CHAPITRE 2 : DEFINITION DE CONCEPTS ET REVUE DE LA
LITTERATURE
Les concepts nécessaires à la
compréhension du thème seront définis par ordre
alphabétique et les théories sur la satisfaction et l'implication
organisationnelle seront évoquées plus loin.
2.1
Définitions des concepts
a) Collectivité territoriale
Le Code général des collectivités
territoriales (CGCT) au Burkina Faso définit la collectivité
territoriale comme une « subdivision du territoire dotée de la
personnalité juridique et de l'autonomie financière »
(article 8 du CGCT du Burkina Faso). Il existe deux types de
collectivités territoriales au Burkina: la région et la
commune.
On distingue deux types de communes : la commune rurale
et la commune urbaine :
- La commune rurale
Selon l'article 27 de la loi n°055-2004/AN du 21
décembre 2004 portant Code général des
collectivités territoriales au Burkina Faso, une commune rurale est un
« regroupement de villages ayant au moins une population de cinq
mille habitants et justifiant d'un budget annuel d'au moins cinq millions (5
000 000) de francs CFA ». Néanmoins, les limites territoriales
des communes rurales se sont confondues à celles des
départements. Au Burkina Faso, il y a 302 communes rurales à ce
jour.
- La commune urbaine
L'article 19 de la loi n°055/AN du 21 décembre
2004 définit la commune urbaine comme « une entité
territoriale comprenant au moins une agglomération permanente de vingt
cinq mille habitants et dont les activités économiques permettent
de générer des ressources budgétaires propres annuelles
d'au moins vingt cinq millions (25 000 000) de francs CFA ».
Nonobstant cette disposition, les chefs-lieux de provinces ont
été érigés en communes urbaines.
Le Burkina Faso compte de nos jours 49 communes urbaines.
Qu'elle soit rurale ou urbaine, la commune a un organe
délibérant (le conseil municipal) et est administrée par
le maire.
Le siège de la commune est la mairie.
b) Implication
Citant Sheldon (1971), Fié (1994) définit
l'implication comme une « orientation vers l'organisation qui
relie l'identité de la personne à celle de
l'organisation ». L'individu éprouve une certaine
fierté à appartenir à l'organisation et cherche à
le faire savoir autour de lui. De là, apparaît la notion
d'implication organisationnelle.
Le concept multidimensionnelle d'implication organisationnelle
serait la traduction du terme anglo-saxon « commitment »,
et correspondrait à la double relation d'identification et d'engagement
d'une personne au travail (Lécrivain, 2012).
Thévenet (2000), quant à lui, se focalise sur la
relation entre l'individu et son travail. Il définit l'implication comme
« l'engagement des personnes dans leur travail ou dans telle ou telle
facette de celui-ci ». L'engagement suppose un investissement d'effort
physique ou psychologique dans la réalisation d'une tâche au point
d'avoir peu de temps pour autre chose. En s'investissant dans la tâche
pour les objectifs de son organisation, le travailleur se réalise
lui-même.
On distingue alors deux formes d'implication en situation
de travail: l'implication organisationnelle et l'implication au travail. Il
existe une inter- relation entre ces formes d'implication. La figure ci-dessous
présentée par Lécrivain (2012 :5) illustre ces deux
formes.
L'implication organisationnelle
? des conditions de travail servant cette recherche
d'accomplissement et permettant de la faire perdurer (gestion carrière,
gestion des savoirs)
? mécanismes et supports d'auto-contrôle des
objectifs (Système d'information)
? l'existence d'une culture d'entreprise pour donner du sens
à l'organisation (relayée et formalisée par projet
d'entreprise, charte, code éthique... c'est-à-dire des supports
qui feront résonner des valeurs)
? la formalisation d'objectifs individuels et collectifs lisibles
pour calibrer et normer [sic] l'action
L'implication au travail
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