2. Choix de la méthode de recherche :
l'approche qualitative (recherche exploratoire)
La sacro-sainte tradition en sciences sociales qui tend
à privilégier le quantitatif en dépit de la nature
même du sujet ou du phénomène à expliquer nous
semble excessive. Le caractère exploratoire ou descriptif d'une
recherche implique l'adoption d'autre mode de réflexion que les seules
variables métriques dont la littérature ne cesse d'arborer les
insuffisances. Notamment les erreurs dommageables liées aux
échantillons de convenance et aux variables incorrectement
opérationnalisées.
L'approche qualitative, par utilisation des techniques
ouvertes, permettent d'appréhender les phénomènes sous
leur forme exhaustive. MINTZERG pense ainsi que « les
méthodologies simples ou directes conduisent à des
résultats utiles ». Les conclusions de l'auteur reposant sur
le constat selon lequel de nombreux phénomènes, dans une
organisation ne peuvent être mesurées.
D'autres auteurs vont dans le même sens et pensent d'une
part que l'approche qualitative, malgré le nombre de personnes
interrogées peut dégager des conclusions suffisamment solide,
notamment pour tout ce qui peut se ramener à l'inventaire plus au moins
structuré d'attitude de représentation, de comportement, de
motivation et de processus. D'autre part que certaines composantes affectives
des situations étudiés sont souvent très difficiles
à saisir par un questionnaire, faute d'un vocabulaire adéquat et
adapté à tous les cas, et aussi parce que c'est une
méthode qui permet facilement des rationalisations : une personne
domine mieux ses réponses à des questions précises que
face à un enquêteur non directif.
Nous retenons comme stratégie de recherche qualitative
celle de l'étude de cas pour comprendre en quoi la prise en compte du
vieillissement des travailleurs peut amener le professionnel à finir sa
carrière dans les meilleurs conditions possibles et la structure de
bénéficier de son expérience le plus longtemps possible.
|