B. LA REMUNERATION AU RENDEMENT : MESURE DE LUTTE
CONTRE
LA FLANERIE DES SALRIES
Les incitations monétaires sont fréquemment
considérées comme une méthode pour aligner les
intérêts des employés avec ceux de leurs employeurs.
Théoriquement, les incitations monétaires fonctionnent par
l'augmentation de l'effort qui, à tour de rôle, mène aux
augmentations de la performance (BONNER et SPRINKLE, 2002).
De ce fait, TAYLOR propose une rémunération au
rendement (ou rémunération à la pièce) qui met en
évidence des intérêts conciliables afin d'inciter les
ouvriers à l'effort au
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travail (FILLEAU et MARQUES-RIPOLL, 1999). Cette forme de
rémunération permet effectivement de récompenser les
ouvriers à la hauteur de leur mérite, les incite à
accélérer leurs cadences de travail pour pouvoir toucher gros et
conduit ainsi à une meilleure performance de l'entreprise. En effet,
TAYLOR pense que l'élément le plus motivant pour els
salariés est l'argent. Ainsi, si une incitation financière
suffisante est associée à la productivité, l'individu
choisit la productivité comme moyen lui permettant d'obtenir cette
récompense financière (MICHEL, 1989). En conclusion, à
travers le système de rémunération à la
pièce, les salariés organisent mieux leurs temps de travail afin
de produire plus pour gagner plus. La flânerie est ainsi bannie des
usines de production.
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