CHAPITRE IV : ANALYSE DE L'ENQUÊTE PAR
QUESTIONNAIRE
échantillon (39 étudiants) avaient
répondu le français. Pendant que ceux qui avaient répondu
le dialecte arabe et l'anglais étaient de 10% pour chacune.
Pour ce qui est de la question dix-neuf de notre
questionnaire, qui interroge les étudiants sur la langue qui leur offre
le plus de connaissances dans le domaine de la chimie, les réponses
étaient comme suit. Un premier groupe constitué de 54% de notre
échantillon (27 répondants) a répondu que le
français offre le plus de connaissances dans le domaine de la chimie et
un deuxième, composé de 22 étudiants (44%), a
répondu que c'est l'anglais qui offre le plus de connaissances. Aussi,
2% de nos informateurs (un seul étudiant) ont répondu que c'est
l'arabe standard (en effet, la réponse était sans préciser
de quel arabe il s'agit, bien qu'il soit moins probable que ce soit l'arabe
dialectal qui offre le plus de connaissances).
Le tableau IV.11 expose le pourcentage des réponses
obtenues par le biais des questions dix-huit et dix-neuf.
Pourcentage des réponses issues des questions
dix-huit et dix-neuf
Tableau IV.
|
La langue de
réussite universitaire
|
La langue offrant le plus de
connaissances
|
Français
|
78%
|
54%
|
Anglais
|
10%
|
44%
|
Arabe dialectal
|
10%
|
0%
|
Arabe standard
|
0%
|
2%
|
Les questions que nous venons d'analyser confirment les
résultats obtenus lors de l'analyse des questions
précédentes. Le français est donc la langue la plus
employée dans le Département de Chimie. Elle couvre la plupart
des activités scientifiques (enseignement, lecture, rédaction,
communication, etc.) qui caractérisent le domaine de la chimie ;
à l'exception de quelques une qui sont assurées par l'usage
d'autres langues. À titre illustratif, la prépondérance de
l'anglais dans la lecture des articles, ou bien la domination du dialecte arabe
dans les communications ordinaires.
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CHAPITRE IV : ANALYSE DE L'ENQUÊTE PAR
QUESTIONNAIRE
IV.7. Opinions sur l'avenir du français dans le
domaine de la chimie
La dernière question de notre questionnaire est
ouverte, elle demande aux informateurs de nous faire part de leurs opinions
concernant l'avenir du français dans le domaine de la chimie (en
Algérie). Parmi les cinquante individus questionnés,
quarante-et-un ont donné une réponse à la question
ouverte, ce qui fait 82% de notre échantillon. En outre, l'absence de
réponse s'explique soit parce que l'étudiant n'a pas de
réponse précise à la question posée ; soit parce
qu'il n'arrive pas à construire une phrase ; ou soit parce qu'il n'a pas
bien saisi la question, vu que plusieurs d'entre eux nous ont demandé
des explications sur la question lors de la collecte. La figure ci-dessous
représente les réponses obtenues classées en six
propositions.
Figure IV.
Synthèse des réponses ouvertes en fonction
de ce que pense l'étudiant sur l'avenir de la langue française
Le français ne sera plus dominant
Le français restera le plus utilisé
Le français sera moins utilisé
Le français va disparaitre
Réponses hors sujet
Sans réponse
8%
14%
16%
16%
18%
28%
Étant donné que les réponses obtenues
varient d'un étudiant à un autre, nous les avons classées
en six groupes. Le premier regroupe les étudiants qui pensent que le
français restera le plus dominant (28% de nos sujets d'enquête).
Le deuxième groupe contient ceux qui supposent que le français
sera moins utilisé, mais restera toujours dominant (14% de notre
échantillon). Le troisième groupe renferme 16% de nos
enquêtés, ceux qui
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