CHAPITRE II : MÉTHODOLOGIE
trouver les étudiants visés, puisqu'ils n'ont
plus cours pendant le deuxième semestre, qui est consacré
à l'élaboration de leurs mémoires de fin d'études.
En fait, le Département de Chimie contient plus de dix laboratoires de
recherche, et dans chaque laboratoire nous avons pu trouver entre quatre
à six étudiants. Les questionnaires ont été
récupérés sur place, après un temps de passations
d'environ 20 minutes dans chaque laboratoire visité.
II.4.2. L'échantillonnage
La population de notre étude se compose de l'ensemble
des étudiants inscrits en master 2 chimie. Ce qui fait un total de 144
étudiants. De même que le corpus des mémoires (l'analyse
linguistique), ces étudiants se répartissent en cinq
spécialités : chimie pharmaceutique, organique, inorganique,
analytique et théorique. Les étudiants inscrits en chimie
théorique nous n'avons pas pu les interroger parce que, d'une part, ils
ne sont que neuf étudiants et, d'autre part, ils se présentent
rarement à l'université. De même aussi, pour les
garçons, nous avons pu interroger quelques-uns, car ils s'absentent
souvent même durant les cours. Il s'est avéré donc
difficile de contacter un grand nombre d'informateurs, alors nous nous sommes
contenté d'un échantillon de 50 étudiants (plus de 34% de
l'ensemble de la population). Cet échantillon est largement suffisant
pour obtenir une représentation statistique sur l'usage des langues dans
la population étudiée. Nos données sont donc recueillies
auprès de 50 étudiants inscrits en 2ème année
master chimie et dans quatre spécialités distinctes (analytique,
inorganique, organique et pharmaceutique).
II.4.3. Grille d'analyse
L'analyse du questionnaire s'est faite à l'aide d'une
grille d'analyse purement sociolinguistique inspirée des travaux du
sociolinguiste mexicain Rainer Enrique Hamel (2008a, p.196). Cette grille est
avant tout descriptive, elle nous permettra d'exposer l'usage des langues dans
le domaine de la
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