I.8.4. Le syndrome de Marfan
Il est issu d'un désordre autosomique dominant du
tissu conjonctif et dont la prévalence serait estimée à
une personne sur 5 000. Le pronostic vital est lié au niveau d'atteinte
cardiaque. On se réfère aux critères de Ghent pour
définir le diagnostic ainsi qu'une présence
héréditaire du syndrome (Le Parc et al 2005 ; Loeys et
al., 2010).
Les athlètes qui y sont atteints peuvent participer
à des sports en compétition de niveau IA et IIA (niveau faible
à modérée en statique et faible en dynamique ; cela est
possible si :
- Ils ne présentent pas de dilatation de la racine
aortique (=40mm ou supérieure à deux dérivations standards
par rapport à la moyenne de la surface corporelle des sujets moins
âgés) ;
- Ils ne présentent pas de de régurgitation
mitrale modérée à sévère ;
- D'antécédents congénitaux de mort subite
relative au syndrome de Marfan.
Toutefois, il est recommandé un bilan
d'échocardiographie pour les athlètes, afin de déterminer
les dimensions de la racine aortique tous les six mois. En cas de
gravité avérée, tous les sports ou presque sont
contre-indiqués, avec un accent sur les sports de contact (Maron et
al., 2005).
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