Dynamique professionnelle et transformations de l'action publique. Réformer l'organisation des soins dans les prisons françaises. Les tentatives de spécialisation de la « médecine pénitentiaire » (1970-1994).( Télécharger le fichier original )par Eric FARGES Université Lyon 2 - Sciences Po - THESE EN SCIENCES POLITIQUES 2013 |
UNIVERSITE DE LYON UNIVERSITE LYON 2 INSTITUT D'ETUDES POLITIQUES DE LYON DYNAMIQUE PROFESSIONNELLE ET TRANSFORMATIONS DE L'ACTION PUBLIQUE REFORMER L'ORGANISATION DES SOINS DANS LES PRISONS FRANCAISES : LES TENTATIVES DE SPECIALISATION DE LA « MEDECINE PENITENTIAIRE » (1970-1994) Thèse présentée pour l'obtention du doctorat de Science Politique Eric FARGES Henri BERGERON Chargé de recherches CNRS, CSO Rapporteur externe Jean-Charles FROMENT Professeur, UPMF Grenoble Examinateur Renaud PAYRE Professeur, I.E.P de Lyon Examinateur Patrice PINELL Directeur de recherches à l'INSERM Rapporteur externe Gilles POLLET Professeur, I.E.P de Lyon Directeur de thèse JUIN 2013 « Il y a peu de recherches en France sur les prisons. Il y en a très peu. Et celles qui existent ont à mon avis un défaut, c'est d'être trop... Ce ne sont pas des recherches un peu neutres, qui essayent de comprendre le fonctionnement... Ce sont des recherches très engagées, qui partent de postures a priori. A partir de là, la prison est un outil de confirmation d'un certain nombre d'hypothèses. Et puis voilà quoi ! Au lieu de considérer la prison comme une institution sociale existante comme d'autres... Alors qu'on peut se dire : "Pourquoi ça fonctionne comme ça ?", au lieu de se demander si c'est blanc ou noir, bien ou mal... »1(*). REMERCIEMENTSJe remercie tous ceux, qui de tant de manières, ont contribué à la réalisation de ce travail : L'Ecole doctorale 383 de « Sciences sociales » pour m'avoir attribué une allocation de recherche sans laquelle ce travail n'aurait jamais été possible. Mon directeur de thèse, Gilles Pollet, qui a suivi mes premières recherches depuis mon DEA en 2002 jusqu'à ce jour. Henri Bergeron qui m'a toujours consacré plus de temps que je ne lui demandais. Renaud Payre pour ses nombreux conseils avisés. Et tous les enseignants de qualité qui ont émaillé mon parcours en science politique : Christophe Bouillaud, Jean-Louis Marie, Cécile Robert et Rachel Vaneuville. Mais aussi bien sûr toutes les personnes qui m'ont accordé un ou plusieurs entretiens sans lesquelles rien n'aurait été possible. Je leur suis très reconnaissant. Les institutions qui m'ont ouvert leurs portes : la Direction de l'Administration Pénitentiaire, et en particulier ses documentalistes, la Direction Générale de la Santé, l'Inspection Générale des Affaires Sociales, Fabrice d'Almeida et Marie-France Pathé de l'Institut d'Histoire du Temps Présent, l'Institut National de l'Audiovisuel, Le quotidien du médecin et enfin le service des archives de Libération. Marie-Anne pour ses encouragements et sa maman pour sa relecture. Mélika pour son soutien durant ma période rouennaise. Enfin, je remercie par avance tous ceux qui liront ce travail et m'apporteront leurs remarques ou qui se le réapproprieront afin de l'enrichir et de le faire vivre afin qu'il puisse être ainsi utile aux chercheurs, aux professionnels et aux citoyens s'intéressant à ces questions. A Linda, pour sa présence. A ma grand-mère, pour ses encouragements. A ma mère, pour son amour. * 1 Philippe Pottier, éducateur pénitentiaire depuis 1975, secrétaire général du Syndicat des éducateurs pénitentiaires (SNEPAP) de 1978 à 1988 et fondateur de la Coordination syndicale pénale (COSYPE). Adjoint au sous-directeur de l'Administration pénitentiaire lors de l'entretien réalisé le 27/12/2007. |
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