I.8. LES PRINCIPALES PATHOLOGIES DEPISTABLES A L'EXAMEN
CLINIQUE I.8.1. L'hypertension artérielle (HTA)
Elle n'est pas une cause de mort subite en elle-même.
Pour les sujets adolescents, le seuil est atteint au-delà de 140/90
mmHg, ceci après deux mesures successives réalisées
à deux moments différents de la journée. Le seuil
pathologique des moins jeunes se situe à environ 95 % en rapport avec
l'âge, le sexe et le poids corporel, ceci sur trois mesures
différentes (National High Blood Pressure Program Working Group,
2004).
Il est recommandé de dépister son HTA avant
l'entrainement à la compétition et à domicile afin
d'éliminer tout effet de stress lié à la présence
d'un médecin ; tout ceci lorsqu'un premier dépistage
présente une pression au-delà de 140/90mmHg. En cas d'une mesure
entre 120/80 et 139/89 mm Hg, il est conseillé à l'athlète
de modifier son style de vie sur le plan diététique. En cas d'HTA
confirmé en plus des bilans minimaux que sont : glycémie,
créatininémie, natrémie, kaliémie, exploration
d'anomalie lipidique, hématocrite, micro albuminurie et ECG,
l'échocardiographie doit être réalisée ceci, afin de
dépister d'éventuelles hypertrophies ventriculaires gauches.
En absence d'une hypertrophie ventriculaire gauche ou d'une
maladie cardiaque coïncidant, en cas d'HTA, il est nécessaire de ne
pas limiter la pratique sportive et, le suivi doit être
réalisé à intervalle de 3à 4 mois afin d'observer
l'impact de l'exercice sur la tension artérielle. Ceci concerne les
athlètes atteints d'une HTA de stade 1 (140 à 159/90 à 99
mm Hg)
Une HTA de stade 2 dépisté chez un
athlète (>160/100mmHg) lui exclus des compétitions et,
particulièrement dans les sports statiques de haute intensité
(classe IIIA à IIIC) quitte à ce que leurs tensions soient
contrôlée. En cas d'une médication éventuelle, ils
doivent (les athlètes) se déclarer aux fins d'exemptions.
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En cas d'HTA associée à une autre
cardiomyopathie, l'indication à la pratique sportive sera basée
sur la typologie de la sévérité associée (Kaplan et
al., 2005)
I.8.2. Les valvulopathies
1.8.2.1 Rétrécissement aortique
(RI)
D'origine congénitale, il entraine une apparition
retardée de la pathologie avec des symptômes de dyspnée,
syncope ou angine de poitrine. Il s'en suit une mort subite dès la
présence de ces symptômes.
L'exception faite chez les athlètes atteints de
rétrécissement aortique minime, asymptomatique avec des surfaces
de la valvule aortique supérieure à 1,5 cm2 et un
gradient de la pression aortique valvulaire inférieure à 25 mm
Hg. Ces derniers peuvent participer à toutes compétitions
sportives sachant qu'une réévaluation annuelle par un cardiologue
dans le souci d'examiner la progression de la pathologie. En cas d'atteinte
grave ou sévère, la contre-indication sportive est à
observer.
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