II.3. La vitesse de croissance :
Au point d'inflexion de la courbe de croissance (5-7 semaines)
jusqu'à l'âge de 11 semaines, la vitesse de croissance est
maximale puis ralentit progressivement, notamment après 11 semaines. La
vitesse de croissance tend vers zéro à partir de 6 mois
d'âge (Baumier et Retailleau, 1986 ; Blasco, 1992).
Il est à signaler que des infléchissements de la
vitesse de croissance instantanée dus le plus souvent aux modifications
de l'alimentation et l'environnement au sevrage, se manifeste entre la
5ème et la 6ème semaine d'âge
(Ouhayoun, 1983).
II.3.1. Gain moyen quotidien :
Chez le lapin de chair de souche améliorée,
placé dans une ambiance de 18 à 22°C, le GMQ est de 35,8 g/J
avec un maximum au cours de la 8ème semaine ; soit 45,5 g/J
(Laffolay, 1985).
La moyenne des gains moyens quotidiens chez les souches
améliorées est de 23,18 g/J. Elle est proche de celle
trouvée par Lounaouci (2001) (22,72 g/J) chez le lapin local de
population, mais qui reste inférieure à celle du lapin
amélioré rapporté par Laffolay (1985).
Figure 5 : Evolution des gains moyen
quotidiens en fonction de l'âge (Lounaouci et al., 2012
modifié)
22
Chapitre II Partie bibliographique
II.3.2. L'indice de consommation :
Il correspond à la quantité totale d'aliment
dépensé dans un élevage pour obtenir un kilogramme de
lapin vivant bon à vendre (Lebas, 1991). L'indice de consommation moyen
pour toute la période d'engraissement est de 3,00 trouvé (Moulla,
2008). Ce dernier est proche de celui obtenu par Lounaouci (2001) chez le lapin
local soit, 3,12.
II.3.3. La croissance relative et coefficient
d'allométrie :
La croissance pondérale globale de l'organisme
résulte de la croissance particulière de ses différentes
composants qui ne se développe pas tous au même rythme : C'est ce
que définie l'allométrie (Ouhayoun et al., 1986).
L'existence de l'allométrie signifie que les différents organes
de l'organisme ne réalisent une même fraction de leurs poids que
successivement dans le temps, ils sont plus au moins précoces (Ouhayoun,
1983). Le classement des différents organes et tissus par ordre
croissant des coefficients de l'allométrie permit de mettre en
évidence de véritable gradient de précocité.
Chez le lapin en engraissement, la croissance est prioritaire
d'abord pour le tissu osseux, tissu musculaire et en fin le tissu adipeux
(Cantier et al., 1969). La vitesse de croissance relative du squelette
diminue quand le poids vif atteint 1 kg et celle de la musculature quand ce
poids atteint 2450 g. Entre ces deux poids, le rapport muscle/os du membre
postérieur, qui prend compte du développement relatif de la
musculature et de squelette de la carcasse dans son ensemble, croit donc
très vite (Ouhayoun, 1989).
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