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La création des nouvelles provinces comme atouts au développement de la RDC.

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par Klindel LUKENGU KALINDE Louis
Université de Kinshasa - Premier cycle 2015
  

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1.2.3. Aperçue socio-économique

La situation socio-économique de la R.D.C s'est considérablement dégradée au cours de dix dernières années, plus particulièrement vers la fin de la décennie 1990-2000.

Le produit intérieur brut a enregistré une baisse cumulée de 21,9% pour la période 1997-2000. La baisse de l'activité économique au cours de ces années reflète l'impact négatif aussi bien de l'environnement international (chute de prix des matières premières) que des évolutions observer au niveau des principales composantes de la demande intérieure, en particulier la consommation des ménages qui représente plus de 90% du recul du produit intérieur brut pendant cette période (Ministère de Plan et de la reconstruction, 2000).

Sur le plan social, les principaux traits de l'évolution sociale sont également sombres. Ils sont caractérisés notamment par l'augmentation du chômage, l'aggravation de la pauvreté, l'inefficacité et la disparité du système éducatif et la dégradation continue du système sanitaire.

L'aggravation de la pauvreté, sont considérés comme pauvres dans le pays : les ménages qui consacrent plus de 50% du budget de consommation à l'alimentaire. Sur cette base, une enquête budget-ménages effectuée dans les grandes villes en 1995 indique que la pauvreté frappe un peu plus de 80% des populations urbaines en R.D. du Congo. Par ailleurs, le PIB par habitant est passé de 96,8 dollars us en 1997 à 68,3 dollars en 2000, soit 0, 19 $ par jour et par personne. Ce qui est loin du seuil de 1$ par jour préconisé au niveau international (Ministère du plan et de la reconstruction, 2002).

Le même rapport du Ministère du Plan et de la Reconstruction affirme que les dépenses de santé sont tombées de 0,8% du PNB en l990 à 0,02% en 1998 contre une moyenne de 1,8% du PNB pour l'Afrique subsaharienne. Elles ont représenté 0,3% des dépenses totales en l998 contre 3,9% en 1990. En conséquence, toutes les maladies jadis éradiquées ont resurgi (trypanosomiase lèpre, peste, etc.). S'agissant des dépenses de l'éducation, elles se sont maintenues à environ 0,1% du PNB entre 1990 et 1998, contre des moyennes sub-saharienne et des pays en développement se chiffrant respectivement à un peu moins de 5,0% et 3,0% du PNB en 1998. Le taux de scolarisation (tous niveaux Confondus) évalué à 39% en 1997 est inférieur à la moyenne des pays en développement (59%) et de l'Afrique sub-saharienne (44%).(21)

Malgré l'intervention des ONG, des confessions religieuses ainsi que la contribution croissante des parents pour soutenir ce secteur, le système éducatif connaît encore d'énormes difficultés (Ministère du Plan et de la reconstruction, 2002).

La structure de consommation des ménages indique, selon une enquête urbaine de I'INS en 1985 que la pauvreté frappe indistinctement et à des degrés divers, toutes les classes sociales. Près de 74% de ménages des cadres et plus de 80% de ménages des employés sont pauvres. Toutes les deux catégories sociales frisent l'indigence. Ces proportions, très élevées, caractérisent bien la pauvreté en RDC, qui en fait est un véritable phénomène de masse. Elle frappe tout le territoire national aussi bien le milieu urbain que le milieu rural (DISRP, 2002).

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote