Lésions traumatiques
associées
Les blessés de la main présentaient souvent
d'autres lésions traumatiques, 75 % des cas ; parmi lesquelles, les
traumatismes du membre thoracique étaient les plus rencontrées
où l'avant-bras était le segment le plus lésé (65%
des atteintes du membre thoracique).
Il s'agirait des lésions dans le fameux contexte des
lésions du membre thoracique distal, très fréquentes en
cas d'agression par arme blanche, KAPINGA (30), SAIDI (52) et dans les
accidents du trafic routier avec la proximité de l'avant-bras, surtout
en cas des motos.
Etat de conscience
La plupart de blessés de la main (93,2%)
étaient lucides à l'admission. Les traumatismes de la main ne
menacent pas du tout le pronostic vital. Dans cette série où il
ya eu même une fréquence élevée des lésions
traumatiques associées, parmi lesquelles il s'agissait essentiellement
des traumatismes du membre thoracique, l'atteinte vitale serait à tout
prix hypothétique. Ces observations corroborent avec celles de KAPINGA
(30), SAIDI (52).
Bilan
Le plus souvent (dans 52,4% des cas), l'on a demandé la
biologie et l'imagerie. L'hématologie était l'examen biologique
le plus demandé d'autant plus que les traumatismes ouverts
étaient les plus répandus. Néanmoins, le bilan
inflammatoire était prescrit sans tenir compte d'un seul critère
objectif, même pas le délai de consultation, comme le prouve les
statistiques. On pourrait dire par conséquent que l'on s'est
écarté de la trajectoire idéale surtout que le
fameux bilan était prescrit au même moment que
l'antibiothérapie.
La radiographie était la seule exploration d'imagerie
préconisée. L'HASC possède l'échographe et le
scanner, cependant ils n'ont pas étaient utilisés même dans
certaines circonstances nécessiteuses. La radiographie standard serait
prescrite de trop (34 bons de demande de radiographie contre 18 lésions
ostéo ligamentaires, surtout que les lésions fermées
n'étaient que 7), étant donné que les lésions
étaient souvent des solutions de continuité, parmi lesquelles
l'avulsion était prépondérante ; le mécanisme
de survenu de l'avulsion ne serait pas un générateur
privilégié des fractures. Surtout qu'en cas des traumatismes
ouverts de la main, l'imagerie est strictement subordonnée à la
clinique car dans ces cas, l'examen physique de la main se complète
d'une exploration au bloc opératoire et en ce moment la radiographie
standard ne vient que pour rechercher les corps étrangers radio opaques
et exclure les lésions osseuses associées. Ceci, même si
certains praticiens relient cette prescription quasi systématique de la
radiographie à des raisons médicolégales. La
radiographie et les autres examens d'imagerie voient leur importance augmenter
en cas des traumatismes fermés, même alors, il faut tenter de
limiter les examens coûteux lors qu'ils sont inutiles, mais ne pas
hésiter à y recourir au besoin. PELLETIER (46), PUNGA
(48).
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