'investigation. Cette science définie comme « l'étude scientifique du lien entre le langage et l'acquisition des langues » (Bajriæ, 2013: 25), nous supposons que l'apprentissage

9 Les termes de « comportemental » ainsi que de « comportement » recouvrent, dans cet ouvrage, les mécanismes cognitifs qui relèvent du processus d'appropriation d'une langue nouvelle.

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d'une langue relève d'un certain comportement culturel, linguistique et cognitif. Qu'il soit forcé, désiré, opportun ou naturel (telles les langues en contact), la composition du répertoire langagier apparaît animé. Il entraine en cela une restructuration de l'identité humaine : soit l'expérience personnelle en tant qu'énonceur confirmé. Avec la perte des valeurs familiales et historiques des langues ainsi que l'émergence des politiques linguistiques, il paraît difficile, pour les locuteurs en langue nouvelle, de se positionner linguistiquement. D'autant plus que la diversité s'avère être autant une composante intrinsèque des langues que des étapes de vie.

En réalité, lors d'entretiens exploratoires antérieurs, nous avons remarqué les appréhensions de locuteurs immigrés à se repérer langagièrement, notamment avec la peur d'oublier leur langue au profit de la langue du pays d'accueil. On pressent un conflit interne entre la culpabilité de parler un nouvel idiome et la volonté de s'intégrer. Par ailleurs, le jugement de valeur accordé à leur individualité semble déterminant dans l'amorce du procédé identitaire. En outre, il ressort de ces échantillons que le concept de diversité linguistico-culturelle accentue les difficultés à affirmer son être en terme d'héritage. Qui plus est dans une société moderne où le concept de personnalité unique est prôné. Pourtant, une première analyse des informations recueillies rend manifeste que c'est dans l'émergence de la diversité culturelle, linguistique et comportementale que réside une approche rationaliste du locuteur confirmé. Autrement dit, un énonciateur qui emploie une langue dans laquelle il existe véritablement et dont il maîtrise l'intuition grammaticale correspondante.

Nous nous proposons de mieux comprendre ces phénomènes par l'écriture du mémoire : « De la diversité culturelle, linguistique et migratoire à l'établissement du locuteur en langue française. Cas d'adultes migrants à Bruxelles ».

Ce travail de recherche consiste par conséquent à réfléchir sur les questions suivantes : quels observables linguistico-didactiques, actes de langue et actes d'appropriation, constituent des étapes dans la construction identitaire du locuteur migrant en langue française ? Comment cette identité, culturelle, discursive et comportementale s'établit-elle ? En termes didactiques, quelles stratégies préférentielles privilégier pour aider les migrants à accéder au statut de locuteur confirmé ?

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Afin d'apporter des éléments de réponses complémentaires à ces problématiques, le projet de recherche prend appui sur un contexte particulier : celui de migrants de l'association de quartier Avenir, de la région Bruxelles-Capitale. La méthode d'investigation reposera sur une approche anthropologique de l'énonciateur. « L'identité d'un personnage est donc son histoire, laquelle n'est accessible qu'à travers la médiation d'un récit ».10 C'est pourquoi, les entretiens collectifs et individuels autobiographiques semi-directifs, en idiome français, nous semblent les plus pertinents. Nous souhaitons y relever des entités syntaxiquement et sémantiquement interprétables dans l'objectif de définir un ensemble de contenus cognitifs caractérisant la vision du monde du locuteur. D'autre part, étant dans une recherche sociologique, nous privilégions une démarche qualitative par le biais de l'examen des sources écrites des locuteurs migrants, ainsi que par l'observation de classe et l'apport des « échanges naturels » avec les formateurs. Une place de choix sera accordée à l'analyse de la gestion de l'interculturalité des comportements linguistiques ainsi que des significativités discursives par les principaux acteurs. In fine, le tissu textuel du travail respectera, dans un souci de cohérence épistémologique, la terminologie correspondant à la linguistique-didactique de Bajriæ (2013 : 36).

« ancienne terminologie nouvelle terminologie

apprenant ; étranger locuteur non confirmé

Français ; locuteur natif locuteur confirmé

langue cible ; langue étrangère langue in posse

interlangue langue in fieri

langue source, (...) maternelle, (...) de départ langue in esse »

Si l'on réalise un état des lieux récent sur le sujet abordé, on se rend compte que le concept d'identité reste un postulat. On le retrouve dans de nombreux ouvrages de sciences humaines, influençant autant les politiques publiques que les mutations sociales. Nous nous référons plus particulièrement :

10 Blanchet P., 2004, « L'approche interculturelle en didactique du FLE », Licence 3ème année Didactique du Français Langue Étrangère, service Universitaire d'Enseignement à Distance, Université Rennes 2, p.9.

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- aux identités nationales à l'échelle continentale. Ainsi, la création d'une organisation interétatique telle que la Commission Européenne démontre la volonté de construire une particularité, voire une communauté d'individus d'Europe,

- aux identités politiques attachées à certaines idéologies : le système fédéraliste de la Belgique par exemple,

- aux identités migrantes comme celles venues du Maghreb, de Turquie ou d'Afrique subsaharienne, majeures au Royaume belge,

- aux identités linguistiques, avec la gestion du bilinguisme à l'intérieur du même pays.

Ces précisions nous semblent nécessaires puisque notre recherche sera à l'intersection de ces différentes définitions. En effet, que ce soit Brousseau, Vinsonneau ou Mucchielli (2003 : 4), tous s'accordent sur ce point : « ce qui fixe les formes et détermine le développement, ce sont les conditions sociales où se trouvent les sujets parlant »11. En ce sens « les appartenances sociales sous-tendent largement les identités [...].» (Vinsonneau, 2012: 7). On pourrait donc penser que les actes de langage facilitent la compréhension du phénomène identitaire. Or, selon Brousseau, « La langue n'est pas un matériau essentiel dans la construction identitaire » (ibid.). Pourtant, tel Ricoeur, nous pensons que le meilleur moyen d'accéder à ces phénomènes passe par la mise en récit. Les identités qu'elles soient nationales, politiques, ethniques ou linguistiques reposent sur des écrits, eux-mêmes issus de l'observation compréhensive des individus, de leurs actions et témoignages. De fait, l'étude scientifique, sous les angles discursifs et anecdotiques, nous paraît la plus appropriée.

Dans cette perspective, notre travail d'étude se divise en trois parties. La première partie, comme son intitulé l'indique, présente le cadre des investigations en Belgique. Elle propose une vision générale des locuteurs migrants ainsi que des enjeux socioculturels et psycholinguistiques du FLE.

La seconde partie met en exergue la problématique de recherche ainsi que la démarche de constitution du recueil de données. Elle brosse également, à partir d'observations positives, un portrait particulier des informateurs, agents indispensables à notre enquête.

11 Brousseau A.-M., mars 2011, « Identités linguistiques, langues identitaires : synthèse », Arborescences : revue d'études françaises, département d'études françaises, n°1, Université de Toronto, pp. 1-33.

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La troisième partie invite à une réflexion linguistique à la fois comme une analyse interprétative mais aussi comme une proposition de pistes didactiques afin de mettre en relation notre mémoire avec les considérations relatives à la recherche en science du langage.

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo