II.3. Facteurs de variation des performances de
croissance :
II 3.1. L'influence du facteur génétique
:
La croissance du lapereau avant le sevrage dépend de
l'influence maternelle qui est la résultante du génotype de la
mère et des facteurs environnant (milieu utérin, taille de la
portée, aptitude laitière de la mère et comportement
maternel post natal de la mère). Le
Chapitre II Partie bibliographique
|
|
poids du lapin à 11 semaines subit encore une influence
maternelle, mais résulte de l'expression des potentialités
génétiques transmises par le mâle de divers souches ou
races (Henaff et Jouve, 1988).
La vitesse de croissance enregistrée à Baba Ali
(19 g/J) et à Tizi Ouzou (25g/J) n'est probablement que la
conséquence de l'utilisation d'un aliment mal équilibré.
Compte tenu du poids adulte (2,9 kg), la vitesse de croissance devrait se
situer aux environs de 28 à 30 g/J (Lebas, 2007).
Figure 6 : Evolution moyenne du poids vif
entre 4 et 12 semaines des lapins de
population locale algérienne élevés à
Tizi Ouzou et Baba Ali (Lebas et al., 2007).
Il à signaler que la vitesse de croissance augmente
sensiblement avec le poids vif adulte (Lebas, 2007) (Tableau
9).
Tableau 9 : Variation de poids adulte
et de gain moyen quotidien selon différente phénotype, un
essai à Toulouse (Lebas, 2007)
Génotype
|
A
|
B
|
C
|
Poids Adulte
|
3350
|
3850
|
4350
|
GMQ Aliment Equilibré
|
32,9
|
36,9
|
40,2 g/j
|
23
24
Chapitre II Partie bibliographique
II 3.1. L'influence de de l'exercice physique :
Combes et al. (2005), on étudie les effets de
l'exercice (sauts obligatoire entre mangeoires et abreuvoirs), effectués
durant toute la durée de l'engraissement. Au sevrage, les animaux on
était reparti en 2 lots. Les lapins du groupe exercice (EXE) on
était élevé collectivement dans des cages géantes
(1.32 m2) munies de 2 obstacles verticaux, éparant les
sources d'alimentation et l'abreuvement. Les lapins du groupe secondaire (SED)
ont était placé individuellement dans des cages. Les lapins des
lots EXE présentent au cours de la période d'étude, une
vitesse de croissance similaire à celle des lapins des lots SED mais
l'indice de consommation est amélioré. En effet la consommation
d'aliment du lapin du lot EXE tend à être inférieure
à celle des lapins du lot SED. Dans les dispositifs a plateforme, jehl
et al (2003), ont précédemment observé une croissance
similaire ou légèrement détériore par apport au
lapin élevé en cage collective classique.
II 3.2. L'influence du numéro de portée :
Selon Ouyed et al. (2007b), les lapereaux provenant
de la 4ieme et la 5ieme portée présentent les performances les
plus faible pour le GMQ (43.7 g/j Vs 45.9 g/j a la 2éme portée),
la CMQ (131.5 g/j Vs 138.7 g/j a la 1iere portée) et le poids a 63 jours
(2247 g Vs 2309 g a la 2éme portée). Ces résultats sont en
désaccord avec ceux d'Ozimba et Lukefahr (1991), que ne rapporte aucun
effet significatif du numéro de la portée sur les performances de
croissance. Orengo et al. (2004) obtient les performances les plus
faibles pour les poids en 60 jours, la vitesse de croissance et la consommation
alimentaire chez les lapins issus des 1iere portées.
|