4.2. Conséquences
Elles sont de trois ordres :
- déperdition hydroélectrolytique
Cette perte anormale d'eau et d'électrolytes dans les
selles est susceptible d'induire une déshydratation
hyponatrémiquehypochlorémique, une hypokaliémie et une
acidose.
Des vomissements importants peuvent être à
l'origine d'une alcalose hypochlorémique et majorer
I'hypokaliémie. Plus rarement, les pertes hydriques sont plus
importantes que les pertes sodées (diarrhée osmotique)
entraînant une déshydratation hypenatrémique.
La déperdition hydroélectrolytique est variable
selon le type de cause et la durée d'évolution du syndrome
diarrhéique.
Les pertes fécales physiologiques ont été
évaluées inférieures à 20 mEq/L.
Une diarrhée aiguë par diminution de l'absorption
liée à la destruction des entérocytes, dont le
modèle est l'infection à rotavirus, s'accompagne de pertes
hydriques et sodées plus faibles (concentration fécale de sodium
de 40 à 50 mmol/L).
Une diarrhée aiguë par
hypersécrétion, dont le modèle est le choléra ou
l'infection àEscherichia coli entérotoxinogène, pour
conséquence une perte importante d'eau et d'électrolytes
(concentration fécale de sodium supérieure à 60
mmol/L).
En cas de diarrhées sécrétoires
congénitales les pertes fécales sont estimées entre 120 et
150 mEq/L.
- risque de dénutrition en raison de
conséquences nuritionnelles
- modification de la flore intestinale
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