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Gestion du temps de travail et mobilisation des employés. Cas de Congelcam s.a..

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par Fabyola Amagny Mukengne
Université catholique dà¢â‚¬â„¢Afrique centrale (UCAC) - Master en gestion des Ressources Humaines 2016
  

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II. LES PRATIQUES DE MOBILISATION DES EMPLOYES

A. LES PRATIQUES FORMELLES

Les pratiques formelles sont issues de politiques et de procédures clairement exprimées. Ce sont alors des pratiques reconnues qui s'identifient sur un ensemble de leviers présents en entreprise. Il s'agit entre autre ici de l'établissement et du respect du règlement intérieur (1), de l'octroi des primes de reconnaissance (2) et des sanctions disciplinaires (3).

1. L'établissement du règlement intérieur

Le règlement intérieur est un document qui précise un certain nombre d'obligations, notamment en matière d'hygiène, de sécurité ou de sanctions, que le salarié et l'employeur doivent respecter à l'intérieur de l'entreprise. Il est obligatoire à partir de 20 salariés. Ainsi établit, le règlement intérieur doit être connu des salariés qui pourront s'en référer à tout moment pour s'imprégner de la politique de l'entreprise. Le respect des dispositions du

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règlement intérieur est une preuve que l'employeur a le sens des valeurs et une volonté de développer des comportements d'éthiques ou de conscience professionnelle chez ses employés.

2. L'octroi des primes de reconnaissance

Les primes de reconnaissances ont pour but de récompenser le personnel pour leur contribution à la réalisation des objectifs de l'entreprise. Ces primes peuvent être financières (réévaluation du salaire, intéressement,...), non financières (remerciements, félicitations,....), individuelles (primes, bonus) ou collectives (participation aux bénéfices) (LAABOURI 2011). Selon ST ONGE (1994), les primes de reconnaissance sont susceptibles d'entrainer un climat de confiance dans lequel les employés auront une impression favorable de la direction et seront par conséquent motivés à se dépasser au travail.

3. Les sanctions disciplinaires

Tout manquement à ses obligations professionnelles entraine pour le travailleur une sanction disciplinaire selon la gravité de la faute définie par le règlement intérieur de l'entreprise (Art 66 du code du travail camerounais). Les différentes sanctions sont : l'avertissement (a), le blâme (b), la mise à pieds disciplinaire(c), le licenciement (d).

a. L'avertissement

L'avertissement est la sanction la plus simple et répond par conséquent à une faute relativement bénigne. L'avertissement ne constitue une sanction disciplinaire que s'il est adressé par écrit au salarié, par lettre recommandée avec accusé de réception ou par lettre remise en main propre (Art 66 du code du travail camerounais). Au contraire, si l'avertissement n'est qu'oral, il n'est pas une sanction disciplinaire au sens juridique du terme. Il ne constitue alors qu'une simple réprimande orale incitant le salarié à ne pas récidiver.

b. Le blâme

Le blâme est une observation écrite au travers de laquelle, l'employeur manifeste clairement sa désapprobation suite à un mauvais comportement du salarié. Le blâme est une sorte de dernier avertissement et il fait très souvent l'objet d'une inscription au dossier disciplinaire du salarié.

c.

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La mise à pied disciplinaire et conservatoire

La mise à pieds disciplinaire fait référence à une suspension temporaire du contrat de travail du salarié. De ce fait, le salarié n'a pas la possibilité d'exercer sa prestation de travail durant toute la durée de la mise à pied et par conséquent, il n'est pas rémunéré. Toutefois, la mise à pied est obligatoirement prononcée pour un temps limité. En pratique, sa durée n'excède pas huit (08) jours (Art 66 du code du travail camerounais).

La mise à pied conservatoire quant à elle n'est pas une sanction disciplinaire en soi mais constitue une mesure d'urgence dans l'attente d'une sanction disciplinaire à venir. L'urgence est généralement caractérisée lorsque le comportement du salarié rend indispensable sa mise à l'écart immédiate. Durant le temps de cette mise à pied conservatoire, l'employeur peut alors procéder à une enquête sur les faits fautifs reprochés au salarié. Contrairement à la mise à pied disciplinaire, l'employeur doit maintenir la rémunération du salarié durant la mise à pied conservatoire.

d. Le licenciement

Le licenciement est la sanction disciplinaire la plus importante dans la hiérarchie des sanctions. Cette sanction ne peut être prononcée que pour une faute d'une certaine importance telle que la faute sérieuse, faute grave ou faute lourde. En revanche, la faute légère ne permet pas à l'employeur de licencier le salarié. Comme par exemple le cas des retards peu fréquents.

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore